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Publié le par Florian Rouanet
⚖️ Fortifier l'Europe de demain plutôt qu’une foire d’empoigne, voilà l’axe ; l’ennemi n’est plus le voisin... 🌍 Et les patries européennes sont à l'honneur !
⁂ 𝔄rène du bien commun
ℭher lecteur, si en notre époque on nous sommait d’opter entre l’hostilité fratricide et la résignation, conseil et esprit, il conviendrait de lui répliquer par ce vieux réflexe romain : consilium et animus.
Qu’est-ce que le co-nationalisme ? Non point la dilution des peuples blancs, mais l’art d’ordonner des États voisins au bien universel partagé — une forme impériale renouvelée —, en cessant les duels d’aveugles.Le mot d’ordre « no more brother wars » signifie : priorité à la cohésion interne, aux frontières stables, aux familles solides, à la liberté des corps intermédiaires provinciaux, et à la coopération stratégique — ou collaboration virile — entre nations d’un même horizon historique, et au mieux, philosophique, religieux et civilisationnel.
La France, anomalie heureuse, conserva l’État d’un seul tenant ; d’autres contrées, de la Nouvelle Rome rêvée à la Grèce byzantine et aux marches danubiennes, vécurent d’intermittences et d’agrégats.
Le co-nationalisme n’efface pas les singularités : il les hiérarchise au service d’une paix juste. Quand bien même certains le contesteraient, l’ordre n’est pas un caprice patriotique : il est une condition, un cap, un idéal.📄 Nota bene — L’objectif est politique : souveraineté, paix civile, biens communs.

🎙️ Antenna I.O. Vox Frequencia
☧ 𝔏exique de cogneur
« CO-NATIONALISME, Construction politico-doctrinale qui ordonne la solidarité des nations voisines au bien commun supérieur, sans renier leurs organicités » — néologisme raisonné, cf. CNRTL pour national, commun, solidarité.
« SUBSIDIARITÉ, Principe selon lequel une autorité supérieure n’exerce que ce qu’un échelon inférieur ne peut accomplir » — CNRTL
« SOUVERAINETÉ, Autorité suprême reconnue à l’État sur le territoire et la population » — CNRTL
« BIEN COMMUN, Finalité d’une communauté politique permettant la perfection des personnes et des familles » — CNRTL : bien.
« CORPS INTERMÉDIAIRES, Institutions situées entre la personne et l’État » — CNRTL : corps, institution.ᛟ 𝔄ncienne école éprouvée
Maurice Bardèche
« Le dépassement du nationalisme, seuls les nationalistes peuvent le faire. Car s’il ne se fait pas par eux, il se fera contre eux, et ce sera une catastrophe pour tout le monde. »
— L’Œuf de Christophe Colomb. Lettre à un sénateur d’Amérique (1951), éd. Les Sept Couleurs, 1951, p. 138.Maurice Barrès (Cahiers, vers 1909)
L’expression exacte citée ne se trouve pas dans les Cahiers consultés. Cependant, les archives confirment la pensée barrésienne :core+1
« Je considère que la nationalité française est liée étroitement au catholicisme, qu’elle s’est formée et développée dans une atmosphère catholique et qu’en essayant de détruire, d’arracher de la nation ce catholicisme, si étroitement lié à toutes nos manières de sentir, vous ne pouvez pas prévoir tout ce que vous arracherez. »
— Bulletin officiel de la Ligue de la patrie française, 1er janvier 1907André Gandillon
« Précisons préalablement que nous considérons comme « européen » tout peuple vivant sur le continent eurasiatique et se référant, indépendamment de ses propres origines (celtique, germanique, slave, fïnno-ougrienne etc.), à la civilisation gréco-romaine et au christianisme qui l’a transcendée. Ce vaste ensemble a pour caractéristique majeure d’être constitué d’une multitude de nations et d’États qui, chacun à sa manière, selon son génie propre, ont contribué à l’édifier et à en faire la plus grande civilisation qui ait jamais existé. »
— La France, l’Occident européen et les Europes.Abel Bonnard
« Récusant les schémas simplistes qui assimilent le nationalisme à la droite et le socialisme à la gauche, Abel Bonnard oppose au maurrassisme un nationalisme à dimension européenne. Abel Bonnard, révolutionnaire, considéra toujours que le rôle du Maréchal ne devait constituer qu’une étape, et cela non pas vers une « Révolution nationale » mais vers une « Internationale des nationalismes. »
— Berlin, Hitler et moi, 4e de couverture.Dante Alighieri (De Monarchia, vers 1312-1313)
Citation authentifiée dans le traité politique :5livres+3
« Il incombe à l’empereur la tâche de guider le genre humain vers le bonheur terrestre, au pape celle de le conduire vers le salut éternel. »
— De Monarchia, Livre III, traduction moderne d’après l’édition critiqueAntónio de Oliveira Salazar (Discours, mai 1956)
« L’Europe, par une espèce de lâcheté collective, semble avoir honte de l’œuvre qu’elle a réalisée.(…) Elle a perdu le courage d’affirmer sa supériorité ».
— Discours, 1956.Robert Brasillach (Je suis partout, 24 décembre 1942)
« La raison est sur le vieux cap de l’Europe, d’où partir, il y a trois mille ans, la civilisation blanche. »
— Je suis partout, 24.12.1942.Autres références complémentaires in. Florilège de citations de dépassement des nationalismes
Σ Plan d’attaque par manche
- 🛡️ I. Co-nationalisme : définition, limites, finalité.
- 🧭 II. Géopolitique continentale : continuité étatique et prudence stratégique.
- 💍 III. Jeunesse, mariage, politiques familiales : refonder la cité vivante.
Arrêtons la foire d’empoigne, servons la Grande maison

🛡️ I — Co-nationalisme : définition, limites, finalité
Le co-nationalisme devait se poser comme réponse ordonnée à l’épuisement des rivalités européennes, mais non dans la caricature libéralo-marxiste. Il n’abolirait pas la souveraineté ; il l’articulait. À rebours d’une transition bureaucratique qui dévitalise les patries, il propose autorité, hiérarchie, subsidiarité en interne et solidarité défensive en externe. Le bien commun supérieur y figurait tel un telos: protection des frontières, sécurité juridique, continuité énergétique, primat du travail, de la famille, de l’enracinement.
Concrètement : coopérer pour infrastructures, industries critiques, protection civile et frontières, tout en laissant aux États comme aux églises le mariage, l’école, et la fiscalité familiale.
Trois limites encadraient ce dessein :
- Aucune fusion contrainte inorganique : chaque peuple garde ses us et ses coutumes.
- Aucune idéologie niveleuse : les langues, rites, sexes et traditions demeurent.
- Aucune hostilité au prochain : l’ennemi n’est pas « l’autre européen », mais l’anomie, la démographie déclinante, la dépendance stratégique, les anti-eorpéens.
🧭 II — Géopolitique continentale : continuité étatique et prudence stratégique
Il avait été noté que la France résista, depuis ses Capétiens, à l’éclatement politique, contre les volontés aristocratiques parfois gyrovagues. Cette continuité institutionnelle demeure un trésor. Elle ne doit impliquer nul mépris des voisins ; elle engage au service : fortifier un équilibre continental qui évite le piège destructeur — pour ne pas dire suicidaire ! —, des guerres fratricides.
Il s’agissait de le penser, non en rêve lyrique, mais d’un pragmatisme blanc chrétien : la paix comme ouvrage.
Et, Yvan Benedetti, a constaté ce manque cruciale d’unité avec Forteresse Europe, et notamment sur la moindre frontière régionale à l’Est, afin de savoir qui incarne le mieux la « Nouvelle Rome » entre Russie, Roumanie, Grèce, etc. Il ne faudrait point s’étriper à l’image des cassos — incapable d’unité —. comme nous autres entre français et allemands lors des dernières guerres. Grandissons !
La « Forteresse Europe » au sens noble — pour défendre le droit, les devoirs, préserver la civilisation — requiert trois anneaux, trois ligne directrice :
➖ Préférer l’équilibre des puissances ordonné au bien commun, plutôt qu’une hégémonie unique, intra-conflictuelle à termes.
➖ Frontières claires, traités précis, interdépendances choisies : l’ambiguïté est dangereuse.
➖ Corps intermédiaires transfrontaliers ciblés : académies, chambres techniques, consortiums énergétiques, secours frontaliers.💍 III — Jeunesse, mariage, politiques familiales : refonder la cité vivante
Enfin, ce nœud vital, résiderait dans la jeunesse. Un jeune homme livré au divertissement infini se perdait, gaspillerait son énergie première ; une jeune femme sans espérance de foyer se décourageait, deviendrait inutile, nocive, en même temps que d’être malheureuse.
La femme moderne est paumée oui, mais hélas l’homme aussi. Et si ce dernier se responsabilisait, il ordonnerait une femme à sa vie, au lieu de la jeter après usage hors mariage !
La solution ne serait ni puritanisme ni cynisme, mais engagement clair, réaliste, aimant : mariage envisagé tôt, patrimoine amorcé, communauté soutenante. À l’envers du nihilisme ambiant — qu’il soit pagano-athée ou gauchiste avoué ! —, un rite et des devoirs remettent les pas dans la durée.
Schéma d’action succinct :
- Avant : instruction à la courtoisie l’amitié masculine et à l’économie domestique (collège-lycée).
- Pendant : fiscalité pro-mariage et pro-enfants, dotation logement de départ, contrats d’apprentissage compatibles avec la vie familiale.
- Après : quotient renforcé, retraite maternelle valorisée, tutelle des associations libres, divorce et avortement réprimés.
- Toujours : le mariage, loin d’être une alvéole désuète, fait tenir la Cité par sa base. Il épure l’individu, stabilise l’épargne, amortit l’épreuve.
Bien que la grande comédie actuelle voudrait nous tourner en dérision, la vie familiale et nationale demeurent institut de paix. La jeunesse n’a pas tant besoin d’une moraline à devises creuses que d’institutions et de mouvements fiables qui l’aident à ne point « consommer » la personne — à l’instar d’une poupée Barbie —, mais à honorer la promesse faite.
📄 Post-Scriptum —Les catholiques, eux, s’ils ont parfois moins d’engagement dans la Cité à titre purement politique — en comparaison de gens plus plongés dans la matière… —, force est de constater que : le français est assez amorphe de façon général et que le catholique a aussi déjà sa famille et son travail à tenir — choses énergivores au possible, et pour le Bien de la Cité politique aussi !
☩ 𝔖entence par KO
Depuis le sol héritier de l’empire romain d’Occident, ou encore l’emploi politique de la divine religion catholique, le co-nationalisme propose une solidarité des nations européennes ordonnée au bien commun supérieur. Il refuse la dilution trop fédéraliste ou trop jacobine comme la rivalité stérile et privilégie l’autorité en premier lieu, puis la subsidiarité en réaction. Aussi, la souveraineté et la coopération concrète : sécurité, indépendance énergétique, tissu d’entreprises.
La France, dans ce concert global, forte d’une continuité étatique singulière, peut jouer un rôle charnier : pacifier les rapports de voisinage, clarifier la diplomatie, encourager des corps intermédiaires transfrontaliers. L’axe décisif demeure les foyers patriarcaux de demain : sans mariage honoré — doucement « arrangés » ou non —, sans politiques familiales lisibles, la démographie et la cohésion s’effritent.
Il s’agit d’instituer la paix par la justice, la tempérance sans renier la force : no more brother wars — que ce soient entre ukrainiens et russes ou encore autres —, mais des foyers qui durent, des États qui coopèrent, s’effacent dans la mesure du possible impérial, une civilisation qui persévère. Toutefois, l’ennemi n’est ni la diversité des patries blanches, ni le voisin, mais l’anomie et le vide de sens. Le remède : institutions stables, devoirs clairs, promesse tenue.
Rien ne sert d’insulter le voisin lorsqu’une maison commune menace ruine ; il faut étayer, ordonner, engendrer.
Le co-nationalisme n’est ni fusion indistincte ni fuite devant le politique : c’est une technique de paix au service des familles et des peuples. À œuvre probe, paix durable.À retenir
- Co-nationalisme
- Hiérarchies impériales
- Prudence stratégique
- Les Europes
- Familles
- Subsidiarité
📚 Pour approfondir avec intégralisme organique et plus encore !
- Catholicisme identitaire et paganisme philosophique face à la question de l’enracinement européen
Résumé : Débat transcendance/immanence entre MM. Rouanet et Vorgens ; réflexion sur les racines européennes.Noms premiers d’Europe et d’Occident : l’auguste origine étymologique des patries de l’Ouest
Résumé : Notices historiques et linguistiques, grande synthèse sur les noms fondateurs des pays européens. - Europe franco-allemande, métapolitique et impérialisme catholique : de l’intuition hugolienne aux vérités surnaturelles du cardinal Pie
Résumé : Pour une politique radicalement catholique, française, européenne et occidentale. - La révolution nationale et sociale (catholique et française-européenne) commence par soi-même, et se traduit dans les structures !
Résumé : Appel à la réforme intérieure et formation militante pour l’action collective et vertueuse. - Espace germano-italien, regard vers l’Est, nationalismes et projets de la Grande Europe — Laval, Brasillach, Grasvelli, Bastianini, Daitz, Goebbels
Résumé : Analyse des nationalismes germano-italiens et des projets politiques autour de la « Grande Europe ». - Hegel entre l’Europe, les Amériques catholiques et sa réception partielle chez Joseph Mérel
Résumé : Discussion sur l’influence d’Hegel en Europe et Amériques catholiques, via Joseph Mérel. - Pie XI, Quadragesimo Anno (1931) — subsidiarité, économie sociale.
- Déclaration Schuman (9 mai 1950) — « réalisations concrètes » et solidarité de fait.
- Raymond Aron, Paix et guerre entre les nations (1962) — réalisme de la prudence stratégique.
- Jacques Bainville, Histoire de France (t. X) — continuité étatique et équilibre des puissances.
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