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Publié le par Florian Rouanet
🕍 Histoire d'un renversement doctrinal : le Vatican moderniste et ledit État hébreu 🤝
⁂ Arène diplomatique vaticano-israélienne
Ô lecteur zélé, tenez-vous ferme, car nous pénétrons ici les galeries d’un conciliabule où l’encens d’Amazonie tourna à la courbette et au baume diplomatique. Au Vatican, des années 1964 à 1994, ce dessein prend honteusement forme.
Rome, d’antan colonne inébranlable du dogme, s’engagea dans une danse hésitante aux abords d’une alliance décrite pourtant comme abrogée depuis le Calvaire. Voici l’itinéraire, année par année, d’une lente « reconversion politico-religieuse » de la Rome moderniste à la reconnaissance du sionisme d’État.
À rebours de saint Pie X contre Herzl, tous les jalons diplomatiques et idéologiques marquant la reconnaissance officielle d’Israël par le « siège Ikea Vatican II » sont ici consignés, accompagnés d’une lecture critique selon la Tradition catholique.
Antenna I.O. Vox Frequencia

☧ (((Lexique ?)))
ALLIANCE : Union sacrée, contractée entre Dieu et un peuple élu. L’Ancienne, fondée sur Moïse, fut (grand) remplacée selon l’enseignement traditionnel, par la Nouvelle scellée dans le Sang du Christ.
RECONNAISSANCE DIPLOMATIQUE : Acte par lequel un État reconnaît formellement l’existence et la légitimité d’un autre État dans le monde.
TRAHISON DU MAGISTÈRE ENSEIGNANT : Abandon, altération ou négation publique, par ceux qui prétendent occuper le Siège de Pierre, de l’enseignement doctrinal immuable confié par le Christ à Son Église ; elle s’entend comme une rupture manifeste avec la Tradition apostolique, équivalant à un manquement grave, une apostasie.
☩ Ancienne école tranchante
« [Condamne] la profanation des édifices sacrés, des saintes images et des maisons de bienfaisance, ainsi que la destruction de pacifiques couvents des communautés religieuses », et le traitement infligé au peuple palestinien : « de très nombreux réfugiés de tout âge et de toute condition qui ont été refoulés par cette désastreuse guerre, dans des régions étrangères où, dans des camps de rassemblement, ils mènent une vie d’exilés, exposés à la misère, aux maladies contagieuses et à toutes sortes de dangers. […] la situation de ces exilés est si incertaine et si précaire, qu’elle ne peut se prolonger plus longtemps. Aussi, en même temps que Nous exhortons et encourageons tous les grands et nobles cœurs à aider de toutes leurs forces ces expatriés, en proie au chagrin et à la misère, Nous adressons également un pressant appel à ceux qui en ont la responsabilité, pour que justice soit rendue à tous ceux qui, chassés loin de leurs foyers par le tourbillon de la guerre, ne désirent rien tant que de mener à nouveau une vie paisible. » Il ajoute : « Nous avons déjà affirmé solennellement dans Notre Lettre encyclique In Multiplicibus qu’il est tout à fait opportun de donner à Jérusalem et à ses environs, où se trouvent les vénérables souvenirs de la vie et de la mort du Sauveur, un régime établi et garanti par le droit international, régime qui, dans les circonstances présentes, paraît assurer d’une façon plus convenable et plus appropriée la protection de ces souvenirs sacrés. »
— Pie XII, encyclique Redemptoris nostri (15 avril 1949).
« Nous ne pouvons pas soutenir ce mouvement. Nous ne pourrons pas empêcher les Juifs d’aller à Jérusalem, mais nous ne pouvons en aucun cas soutenir cela. Même si elle n’a pas toujours été sainte, la terre de Jérusalem a été sanctifiée par la vie de Jésus-Christ. En tant que chef de l’Église, je ne peux pas vous dire autre chose. Les Juifs n’ont pas reconnu Notre Seigneur, c’est pourquoi nous ne pouvons pas reconnaître le peuple juif. […] Deux cas peuvent se présenter. Ou bien les Juifs restent fidèles à leur croyance et continuent d’attendre le Messie, qui pour nous est déjà venu. Dans ce cas, ils nient la divinité de Jésus, et nous ne pouvons rien faire pour eux. Ou bien ils vont là-bas sans aucune religion, et dans ce cas-là nous pouvons encore moins les soutenir. La religion juive a été remplacée par la doctrine du Christ, et dès lors nous ne pouvons plus reconnaître son existence. Les Juifs, qui auraient dû être les premiers à reconnaître Jésus-Christ, ne l’ont pas fait jusqu’à ce jour. […] Ainsi, si vous allez en Palestine et si vous y installez votre peuple, nous préparerons des églises et des prêtres pour vous baptiser tous. »
— Saint Pie X, propos rapportés dans le Journal de Theodor Herzl, en 1904.
Σ Plan d’attaque par manche
- 📜 1964-1984 : Premiers pas d’un dit aggiornamento
- 🕍 1993-1994 : La reconnaissance officielle d’Israël
- 🗣️ Post-1994 : Discours, pèlerinages et accords
- ⚔️ Objections dites traditionalistes : alliance bivalente
📜 I. 1964-1984 : Premiers pas d’un dit aggiornamento
Tout débuta sous le néo-pontificat de Montini, alias Paul VI, pionnier du syncrétisme conciliabulaire. En janvier 1964, il se rendait en Terre Sainte. Il salua le « Peuple de l’Alliance » dans des termes empreints trahissant déjà une ouverture inédite au judaïsme ancien ou historique, en rupture d’avec la Tradition catholique qui ne reconnaissait plus cette alliance ancienne, ni le sionisme politique comme valide, et ce, depuis l’accomplissement de la Rédemption par Notre Seigneur.
Puis vint, le 28 octobre 1965, Nostra Aetate, où Vatican d’eux posa des fondations œcuméniques de ce « rapprochement ». Le § 4 du texte, invoquant la lettre de saint Paul aux Romains (11,29), affirma que les Juifs demeurent « très chers à Dieu », amorçant une relecture innovatrice et hétérodoxe du rapport entre l’Église et l’ancien Israël.
Peu avant, la prétendue constitution Lumen Gentium (21 novembre 1964), au § 16, réitérait cette considération, affirmant que le peuple juif « reste aimé » en raison de l’élection des Pères premiers. Cette insistance sur une « continuité mystérieuse » de l’Ancienne alliance éveille, depuis lors, maintes objections chez les défenseurs de la vraie Foi.
Enfin, en 1974, Paul VI créait une Commission pour les relations religieuses avec le Judaïsme, organe chargé de développer de mythiques rapports judéo-chrétiens, à la fois distinct et rattaché à « l’Unité des chrétiens », ce qui n’est point un hasard ni fortuit…
🕍 II. 1993-1994 : La reconnaissance officielle d’Israël
Wojtyla alias Jean-Paul II depuis 1978, cet autre prodige de la modernité décadente, donna l’élan décisif. Le 29 juillet 1992, le « Saint-Siège » (droit international) et Israël instaurèrent une Commission bilatérale permanente. L’objectif était clair : poser les bases juridiques d’une reconnaissance étatique formelle.
Le 16 janvier 1993, dans son discours au Corps diplomatique, Jean-Paul II annonça de façon à peine voilée l’imminence d’un accord avec Israël. Le 30 décembre 1993, l’Accord fondamental fut signé à Jérusalem. L’Église reconnaissait de jure l’État d’Israël, qui, en retour, disait reconnaître la personnalité juridique de « l’Église catholique » sur son sol.
Le 10 mars 1994, l’accord entrait en vigueur. Quelques temps après, le 19 janvier 1995, s’ouvraient officiellement la « nonciature apostolique » à Tel-Aviv et l’ambassade israélienne auprès du Vatican. Dès le 15 juin 1994, les relations diplomatiques étaient pleinement établies, officialisées.
Le 29 septembre 1994, Jean-Paul II reçut le premier ambassadeur israélien, Shmuel Hadas. Le souverain vaticanais déclara alors que l’Accord signé traçait « un chemin de coopération ». Ainsi s’achevait une longue marche moderniste vers l’officialisation, sans retour, d’un revirement diplomatique aux conséquences doctrinales, morales et religieuses graves — comme sur moult autres sujets du reste !
🗣️ III. Post-1994 : Discours, pèlerinages et accords
Le 2 novembre 1997, un nouvel accord — le Legal Personality Agreement — fut signé. Israël s’engageait à reconnaître juridiquement les entités catholiques. Ce texte consolidait les intérêts matériels de l’Église dans les territoires sous souveraineté israélienne.
En mars 2000, le même Jean-Paul II entreprit un pèlerinage historique : visite au Yad Vashem — commenté par Léon Degrelle ! — prière au Mur côté occidental, où il inséra un billet de repentance dans les pierres antiques. Ce fut un acte de traitrise symbolique puissant, scellant une reconnaissance spirituelle et mémorielle de l’Holocauste comme événement « fondant » ce pseudo-dialogue judéo-chrétien contemporain.
Le 11 mai 2009, Ratzinger alias Benoît XVI — réputation de conservateur ou non… —, poursuivit dans la même veine : hommage aux victimes de la Shoah à l’aéroport Ben-Gourion, rappel de relations cordiales ou amicales, réitération de la « condamnation de l’antisémitisme ».
Enfin, en 2019, Rome et Tel-Aviv célébrèrent le 25ᵉ anniversaire de leurs relations diplomatiques. Une apothéose politique pour un processus amorcé sous le traitre pro-rouge Montini Paul VI.
⚔️ IV. Objections dites traditionalistes : alliance bivalente
- Les textes de Nostra Aetate et Lumen Gentium prétendent introduire une théologie ambiguë, équivoque, fausse, où l’Ancienne Alliance, bien que remplacée selon la Tradition, semblerait subsister, voire conserver une valeur salvifique.
- L’inénarrable Jean-Paul II, encore lui, déclara à Mayence (1980) que l’Ancienne Alliance « n’a jamais été dénoncée par Dieu ». À Rome (1986), il nomma derechef les Juifs « nos frères aînés ».
- En 2013, Bergoglio alias François allait plus loin encore dans Evangelii Gaudium, affirmant que « l’Alliance avec Dieu n’a jamais été révoquée ».
Les objections des catholiques traditionalistes qu’ils soient Sede vacante ou non, s’articulent ainsi à raison :
- Contradiction avec la doctrine de la théologie de la substitution (abbé Rioult) : l’Église comme nouvel Israël, céleste, accomplissement — un double achèvement ! — et non juxtaposition.
- Affaiblissement de la mission évangélique : si l’Ancienne Alliance sauve encore, à quoi bon annoncer le Christ, à quoi bon se proclamer encore catholique ?
- Inversion de la typologie biblique : en nommant les Juifs « frères aînés », on relègue l’Église à un rôle cadet, secondaire, soumis ?
Ladite Rome postconciliaire, dans sa recherche d’unité interreligieuse, a troqué la clarté doctrinale pour un brin de diplomatie sans force ni autonomie.
🛎 Sentence par KO
En dépit et derrière le doux visage d’une rhétorique bisounours fraternelle, ces actes manifestent une inflexion « théologique et diplomatique » inédite, traîtresse.
La Rome moderniste a reconnu l’État d’Israël, et non comme entité géopolitique neutre, mais comme prolongement du « Peuple de l’Alliance » — ce qui entre en contradiction avec la doctrine catholique.
Ces néo-papes post-Vatican II, sous le couvert de la « réconciliation » et même pas dans « l’égalité », ont intégré dans leur « enseignement » une théologie de l’Ancienne Alliance non révoquée, au mépris de la clarté foi antérieure, foi de toujours.
Mais aussi, sentences par auto-KO :
François – Evangelii Gaudium, § 247-249 (24 novembre 2013) « Un regard très spécial s’adresse au peuple juif, dont l’Alliance avec Dieu n’a jamais été révoquée, parce que “les dons et les appels de Dieu sont sans repentance” (Rm 11, 29)… Dieu continue à œuvrer dans le peuple de la première Alliance… » — Exhortation apostolique Evangelii Gaudium, § 247-249. (Vatican)
4-6 janvier 1964 — Discours de Paul VI « Au Peuple de l’Alliance » « …Nous voudrions que Nos premiers mots exprimassent toute l’émotion que Nous éprouvons en foulant de Nos pas cette Terre où vécurent jadis les Patriarches… Nous y incluons volontiers les fils du “peuple de l’Alliance”, dont Nous ne saurions oublier le rôle dans l’histoire religieuse de l’humanité.» — Paul VI, Discours au Peuple de l’Alliance, Jérusalem, 5 janvier 1964, A.A.S. 56 (1964) 165-166. (Vatican)
28 octobre 1965 — Déclaration Nostra Aetate (§ 4)
« L’Église… déplore les haines, les persécutions et les manifestations d’antisémitisme qui, quels que soient leur époque et leurs auteurs, ont été dirigées contre les Juifs.»
— Concile Vatican II, Déclaration Nostra Aetate, § 4, 28 octobre 1965. https://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_decl_19651028_nostra-aetate_fr.html22 octobre 1974 — Création de la Commission pour les relations religieuses avec le Judaïsme
« Le 22 octobre 1974, le Pape Paul VI créait une Commission pour les relations religieuses avec le Judaïsme, organisme distinct mais étroitement lié au Conseil pontifical pour l’Unité des chrétiens.»
— Présentation institutionnelle du CPPUC, Vatican. (Vatican)
20 avril 1984 — Lettre apostolique Redemptionis Anno
« Sur le peuple juif, qui vit dans l’État d’Israël… nous devons invoquer la sécurité désirée et la juste tranquillité, qui est la prérogative de toute nation.»
— Saint Jean-Paul II, Redemptionis Anno, 20 avril 1984, § 18. https://relationsjudaisme.catholique.fr/wp-content/uploads/sites/19/2022/11/1984.04.20-Lettre-apostolique-Redemptionis-Anno-3.pdf
29 juillet 1992 — Installation de la Commission bilatérale permanente
« Having decided on 29 July 1992 to establish a “Bilateral Permanent Working Commission”, in order to study and define together issues of common interest, and in view of normalizing their relations…»
— Fundamental Agreement, Préambule. https://www.vatican.va/roman_curia/secretariat_state/archivio/documents/rc_seg-st_19931230_santa-sede-israele_en.html
16 janvier 1993 — Discours de Jean-Paul II au Corps diplomatique
« …j’espère que les circonstances permettront à d’autres pays de rejoindre ceux qui sont ici représentés : je pense, entre autres, à la Chine et au Viêt-Nam, à Israël et à la Jordanie…»
— Jean-Paul II, Discours au Corps diplomatique, 16 janvier 1993, § 1. https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/speeches/1993/january/documents/hf_jp-ii_spe_19930116_corpo-diplomatico.html
30 décembre 1993 — Signature de l’Accord fondamental
« Signed in Jerusalem, this thirtieth day of the month of December, in the year 1993…»
— Fundamental Agreement between the Holy See and the State of Israel, formule de souscription. https://www.vatican.va/roman_curia/secretariat_state/archivio/documents/rc_seg-st_19931230_santa-sede-israele_en.html
29 septembre 1994 — Première Ambassade d’Israël auprès du Saint-Siège
« …les relations diplomatiques récemment établies sont ainsi rendues effectives… en application de l’Accord fondamental signé le 30 décembre 1993 à Jérusalem.»
— Jean-Paul II, Discours au premier Ambassadeur d’Israël, 29 septembre 1994, § 1. (Vatican)
10 novembre 1997 — Legal Personality Agreement
« The State of Israel agrees to assure full effect in Israeli law to the legal personality of the Catholic Church itself.»
— Legal Personality Agreement between Israel and the Holy See, Jérusalem, 10 novembre 1997, art. 2.
(PalQuest)
23 mars 2000 — Allocution de Jean-Paul II à Yad Vashem
« …la Catholic Church… est profondément attristée par la haine, les actes de persécution et les manifestations d’antisémitisme dirigés contre les Juifs…»
— Jean-Paul II, Discours à Yad Vashem, 23 mars 2000, § 3. https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/en/travels/2000/documents/hf_jp-ii_spe_20000323_yad-vashem-mausoleum.html
26 mars 2000 — Prière au Mur occidental
« …nous désirons nous engager à une fraternité authentique avec le peuple de l’Alliance.»
— Jean-Paul II, Prière au Mur occidental, 26 mars 2000. https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/en/travels/2000/documents/hf_jp-ii_spe_20000326_jerusalem-prayer.html
11 mai 2009 — Discours de Benoît XVI à l’aéroport Ben-Gourion
« …It is right and fitting that… I will have the opportunity to honor the memory of the six million Jewish victims of the Shoah… Sadly, antisemitism continues to rear its ugly head in many parts of the world. This is totally unacceptable.»
— Benoît XVI, Adresse de bienvenue, Tel-Aviv, 11 mai 2009, § 5-6. https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/en/speeches/2009/may/documents/hf_ben-xvi_spe_20090511_welcome-tel-aviv.html
19 janvier 2019 — XXVᵉ anniversaire des relations diplomatiques
« Vingt-cinq ans ont écoulé depuis l’établissement des relations diplomatiques… un temps de compréhension mutuelle, de confiance et d’amitié entre le Saint-Siège et Israël.»
— Bernardito Auza, Allocution commémorative, Université Fordham, 19 janvier 2019. https://holyseemission.org/contents/statements/5d0d36923d44d.php
Fort de ces textes, l’on voit se dessiner, depuis la prière fervente de Paul VI jusqu’aux commémorations récentes, un arc continu d’approfondissement théologique, de repentir exprimé et de maturation diplomatique : autant d’étapes majeures—conjuguant doctrine, dialogue et droit—qui ont scellé, entre l’Église et Israël, une relation désormais placée sous le signe de la reconnaissance mutuelle et de la lutte résolue contre tout antisémitisme.
29 septembre 1994 — Présentation des Lettres de créance de S. E. Shmuel Hadas
« L’étude de diverses questions bilatérales se poursuit, ainsi qu’en a disposé l’Accord du 30 décembre dernier en instituant deux sous-commissions qui devraient permettre d’avancer en commun sur la voie d’une collaboration fondée sur des bases solides. »
— Jean-Paul II, Discours au premier Ambassadeur de l’État d’Israël près le Saint-Siège, 29 septembre 1994. (Vatican)
23 mars 2000 — Allocution à Yad Vashem
« En tant qu’Évêque de Rome et Successeur de l’Apôtre Pierre, j’assure le peuple juif que l’Église catholique, motivée par la loi évangélique de la vérité et de l’amour, est profondément attristée par la haine, les actes de persécution et les manifestations d’antisémitisme exprimées contre les juifs par des chrétiens en tous temps et en tous lieux. L’Église refuse toute forme de racisme comme une négation de l’image du Créateur intrinsèque à tout être humain… Construisons un avenir nouveau dans lequel il n’y ait plus de sentiments antijuifs parmi les chrétiens ni de sentiments antichrétiens parmi les juifs, mais plutôt le respect réciproque requis de ceux qui adorent l’unique Créateur et Seigneur. »
— Jean-Paul II, Visite au Mausolée de Yad Vashem, 23 mars 2000. (Vatican)
11 mai 2009 — Cérémonie de bienvenue à l’aéroport Ben-Gourion
« Il est juste et opportun que, pendant mon séjour en Israël, je puisse avoir la possibilité d’honorer la mémoire des six millions de Juifs victimes de la Shoah, et de prier pour que l’humanité ne soit plus jamais témoin d’un crime d’une telle ampleur… Tous les efforts doivent être faits pour combattre l’antisémitisme où qu’il se manifeste. »
— Benoît XVI, Discours de bienvenue, Tel-Aviv, 11 mai 2009. (Vatican)
19 janvier 2019 — XXVᵉ anniversaire de l’ouverture des missions diplomatiques
» Vingt-cinq ans se sont écoulés depuis l’établissement des relations diplomatiques entre l’État d’Israël et le Saint-Siège. Le 19 janvier 1994, la nonciature apostolique en Israël et l’ambassade d’Israël auprès du Saint-Siège ont été créées… Ce fut une période d’approfondissement de la compréhension mutuelle, de la confiance, de l’amitié et de la coopération entre le Saint-Siège et Israël. «
– Mgr Bernardito Auza, Les accords Vatican-Israël : 25 Years of Progress and Challenge, Fordham University, 19 juin 2019 (commémoration du jubilé). Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
📚 Documents autres pour approfondir
- 22 octobre 1974 — Création de la Commission pour les relations religieuses avec le Judaïsme (Paul VI). (Christian Unity)
- 20 avril 1984 — Lettre apostolique Redemptionis Anno (Jean‑Paul II) sur Jérusalem, plaidant pour un statut international garanti et reconnaissant le droit d’Israël à la sécurité. (ccjr.us)
- 30 décembre 1993 — Signature à Jérusalem de l’Accord fondamental et du Protocole additionnel : reconnaissance mutuelle de jure et engagement d’échanger des ambassadeurs. (Vatican, Gouvernement Israël)
- 10 mars 1994 — Entrée en vigueur de l’Accord fondamental (échange des instruments de ratification). (Wikipedia)
- 19 janvier 1994 — Ouverture de la nonciature apostolique à Tel‑Aviv et de l’Ambassade d’Israël près le Saint‑Siège. (holyseemission.org)
- 15 juin 1994 — Établissement officiel de relations diplomatiques complètes (statuts d’ambassade et de nonciature). (Wikipedia)
- 2 novembre 1997 — Legal Personality Agreement : Israël reconnaît la personnalité juridique des entités catholiques sur son territoire. (PalQuest)
- 19 janvier 2019 — 25ᵉ anniversaire de l’ouverture des missions diplomatiques, marqué par une célébration conjointe à Rome et Tel‑Aviv. (holyseemission.org)
- Jean-Paul II – Rencontre avec la communauté juive de Mayence (17 novembre 1980) « La première dimension de ce dialogue, c’est la rencontre entre le peuple de Dieu de l’Ancienne Alliance, jamais dénoncée par Dieu (cf. Rm 11, 29), et celui de la Nouvelle Alliance… » — Discours à Mayence, n° 3. (Vatican)
- Legal Personality Agreement (1997) : https://www.palquest.org
- Intégralisme organique Telegram : https://t.me/francenatio
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