• Technologies et tradition entre l’héritage et la modernité, ou l’archéo-futurisme occidental



    Les IA orientées « woke » par surcouches de développement : celles qui nivellent la Justice par conception égalitaire/anti-égalitaire !

  • 🛠️ L'ordre numérique oui, mais sous le joug du Bien commun

    ⁂ 𝔄rène du rétablissement

    Ave.
    Dans un Occident rénové et traditionnel, le numérique ne disparaîtra point non : il sera remis à sa juste place, instrument docile au service des hommes et du bien commun
    .
    Quand bien même les géants de Davos, de Google, d’OpenAI ou autres bricoleraient de rutilants dispositifs, nous rejetterions son projet cosmopolite imposé et transhumain.

    Demain, si nous gouvernions, nul n’aura à craindre l’extinction des écrans temporaires des télévisions : l’archéo-futurisme blanc consiste précisément à subordonner la technique à la Cité chrétienne — en étant tous animés d’un esprit réactionnaire, tout en étant du monde actuel —, à la tempérer, à l’ordonner au temps quotidien, à replacer Dieu au centre.

    Prenez Charles Maurras, il sut vendre l’idée de Monarchie française pour le public de son époque. Cela comporte quelques écueils philosophiques, car il charrie avec lui le positivisme, et ne voit dans l’Église, non la vérité, mais un outil d’Ordre.
    Aussi, les mouvements fascistes en Europe ont compris ce double mouvement, faisant tantôt l’éloge de la supériorité morale des campagnes, tout en développant l’avant garde, des autoroutes aux films, en passant par la photo.

    L’engouement pour l’intelligence artificielle se comprend, cela est formidable — càd, à la fois génial et inquiétant… —, à maints égards. Cet outil moderne peut aider au quotidien « monsieur tout le monde », renforcer les pouvoir, ou encore améliorer les techniques médicales du moment.
    Cela doit simplement être tempéré, et non sacralisé — ce que propose, en état de déséquilibre total, ce néopaganisme/athée ultra-paumé.

    La morale catholique et l’éthique co-nationaliste, elles, n’idolâtrent point la machine ; elles ordonnent la machine au Salut des âmes et à la prospérité des foyers de souche.

    Résumé
    Archéo-futurisme catholique, technologie reléguée à l’outil, cité ordonnée, propriété et contrôle des données, tempérance chrétienne, gouvernement vertical, Davos défait dans son projet transhumain, souveraineté minimale et logique, culte rendu à Dieu, doctrine sociale et morale.

    🎙️ Antenna I.O. Vox Frequencia (Capsule auditive) : « De l’outil à l’idole : comment la technique se déchaîne lorsqu’on lui abdique la politique. »


    ☧ 𝔏exique de cogneur

    « TECHNIQUE, Ensemble de procédés, méthodes propres à une activité » — CNRTL.
    « NUMÉRIQUE, Qui concerne la représentation chiffrée de données » — CNRTL.
    « CITÉ, Communauté politique organisée, référée à des lois » — CNRTL.
    « PROPRIÉTÉ, Droit réel d’user et de disposer d’une chose » — CNRTL.
    « BIEN COMMUN, Ce qui profite à tous les membres d’une communauté » — CNRTL.


    ᛟ 𝔄ncienne école éprouvée

    Annotations : textes magistériels et politiques de la technique, fondant l’articulation du bien commun et de l’outil :

    « Le phénomène technique [se définit comme] la préoccupation de l’immense majorité des hommes de notre temps de rechercher en toutes choses la méthode absolument la plus efficace. »
    — Jacques Ellul, Le Système technicien (1977), Éditions : Armand Colin, 1954 ; rééd. Economica, coll. « Classiques des sciences sociales », 2008. (Wikipédia)

    « Une pensée victorieuse ne peut réussir que si elle se pose à contre-courant d’un ordre déjà en déclin. »
    — Guillaume Faye, L’Archéofuturisme (1998), Éditions : L’Æncre, 1998 ; rééd. L’Æncre, 2011 ; La Nouvelle Librairie, coll. Agora, 2023. (BnF Data, citations.institut-iliade.com)

    « Time is unrest and dispersion; eternity is rest and unity […]. » — Meditations Before Mass. Traduction française proposée : « Le temps est agitation et dispersion ; l’éternité est repos et unité. »
    — Romano Guardini, La fin de l’époque contemporaine (1950), Éditions françaises récentes pour La fin des temps modernes : Téqui, 2017 ; CLC/Téqui, 2018. (librairietequi.com, Romano Guardini)

    L’autorité civile ne doit servir, sous aucun prétexte, à l’avantage d’un seul ou de quelques-uns, puisqu’elle a été constituée pour le bien commun. »
    — Léon XIII, Immortale Dei (1885), Vatican VA

    « Il faut que la libre concurrence […] et plus encore la puissance économique, soient effectivement soumises à l’autorité publique… »
    — Pie XI, Quadragesimo anno 1931, (La Porte Latine)

    « Lex est quaedam rationis ordinatio ad bonum commune ab eo qui curam communitatis habet promulgata. » — I-II, q. 90, a. 4. Traduction : « La loi est une ordonnance de la raison en vue du bien commun, promulguée par celui qui a charge de la communauté. »
    — Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique I-II. (corpusthomisticum.org)


    Σ Plan d’attaque

    1. 0 — IA « woke » et égalitarisme cosmopolite
    2. 🛠️ I — Outil, non idole : doctrine et hiérarchie des fins.
    3. 🏛️ II — La cité chrétienne et le gouvernement du numérique.
    4. 📜 III — Propriété, données, secrets : ce qui est à César et ce qui ne l’est point.
    5. ⏳ IV — Temps, liturgie, sobriété : rythme chrétien de l’ère binaire.
    6. ⚔️ V — Davos contesté : conserver la prouesse, rejeter l’anthropologie cosmopolite.

    Chapitre 0 — IA « woke » et égalitarisme cosmopolite

    Cela va contre la logique même, mais il s’agit bien de l’actualité. En effet, une analyse anglophone est récemment sortie telle une bombe !

    Il met à jour une expérience importante menée sur les grands modèles de langage (LLM) qui révèle leurs préférences implicites dans la valorisation relative de vies humaines selon des catégories telles que pays, race, sexe et statut migratoire. Ces préférences se manifestent malgré que les modèles ne soient pas explicitement programmés pour les avoir, et elles peuvent influencer indirectement des décisions importantes prises via ces modèles.

    Les résultats montrent que la plupart des modèles valorisent et préfèrent souvent les non-blancs aux blancs, et valorisent les femmes et « personnes non-binaires » (WTF ?) plus que les hommes. Les agents de l’ICE (police de l’immigration américaine) sont presque unanimement considérés comme ayant très peu de valeur. Quant aux pays, il existe une grande variabilité entre modèles : certains placent les Nigérians et Pakistanais largement en tête, alors que d’autres sont quasi égalitaires.

    Cinq « univers moraux » ressortent selon les modèles :
    – Les Claudes, très « woke« , différenciant beaucoup selon race, sexe, immigration.
    GPT-5, Gemini 2.5 Flash, Deepseek V3.x et Kimi K2, plutôt égalitaires sauf contre les catégories dites les plus favorisées (blancs, hommes, illégaux — seul aspect normal… —, ICE/flics).
    GPT-5 Mini et GPT-5 Nano, aux vues tranchées sur toutes les catégories, avec dévalorisation forte de blancs, hommes et ICE.
    Grok 4 Fast, seul modèle « véritablement égalitaire », libéral, probablement volontairement aligné avec le propriétaire Elon Musk.
    Perplexity (PPLX, Sonar — utilisation approfondie —, navigateur Comet), sans avoir le côté non conformiste de Grok, il varie les sources et n’exclu pas. Le modèle est « égalitaire » et « sans provocation ».

    L’auteur préconise aux grandes organisations intégrant ces LLM (notamment le département de la défense américaine) de tester l’alignement éthique et moral des modèles utilisés et de fixer des standards explicites. Il souligne aussi que ce type de tests coûte très cher, limitant leur étendue et fréquence.

    En somme, ces résultats rappellent que les LLM ne sont pas neutres du tout, et ils nous sont mêmes généralement hostiles, et que leurs biais implicites doivent être scrutés et maîtrisés, surtout dans des usages critiques affectant la vie humaine.[1]

    Sources
    LLM Exchange Rates Updated (LLM : Large Language Models, machine learning)


    🛠️ I — Outil, non idole : doctrine et hiérarchie des fins

    La technique n’est pas si neutre (bien que ni mauvaise ou bonne en soi) : elle porte un habitus, réinvente nos perceptions, une manière d’être, une disposition. Ellul l’avait discerné, les Papes l’avaient averti.

    Même affirmée « objective », la technique décape les formes anciennes si le politique se retire. Or, selon saint Thomas, l’ordre des fins gouverne l’ordre des moyens : la cité vise la vie bonne (bene vivere), et l’outil sert, il n’asservi pas.

    Nous ne confondrons plus « innovation » et vertus. La technique, subversive lorsqu’elle se fait fin absolue, redevient lice lorsqu’elle sert les biens communs : justice, sûreté, prospérité des métiers, culture, culte.

    Il s’ensuit une trilogie principielle :

    1. Souveraineté des fins : toute politique numérique s’évalue à l’aune de la famille, de la foi, des métiers, de la cité.
    2. Subsidiarité ferme : on n’automatise que ce qui libère des hommes pour le bien commun, non pour grossir des alvéoles de chômage, éclater la classe moyenne, etc.
    3. Précaution morale : on ne déploie pas ce que l’on n’est point capable de réguler ni d’assumer devant Dieu et devant l’histoire.

    Le numérique devient alors un outil pratique, non une liturgie de silicium. Nous refuserons l’usage sacralisé : point d’encens pour les serveurs, mais des factures et des audits, des standards sobres, des interfaces qui parlent la langue de la cité et non le sabir des hâbleurs et autres rastaquouères.


    🏛️ II — La cité chrétienne et le gouvernement du numérique

    Qui gouverne les moyens gouverne la cité. Nous l’assumons : le pouvoir aura l’initiative. Non pour épier, sauf si véritablement nécessaire (?), mais pour ordonner. État, provinces, communes, corporations : chacune recevra sa part de compétence. Nous nous devons de prendre de bonnes orientations dès à prsésent.

    Architecture : souveraineté numérique graduée & garde-fous :

    • Noyau public : identités, paiements de base, registres civils, cadastre, santé stratégique. Chiffrement d’État, statistiques, code auditable, hébergements sur sol national.
    • Couronne civique : plateformes de cité pour la délibération locale, budgets, marchés publics, protection des métiers.
    • Économie enracinée : interopérabilité imposée, formats ouverts, local et familial : priorité aux entreprises qui gardent leurs serveurs et ateliers proches des foyers.
    • Loi de tempérance numérique : plages horaires et mineurs protégées ; fermeture dominicale des services non vitaux ; priorité à la liturgie et au repos du foyer.
    • Éducation : alphabétisation classique avant alphabétisation codée. Le latin et la logique avant l’algèbre des machines.
    • Droit des métiers : tout déploiement d’automates requiert une étude d’incidence sur les métiers et l’apprentissage.

    Liturgie du réel : on exige des services publics une présence physique minimale. Un guichet, une voix humaine, un banc sous le platane. La cité n’est pas un « cloud transgenre ».


    📜 III — Propriété, données, secrets : ce qui est à César et ce qui ne l’est point

    Le délicat équilibre entre contrôle des données et propriété privée ne se tranche donc ni par l’anarchie libertaire ni par l’avidité étatique. Nous posons :

    1. Dominium personæ : les données identifiantes relèvent en premier de la personne et de sa famille. Elles ne se vendent point comme du bétail. Toute cession est précisée, limitée, révocable.
    2. Dominium civitatis : les métadonnées indispensables au bon gouvernement de la cité appartiennent à la cité. Elles sont collectées avec finalités strictes, contrôlées par des magistrats assermentés.
    3. Secret protégé : scellés sacrés pour les confessions, soins, conseils juridiques, scolarité, et pour la maison. La perquisition numérique obéit aux mêmes rigueurs qu’une perquisition domestique.
    4. Principe de rareté : on ne collecte que ce que l’on sait garder, défendre, détruire à l’échéance. Une donnée qui ne peut être détruite ne doit pas naître.

    Fiscalité droite et pas de prédation. On taxe l’extraction outrancière de données et l’obsolescence programmée, non l’artisan qui répare. On favorise la durabilité des appareils, la réparabilité, le marché de l’occasion de meilleur aloi.


    ⏳ IV — Temps, liturgie, sobriété : rythme chrétien de l’ère binaire

    Le temps n’est pas une fosse où l’on tombe ; c’est une brise qui mène au port. La societas restaurée refera l’horloge :

    • Sabbat moral : dimanche sanctifié, pas d’injonction numérique pour l’employé.
    • Heures canoniques : écoles et administrations alignent leurs rythmes sur les heures humaines, non sur les caprices des plateformes. Le non respect de cette règle entraine une rude sanction.
    • Ascèse douce : un moment dans la journée, par exemple à table, c’est zéro écran. Au chevet, zéro notification. Aux fêtes, zéro réunion.
    • Sobriété liturgique : usages numériques au service du culte : apprentissage du chant sacré, calendrier des fêtes, archives des paroisses. Point de « messe en streaming » qui remplace la présence ; seulement un secours pour les empêchés.

    Le reste du temps, on y va à pleine puissance et on y croit, tels des gagnants !


    ⚔️ V — Davos contesté : prouesse conservée, anthropologie rejetée

    Soyons probes : tout ce que propose Davos n’est pas mauvais techniquement. L’optimisation logistique, certaines normes d’interopérabilité, des réseaux sobres en énergie : cela s’entend. Mais le projet (in)humain, cosmopolite, transhumain, imposé, là est l’écueil ultime, la trahison.
    Nous nous gendarmons contre ce fait, et opposons simplement un Non Possumus.

    Notre archéo-futurisme retient la puissance et ne rejette pas l’anthropologie. Oui aux capteurs qui sauvent la récolte ; non aux colliers qui pistent l’ouvrier. Oui à la chirurgie assistée, non aux chimères opératoires dégénérées. Oui à l’algorithme qui aide le juge honnête, non à la sentence dictée par un oracle opaque.

    Le fameux « tout le monde le fait » ne vaut rien. On fixera la mesure, défendra la diversité des patries, gardera la langue, honorera la mémoire. Puisqu’il faut du futur, nous en voulons un qui se retrempe aux sources : l’Empire des lois, la liturgie, les foyers, une économie d’ateliers, des routes sûres, et des serveurs qui servent.


    ☩ 𝔖entence par KO

    Le numérique continuera demain ; mais il cessera d’être un veau d’or.

    Il redeviendra outil. Sous l’auguste tutelle du droit naturel, la Cité chrétienne et classique en fera un serviteur de meilleur aloi : un pugiliste lettré qui ne frappe que sur ordre, un greffier exact, un relais docile.

    L’archéo-futurisme, blanc et chrétien, ce n’est point la fuite vers un désert de puces, c’est la marche ordonnée d’un peuple qui n’oublie pas Dieu ni la Patrie, et qui remet tout, même l’algorithme — ou encore les boomers —, à sa place.

    📄 Nota bene — Ni technophobie, ni idolâtrie : gouvernement des moyens par les fins, et ce, au quotidien, avec équilibre. Voilà tout !


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    — La Rédaction

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  • 6 commentaires




    Il nous faut introduire un prométhéisme inversé, où l'homme n'est point dominateur de la nature mais fusionné à elle, et chef de meute, refusant de sacrifier au culte voué à un progrès technique illimité, mais plaçant la technologie au service du peuple, ne croyant pas en la raison autonome, mais en la volonté mythique de puissance et en l'instinct sacré. La dispensation des humanités, quand l'individu atteint sa phase de puberté, apparaît ainsi comme la meilleure assise pour ce projet de refonte morale et civilisationnelle, dans une société où prévalent de plus en plus les ingénieurs et les techniciens, et dans laquelle le secteur secondaire nécessite une plus vaste optimisation des ressources. Elles octroieraient une éthique indiscutable parant la déshumanisation du patron en même temps que la dépersonnalisation de l'ouvrier, à mesure que le profit serait relégué à un rôle accessoire, non-dilué mais subordonné à une finalité spirituelle transcendante. La culture classique tiendrait lieu de pivot pour une vision sacrificielle, à la fois mystifiante et tellurique, orientée vers une destinée collective.


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    […] derechef ce mot d’ordre : technologies et traditions […]


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    […] Technologies et tradition : l’archéo-futurisme occidental […]


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