-
Publié le par Florian Rouanet
⚔️ Exhortation, car nous ne pouvons point nous taire : ni conformiste ni complotiste ! 🔥
⁂ Arène de la foi agissante
Ô lecteur affairé des temps présents,
En effet, il est des heures où l’esprit lasse de verbiages et de rumeurs doit revenir aux sources brûlantes.Tandis que l’on dissèque encore la chute du Titanic ou qu’on fantasme sur la zone 51, la Cité dépérit faute de bâtisseurs.
Oui, pendant que vous commentez inutilement la vie des autres, les autres vivent une vraie vie. Et le Royaume, lui, n’attend point les geignards ni les « attentistes-zombies du surnaturel ».
Cela car faire savoir est supérieur à savoir, ou du moins, une fois que l’on connait le souverain Bien, on se doit de transmettre ! Quiconque a reçu la lumière de la foi doit donc la répandre, à l’image des Apôtres après la Pentecôte, car il serait criminel de garder l’Évangile en réserve, tel un trésor enfoui dans quelque grotte « janséniste formaliter ».
« Il faut toujours prier comme si l’action était inutile ; agir comme si la prière était insuffisante. »
— Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face († 1897), Lettre 201 au P. Adolphe Roulland, 1ᵉʳ novembre 1896, in Œuvres complètes, éd. critique, Cerf, 2001, p. 558. (archives.carmeldelisieux.fr, unjouralisieux-idf.fr)« De plus, il appartient au bien de se diffuser de soi-même, comme on le prend des paroles de Denys, qui dit que le bien est ce à partir de quoi toutes choses subsistent et existent. »
— Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, I, q. 5, a. 4, objection 2 (LatinLibrary).En prenant en référence de saints bâtisseurs, plutôt que des artistes chanteurs dégénérés et colorés : Ignace, Thérèse, Thomas : de la prière ardente à la Cité en flammes
🎙 Antenna I.O. Vox Frequencia
Pour de sains militants, animés par une sainte doctrine !

Revêtu de la cape politique : cap vers le Bonum Comune
☧ Lexique de feu militant et spirituel
« ATTENTISTE ZOMBIE » DU SURNATUREL : esprit qui, sous couvert de piété, se dispense de l’action temporelle et se contente de « confier tout à Dieu » sans user des moyens humains.
RÉVISIONNISME (hist.) : réexamen critique d’un fait ou d’une interprétation historique à la lumière de nouvelles sources ; peut dégénérer, lorsqu’il s’applique hors champ ou sans méthode, en doute permanent et scepticisme corrosif — contre la sainte religion, par libéralisme mental.
STUDIOSITAS (vertu) : chez saint Thomas, ardeur ordonnée vers le vrai, opposée à la curiositas vaine qui dissipe l’âme dans l’inutile.
BONUM EST DIFFUSIVUM SUI (principe) : axiome thomiste affirmant que le bien tend naturellement à se communiquer et se répandre.
☩ Ancienne école pieuse
Fort de l’immutabilité de la doctrine, les siècles à travers certaines voix sacrées nous offrent une même leçon : l’union de l’oraison et de l’action, de la méditation et de la prédication.
« Ou gar dynamétha ha eidámen kai ēkousámen mē laleîn »
« Pierre et Jean répliquèrent : « Jugez s’il est juste devant Dieu de vous écouter plutôt que d’écouter Dieu ; car, pour nous, nous ne pouvons pas ne pas dire ce que nous avons vu et entendu. » »
— Saint Luc, Actes des Apôtres, IV, 19-20, trad. Crampon (1923). (Wikisource)« L’oisiveté est ennemie de l’âme ; que les frères donc s’occupent à certaines heures au travail manuel, et à d’autres à la lecture divine. »
— Saint Benoît de Nursie († c. 547), Règle, ch. 48, 1. (abbaye-timadeuc.fr PDF)« Il est inutile d’aller prêcher partout si notre marche même n’est pas prédication. »
— Saint François d’Assise († 1226), parole traditionnelle, transmise par les Frères Mineurs, soulignant que le témoignage de vie doit précéder l’annonce verbale. (Daily Citizen)« Prie comme si tout dépendait de Dieu, travaille comme si tout dépendait de toi. »
— Saint Augustin d’Hippone († 430), formule apocryphe, sentence sans témoin dans le corpus augustinien, néanmoins fidèle à sa doctrine de la coopération entre la grâce et la liberté. (eugenedemazenod.net)« La curiosité peut devenir un vice lorsqu’elle s’attache à des connaissances inutiles ou dangereuses. »
— Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, IIa-IIae, q. 167 https://www.newadvent.org/summa/3167.htm« Mieux vaut éclairer que seulement briller ; ainsi vaut-il mieux transmettre aux autres le fruit de sa contemplation que de se borner à contempler. »
— Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, IIa-IIae, q. 188, a. 6 https://isidore.co/aquinas/summa/SS/SS188.html« Non, Philothée, la dévotion ne gâte rien quand elle est vraie ; ou plutôt il n’est rien qu’elle ne perfectionne ; et si elle nuit à la vocation légitime de quelqu’un, ce n’est plus la véritable dévotion. » — Saint François de Sales, Introduction à la vie dévote, I, 3 (1609). (Project Gutenberg)
« Il ne me suffit pas d’aimer Dieu, si mon prochain ne L’aime pas de même ; notre vocation est d’aller enflammer le cœur des hommes, comme le Fils de Dieu vint porter le feu sur la terre. »
— Saint Vincent de Paul, Conférence 207 (vers 1655). (Vatican)« Se sarete quello che dovete essere, metterete fuoco in tutta Italia, non tanto costì. »
« Si vous êtes ce que vous devez être, vous mettrez le feu à toute l’Italie, et pas seulement là-bas. »
— Sainte Catherine de Sienne, Le Lettere di S. Caterina da Siena, éd. Niccolò Tommaseo, nᵒ 368. Source imprimée : vol. VI, Florence, Barbera, 1860, p. 923 ; témoin moderne : Dominicus 1/2007, p. 25. (aati-online.org, domenicani.it PDF)« Le travail fait de bons citoyens, la religion fait de bons chrétiens ; mais le travail et la religion mènent au Ciel. »
— Saint Jean Bosco, Paroles choisies (compil. posth., XIXᵉ s.). (coopdonbosco.be)
Σ Plan d’attaque par manche
💥 I. Prier et agir : Ignace, Thérèse, Thomas — le fil d’or de la foi vivante
🔥 II. Les Apôtres et les saints : de la contemplation au brasier apostolique
🕵️ III. Curiositas et rumeurs : quitter les mirages pour bâtir la Cité
⚖️ IV. Révisionner sans blasphémer : histoire et Vérité révélée
🏛 V. Pour une militance ordonnée : foi professée, doctrine diffusée, bien commun serviSuivi du Terre Peuple Chrétienté du Mouvement National-Catholique
💥 I. Prier et agir : Ignace, Thérèse, Thomas — le fil d’or de la foi vivante
Chers amis désireux d’enflammer la Cité,
souffrez qu’on le dise sans ambages : la piété qui s’enferme dans une chambre close, sans jamais descendre sur le pavé, vire à la stérilité criminelle pour les âmes. Les saints que nous vénérons ne furent point des fantômes figés dans l’unique oraison, mais des flammes ardentes qui consumèrent leur vie pour Dieu, la Charité et les âmes.« Que ceci soit la première règle de l’agir : ayez foi en Dieu comme si le succès des choses dépendait tout entier de vous et en rien de Dieu ; et pourtant, appliquez-y tous vos efforts comme si vous n’y faisiez rien et que Dieu seul allait tout faire. »
— Gábor Hevenesi, Scintillae Ignatianae, sive S. Ignatii de Loyola… apophthegmata sacra, Vienne, Joannes Georgius Schlegel, 1705 (BooksGoogle).
Saint Ignace de Loyola, ces mots, il les incarna jusqu’à la moelle. Pedro de Ribadeneyra, son premier biographe, quant à lui, rapportait ce propos. Voilà l’esprit ignatien : unir dans un même souffle la confiance absolue et l’effort opiniâtre.
Cette « petite voie » ne fut jamais un angélisme mièvre : elle liait même le Carmel cloîtré de sainte Thérèse de Lisieux au front missionnaire, comme deux battements d’un même cœur, deux poumons d’un même corps !
Et effectivement, disons le avec l’Aquinate : le Bien, par nature, se répand. Ainsi, retenir pour soi la vérité divine (ou une vérité d’ordre naturelle par extension), comme un avare qui cache son or, relève du crime politique et spirituel.
« Il vaut mieux éclairer que seulement briller » écrit encore l’Ange de l’École : enseigner et prêcher, fruits de la contemplation, surpassent la contemplation solitaire…! Qui n’use que d’un seul poumon, s’asphyxie tôt ou tard…
🔥 II. Les Apôtres et les saints : de la contemplation au brasier apostolique
Les Actes des Apôtres le proclament d’emblée :
« Nous ne pouvons pas ne pas dire ce que nous avons vu et entendu » (Ac 4,20).Après la Pentecôte, Pierre, Jean et leurs compagnons n’ont pas médité en silence dans quelque grotte ad vitam æternam ; ils ont parcouru routes et marchés, essuyé fouets et cachots, prêché dans les synagogues et sur les places, fussent-elles gorgées de païens. Leur foi les a poussés dehors, et la Cité en fut embrasée.
Cette dynamique se retrouve siècle après siècle. Sainte Catherine de Sienne, saint François Xavier exhorteront voire traverseront mers et jungles pour annoncer le Divin Crucifié en Europe, en Orient, etc.
Don Bosco recueillait les bambins des rues de Turin, les nourrissait, les instruisait, les menait à Dieu. Tous avaient compris cette équation simple : plus l’oraison est intense, plus l’action se déploie.Que penser alors de ces « attentistes du surnaturel » qui, en invoquant une lunaire confiance en Dieu, se dispensent d’agir dans la sphère publique, laissant l’école à l’État laïc, la rue aux factieux, la culture aux ennemis de la foi ? La grâce ne supprime point la nature, elle la perfectionne ; or la nature humaine, sans exercice, s’atrophie. Il ne suffit pas de contempler les flammes de la Pentecôte ou pis, celles de l’Enfer… : il faut prendre la torche et courir !
🕵️ III. Curiositas et rumeurs : quitter les mirages pour bâtir la Cité
Studiositas VS Curiositas
Hélas, à rebours de ce zèle, combien s’égarent dans les marécages « populistes » de la curiositas pour doux dingue ? Ce vice opposé à la studieuse recherche du vrai, est à définir ainsi :
« La curiosité est un appétit déréglé de savoir qui détourne l’âme de ce qui lui est nécessaire »
— Saint Thomas, Somme Théologique, II-II, q. 167.À force de commenter des « affaires » vieilles de cent ans — Titanic, assassinat de Kennedy, zone 51 et autres billevesées — certains en oublient que la veuve du troisième étage crève de solitude et que la paroisse manque de catéchistes.
Voilà comment le démon subtil de la distraction dévore les énergies que Dieu nous a confiées pour Son service. Quelle honte !Certes, il existe une légitime soif de vérité historique : l’histoire, science humaine par excellence — ayant vu le jour au sens moderne depuis la Renaissance —, se réécrit à mesure que les archives s’ouvrent. Mais de là à s’abîmer dans un scepticisme universel, niant tout, doutant de tous, il n’y a qu’un pas, et il mène droit à l’impuissance.
Le pire est d’appliquer ce poison à la foi elle-même : « Puisque tout est tromperie, pourquoi croire à l’Évangile de l’Église catholique ? » — voilà le terrain impie du relativisme et des abîmes mentales.La vraie studiositas cherche le vrai pour le servir. Elle trie, hiérarchise, se garde des lubies dissonnates, et subordonne les échanges à ce qui compte : le Bien commun, le Salut des âmes.
Pendant que d’aucuns se grisent et se gaussent de rumeurs mondaines débiles, d’autres réparent des églises, défendent les innocents ou instruisent les foules. Les premiers passent leurs jours à geindre, les seconds bâtissent la Cité.Cessez de courir après les ombres et portez votre bras là où la lumière manque ;
Les saints l’ont fait, les Apôtres avant eux ; il nous incombe de les imiter !
⚖️ IV. Révisionner sans blasphémer : histoire et Vérité révélée
L’histoire est une science humaine, soumise aux documents et aux méthodes critiques certes ; elle se révise naturellement à mesure que les sources surgissent — ce n’est point qu’une doctrine strictement révisionniste ». Nul historien sérieux ne s’en offusque : c’est la condition même de sa discipline. Mais il y a quelques lignes rouges comme la Révélation.
« Ce qui est reçu par foi divine se fonde sur la vérité première elle-même ; douter de cela, c’est blasphémer contre la vérité même de Dieu. »
— Saint Thomas, Somme Théologique, II-II, q. 2, a. 10).Or que voit-on ? Les mêmes esprits qui se complaisent dans un scepticisme politique ou historique glissent vers une suspicion généralisée, non scientifique, étendant leur « révision » jusque sur l’Évangile — Vincent Reynouard pour ne pas le nommer.
C’est ainsi qu’à force de tout relativiser, ils passent du légitime examen d’archives au délire/libre exament qui « réévalue » les miracles ou prétend soumettre la Résurrection à une expertise de laboratoire.Distinguons :
- Révision honnête : lorsque des analyses nouvelles, comme les datations récentes du Saint-Suaire (De Caro & Fanti, 2022), affinent notre compréhension et confirment la foi par des données scientifiques tangibles.
- Révision corrosive : issue des milieux libéraux-protestants ou rationalistes du XIXᵉ siècle, niant d’emblée tout ce qui dépasse le visible, le naturel, ou son intelligence propre.
La vigilance est claire : qu’on révise l’histoire des guerres mondiales, soit ; qu’on scrute des archives diplomatiques, passe tout à fait. Mais qu’on se hasarde à « réviser » la foi elle-même, et l’on s’égare dans une désacralisation délirante où tout se vaut, sauf le vrai, trois fois non.
🏛 V. Pour une militance ordonnée : foi professée, doctrine diffusée, bien commun servi
Oraison, Tradition, Action !
Face à ces périls jumeaux — inertie des « attentistes du surnaturel » et agitation stérile des complotistes/ »négationnistes » fiévreux — il faut renouer avec l’esprit des Apôtres : oraison, tradition, action. Piliers trinitaires, sans quoi toute entreprise catholique s’effondre.
- Prières : chaque jour, des temps fixes de silence devant Dieu. Car sans racine spirituelle, point de bon fruit.
- Étude doctrinale traditionnelle : lire saint Thomas, méditer les encycliques sociales, fréquenter les textes solides — la vie est trop courte pour s’abîmer dans n’importe quoi. Et la raison ignorante est une proie facile.
- Action militante : que ce soit dans la paroisse, l’école, la rue ou la culture numérique, agir en « chrétien patriote », non en spectateur désabusé et sentimentaliste.
L’Apôtre Jacques nous le martèle : « La foi sans les œuvres est morte » (Jc 2, 26).
On ne sauve pas la Cité en se contentant de commenter son agonie ou de ruminer des soupçons sans fin en vendant des babioles — Monsieur K fut un temps…! Et un catholique laïc n’a pas non plus vocation à se terrer comme un chartreux sans appel..
Vous êtes baptisés, confirmés, soldats du Christ : il vous revient d’user de vos mains, de vos voix et de vos plumes pour semer la Vérité, guérir les plaies du corps social, défendre les âmes orphelines ou menacées.
Trois mots qui forment à eux seuls une véritable doctrine
La terre et le peuple, « la terre et les morts » de Maurice Barrès, « le sol et le sang » de Charles Maurras, voilà la véritable définition d’une nation, le reste n’est que du bavardage : « La terre nous donne une discipline, et nous sommes les prolongements des ancêtres. » (Barrès). En effet, « Nous sommes le produit d’une collectivité qui parle en nous. Que l’influence des ancêtres soit permanente, et les fils seront énergiques et droits, la nation une. » (Barrès) ; « Quarante millions d’hommes vivants, soit, mais un milliard d’hommes morts. La vraie assise, la voilà. » (Maurras).
Mais la terre a aussi son importance : « Le terroir nous parle et collabore à notre conscience nationale, aussi bien que les morts. C’est même lui qui donne à leur action sa pleine efficacité. Les ancêtres ne nous transmettent intégralement l’héritage accumulé de leurs âmes que par la permanence de l’action terrienne. » (Barrès). C’est pourquoi « Naître en France et de vieux sang français, alors même qu’on y procède du dernier des déshérités, c’est encore naître possesseur d’un capital immense et d’un privilège sacré. C’est porter avec soi, en soi, un titre d’héritage. » (Maurras). Par conséquent, « pour permettre à la conscience d’un pays tel que la France de se dégager, il faut raciner les individus dans la terre et dans les morts », leur faire retrouver « la voix du sang et l’instinct du terroir », selon les termes de Maurice Barrès.
Voilà un enseignement basé sur le réel car, il faut toujours le rappeler, la grâce ne supprime pas la nature mais la perfectionne : « le catholicisme n’a pas mission de rompre des liens que la Providence et la nature ont si soigneusement noués, multipliés et combinés. Il ne se propose pas de déraciner l’homme et de le séquestrer de la nature », « les peuples se différencient entre eux comme les parties de l’univers qu’ils habitent. C’est une nécessité, c’est une donnée de fait. Elle est prévue et voulue par le Maître de la vie ; elle a donc ses raisons d’être, puisqu’Il a ses vues et ses desseins », « le nationalisme naît au sein d’un groupe de la prise de conscience de ce fait » (père Louis Lachance, OP).
Le troisième terme est celui qui perfectionne ces réalités : la Chrétienté. Il ne s’agit pas, contrairement à ce que l’on croit souvent, d’une simple référence à l’unité spirituelle de l’Europe médiévale, il s’agit de l’objectif que doit avoir pour lui-même et pour la société chaque catholique : « Omnia instaurare in Christo », selon la formule de saint Paul reprise par saint Pie X, tout instaurer dans le Christ. Comme l’expliquait Pie XI dans son encyclique Quas primas : « il n’y a lieu de faire aucune différence entre les individus, les familles et les États ; car les hommes ne sont pas moins soumis à l’autorité du Christ dans leur vie collective que dans leur vie privée. Il est l’unique source du salut, de celui des sociétés comme de celui des individus ». Toute notre vie personnelle comme tous les aspects de la vie de la société doivent impérativement être placés sous le regard de Notre Seigneur Jésus-Christ, le Christ-Roi. C’est cela, la Chrétienté.
Le Sol, le Sang et le Ciel : ce sont les réalités sur lesquelles doit être basé tout nationalisme authentique. En dehors d’elles, il n’y a point de salut pour les nations.
— Quentin Douté, Secrétaire général du Mouvement National-Catholique, 30 juillet 2025
🛎 Sentence par KO
Le Mal n'est qu'une absence de Bien, il n'a pas d'existence ni de légitimité par lui et en lui !
Ô lecteur, laissez là vos chimères, les bavardages de comptoir, les chefs de gare possédés, les « RÉVÉLATION » en carton de M. Pierre Hillard qui ne nourrissent que l’orgueil général et individuel.
L’heure n’est point à ressasser les théories folles d’hier, mais à servir, car chaque jour perdu alimente vos remords futurs.
Le bien se répand par sa nature même ? Alors répands-le ! Priez avec ferveur, méditez avec rigueur, puis descendez dans l’arène.
Car ce monde ne manque pas de commentateurs ; il manque de combattants. Deviens de ceux-là, avant qu’un jour, face au Divin Maître, tu n’aies à murmurer, trop tard : « J’ai su, mais je n’ai rien fait. »
« L’heure vient où, pour sauver le monde, il faudra la poignée de héros et de saints qui feront la Reconquête. »
— Léon Degrelle, Les Âmes qui brûlent, chap. XXXII « Flottille d’âmes » (éd. diverses ; texte intégral en ligne) (Internet Archive)Prie. Étudie. Agis. La Cité attend ses bâtisseurs ; ne sois pas du nombre des retardataires faiblards
📋 Trois tableaux récapitulatifs
— Programme d’hygiène intellectuelle et civique
Objectif Action concrète Assainir le regard Limiter le temps passé sur les « théories choc » ; lire une enquête universitaire fouillée avant toute conclusion. Servir localement Rejoindre une association de quartier : aide scolaire, maraude, défense du patrimoine. Former le jugement Étudier chaque mois un texte de doctrine sociale (p. ex. Caritas in Veritate), puis en débattre en petit groupe. Informer avec justice Sur les réseaux, citer ses sources, distinguer fait avéré, hypothèse et opinion personnelle. Plaider pour le bien commun Interpeller les élus sur la priorité des budgets : santé, logement, protection de la vie naissante.
— Chaîne ininterrompue de saints “orants-militants”
Siècle Saint Parole-clé Sens XIVᵉ Catherine de Sienne « Si vous êtes ce que vous devez être, vous mettrez le feu au monde entier » (wist.info) La sainteté personnelle comme levier d’incendie apostolique. XVIᵉ Ignace de Loyola « Priez comme si tout dépendait de Dieu, agissez comme si tout dépendait de vous » (maxime reçue) Synergie confiance-initiative : la contemplatio in actione. XVIᵉ François Xavier « Ne pas évangéliser, c’est mettre son salut en péril » (Word on Fire) Zèle missionnaire jusqu’à l’extrême-Orient. XIXᵉ Don Bosco « Il ne suffit pas d’aimer les jeunes, ils doivent savoir qu’ils sont aimés » Charité pédagogique : prière + action éducative. XXᵉ Josémaria Escrivá « Que ton travail soit prière continuelle » Sanctifier le quotidien, diffuser la foi par la compétence. Tous proclament la même équation : oraison + action = fécondité évangélique.
— Révisionnisme : grandeur scientifique… et périls spirituels
Aspect légitime Valorisation Risque dérivé Révision historique Toute science humaine se corrige à la lumière de nouvelles sources : cf. datation par WAXS du Saint-Suaire qui relance le débat et l’ancre possiblement au Ier siècle (MDPI) Sauter du doute méthodique au scepticisme systématique qui finit par nier l’évidence. Révision politique (Bernstein) Le « révisionnisme » social-démocrate de la fin XIXᵉ interroge la doctrine marxiste et ouvre la voie au pluralisme parlementaire (Wikipédia) Relativiser toutes convictions jusqu’au cynisme opportuniste. Révision théologique (libéralisme) Examen critique des sources bibliques face aux découvertes scientifiques (Wikipédia) Glissement vers un « doute sur tout » qui finit par “réviser” aussi les dogmes révélés. Négationnisme ≠ révisionnisme : l’historien sérieux affine, il ne détruit pas ; la négation permanente falsifie ou écarte les faits pour servir une idéologie antiraciste.
Ledit révisionniste Jurgen Graf lui, par exemple, affirme scandaleusement dans son Holocauste au scanner que le Linceul de Turin est un faux…!
📚 Pour approfondir
- livres rares gratuits en PDF : HistoireEbook, Dissibooks, FreePDF
- Actes des Apôtres LaborEtFIdes
- Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique (II-II, qq. 167, 188) – Nouvelle Aventure
- Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Lettre 201 – [Œuvres complètes, Cerf, 2001]
- X-ray Dating of the Turin Shroud – MDPI
- Doctrine sociale de l’Église – Compendium du Vatican
- La Tragédie des Allemands des Sudètes, trad. Claude Martin, Saint-Genis-Laval, Akribeia, 14 décembre 2009, 112 p., ISBN 978-2-913612-38-9. Cultura
- La Paix la plus terrifiante de l’Histoire (recueil d’articles de 1946, titre original History’s Most Terrifying Peace), trad. Claude Martin, Saint-Genis-Laval, Akribeia, 15 mai 2014, 188 p., ISBN 978-2-913612-49-5. Librairie Mollat Bordeaux
- La ligue Saint-Amédée Telegram
🎙️ Capsule audio de notre Antenna
💸 Soutenir l’œuvre & appel Tipeee
💬 Rejoindre la communauté active via le canal TelegramLa Rédaction
🥊 Nos articles de la Straße
Comparer hommes et civilisations de son temps à l’aune de l’Antiquité gréco-romaine
Rôle de Denys l’Aréopagite dans la Renaissance italienne
De qui une société fait-elle ses héros : artistes-chanteurs dégénérés, ou héros et saints ?
Cirque circoncis, liaries, euthanasie, secret de confession — Oremus podcast (juin 2025)
Que penser du complotisme ambiant ?
Duplessis, Arcand, Action canadienne, Révolution tranquille, Trudeau : anatomie d’une dépossession programmée du Canada français
Débat sur le catholicisme : Reynouard face à l’abbé Zins (live)
Réaction de la Saint-Barthélemy : massacre ou victoire sacrée ?
Manifeste : Foi, Nation, Autorité — Pères, Prêtres, Actions
Renaissance et fascismes : une même incompréhension devant raison humaine et ordre chrétien
Girolamo Savonarole : dénonciateur de la Renaissance emporté par sa fougue
Mgr Rangel à Campos, sacré par la FSSPX en 1991 : quand Mgr Tissier de Mallerais sacra un évêque, mais lequel se rallia à la néo-Rome une décennie plus tard (Le sel de la terre)
Quand mon père soutenait Robert Faurisson lors de ses années universitaires
Léon XIII et le cardinal Pie : contre surnaturalisme
Dernières publications : Tempête du mois sous la croix — MNC
Fascisme et national-socialisme : modèles français exportés ou influences étrangères ?
Succession véritable : dévolution de l’autorité en cas d’ambiguïté et unité doctrinale de la Tradition
Pourquoi l’Italie a-t-elle réellement envahi la Grèce en 1940 ? — Ugo
Nos “shorts” YouTube : escarmouches politiques et joutes théologiques au Tradistan et à Natioland
Lettre à quelques évêques à Mémoire (1983) — abbés Lucien et de Blignières, Mgr Guérard des Lauriers
En quoi le catholique argentin Nimio de Anquín se distingua-t-il — thomiste, révolutionnaire-conservateur et pro-fasciste ?
De Montini (Paul VI) à Wojtyla (Jean-Paul II) : la messe dominicale anticipée du samedi soir
Le gauchisme, ce rejeton 2.0 difforme du communisme — Vladimir Ilitch Lénine
Révolution rouge : utopie de Mai 68, néo-Rooseveltisme et ministres arc-en-ciel de l’Occident 2.0
1962 et ses suites : aux origines préventives du constat Sede vacante — les combats du père Saenz y Arriaga
Très bon auteur, très mauvais éditeur ? Abbé Francesco Ricossa (Sodalitium) vs Bruno Saglio (ESR)
Pourquoi mourir pour Staline ? — pamphlet de John Amery et la droite russe « collaborationniste »
Bismarck, révolution conservatrice & national-socialisme : progrès technique d’avenir mais morale ancienne
Éloge de la troisième voie incisive
Du temps de Notre Seigneur, puis des Squadristes italiens ? 𝔇ans la mitraille des ruines : la troisième voie patriotique italienne et universellement chrétienne
La juridiction de l’Église sur la Cité
Foi, mœurs, alliances et pouvoir — la relation entre Église et gouvernements de saint Pierre à Pie XII : panorama et autorités

17 commentaires
Réagissez à cet article !