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Publié le par Florian Rouanet
Un trésor linguistique enfin accessible grâce à Assimil
Préambule
Les « grands sachants conspi' » disent tout savoir et prétendent dénoncer la moindre manipulation. Toutefois, ils ne savent même pas aligner dignement une phrase en français et méconnaissent jusque les racines gréco-romaines et aryennes de nos langues.
Cela doit cesser et ils doivent être décrété pour ce qu’ils sont, à savoir : des mythomanes et des incultes ; à plus forte raison, en comparaison de l’élite universitaire de la société chrétienne médiévale !!!L’étude des langues anciennes, dites mortes, en opposition à celles vivantes, selon les gauchistes (quelle horreur !), n’est pas un simple exercice académique : elle constitue un véritable retour aux sources de la civilisation européenne.
Grâce aux méthodes modernes, il est désormais possible de renouer avec ces idiomes fondateurs, et notamment avec le sanskrit, langue indo-européenne (eurasiatique) la plus ancienne encore pratiquée, désormais intégrée au catalogue d’Assimil aux côtés du grec ancien et du latin (antique puis ecclésiastique/medieval/pré-italien).Ce retour en force, bien qu’officieux, des langues classiques, après des décennies d’abandon et de mépris dans l’enseignement, représente une nécessité intellectuelle et culturelle. Car comprendre ces racines linguistiques, c’est saisir une porte d’entrée vers la filiation civilisationnelle qui unit l’Europe à ses racines antiques, depuis l’indo-européen originel jusqu’à la synthèse gréco-romaine qui demeure au cœur de notre héritage culturel.

Sommaire
I. L’importance du sanskrit : la mémoire vivante de l’indo-européen
II. Grec ancien et latin : héritiers de la civilisation méditerranéenne
III. Restaurer l’étude des langues anciennes : un impératif civilisationnel
I. L’importance du sanskrit : la mémoire vivante de l’indo-européen
Le sanskrit est la plus ancienne langue indo-européenne documentée, elle est encore vivante peu ou proue dans des villages d’Inde. Son premier corpus, les hymnes védiques, remonte à 1500 av. J.-C., bien avant l’apparition de la littérature grecque ou latine. Contrairement à d’autres langues antiques éteintes, le sanskrit bénéficie d’un continuum de transmission, notamment grâce aux brahmanes, qui en perpétuent la prononciation et l’usage liturgique.
Rig-Véda (Madala 7 Hymne 86 (extrait, traduit) :
“Ô Varuna, que nous avons pu violer ta loi, jour après jour, Par l’illusion, par l’ignorance, par l’ivresse du désir, Libère-nous de cette faute, ô divin Souverain, Comme un prêtre libère la vache attachée.”
Grâce à la méthode Assimil, il est désormais possible d’apprendre cette langue en bénéficiant d’un enseignement structuré, et sonore, authentique, réalisé par des locuteurs indiens. Ce point est capital : il permet une immersion complète dans une langue qui constitue une des clefs de voûte de la famille indo-européenne et aristocratique de la prime antiquité.
Sur le plan linguistique, le sanskrit offre une fenêtre précieuse sur l’indo-européen originel. Il est souvent plus conservateur que le grec ou le latin :
- En sanskrit : pitar (पितर्) → En latin : pater → En grec ancien : patēr (πατήρ) → En vieux français : pere → En français : père
- En sanskrit : gñā (ज्ञा, « savoir ») → En latin : gnoscere → En grec ancien : gignōskein (γιγνώσκειν) → En français : connaître
L’étude du sanskrit permet ainsi de mieux comprendre l’évolution et la mentalité des langues européennes, et de remonter jusqu’à la matrice originelle.
II. Grec ancien et latin : héritiers de la civilisation méditerranéenne
Si le sanskrit est le témoin le plus ancien de l’indo-européen, le grec ancien et le latin sont les langues qui ont structuré la civilisation européenne.
- Le grec ancien est la langue des premiers textes littéraires européens : L’Iliade et L’Odyssée (vers 800 av. J.-C.), la Théogonie d’Hésiode (vers 700 av. J.-C.), les Odes de Pindare et les poèmes de Théognis (VIᵉ siècle av. J.-C.). Plus qu’un simple idiome, le grec fut la langue du savoir, de la philosophie et des sciences, de Platon à Aristote, de Galien à Euclide.
- Le latin, quant à lui, structura le monde romain et, par extension, tout l’Occident chrétien. Langue du droit, de l’administration et de la liturgie, il survécut à Rome pour devenir la langue de l’Antiquite tardive puis de l’ordre médiéval européen, avant de donner naissance aux langues romanes modernes, dites néolatines. Il donnera le latin médiéval ou latin ecclésiastique puis l’italien moderne.
Assimil, en proposant un apprentissage progressif de ces deux langues fondamentales, permet ainsi de renouer avec l’héritage gréco-romain.
Là encore, des parallèles linguistiques saisissants illustrent la continuité entre l’indo-européen, le grec et le latin :
- En sanskrit : mātṛ (मातृ, « mère ») → En grec ancien : mētēr (μήτηρ) → En latin : mater → En français : mère
- En sanskrit : bhārat (भारत, « royaume ») → En grec ancien : basileia (βασιλεία) → En latin : regnum → En français : royaume
Ces correspondances montrent que les racines de notre civilisation plongent bien au-delà de Rome et d’Athènes, jusqu’à l’indo-européen originel.
III. Restaurer l’étude des langues anciennes : un impératif civilisationnel
L’abandon progressif du latin et du grec ancien dans les universités constitue un dangereux et majeur appauvrissement intellectuel. En négligeant ces langues, on se prive d’un accès direct aux textes fondateurs de notre identité.
Réintroduire le sanskrit, le grec et le latin dans l’enseignement (universitaire et local) permettrait de reconstruire une vision claire de la filiation entre l’Antiquité et notre époque. Ces langues ne sont pas des reliques mortes : elles sont les clefs d’une pensée structurée, porteuse par de bonnes définitions, d’une logique rigoureuse et même d’un rapport au sacré que le monde moderne a largement perdu et oublié.
Les universités indiennes, directement concernées. elles, ont bien compris cet enjeu en maintenant un enseignement du sanskrit. En France, les quelques établissements qui maintiennent encore l’étude du grec et du latin se heurtent souvent à une indifférence généralisée. Pourtant, leur importance dépasse de loin le simple apprentissage linguistique, « asiatique » notamment :
- Comprendre l’évolution des langues européennes : savoir que père, father, pater et pitar viennent d’une même racine indo-européenne change notre regard sur la langue.
- Accéder aux textes originaux : lire L’Iliade, Les Métamorphoses d’Ovide ou les Hymnes védiques dans leur langue première est une expérience incomparable.
- Renouer avec la pensée classique : la logique aristotélicienne, la rhétorique latine et la sagesse védique ne peuvent être pleinement comprises qu’à travers leur langue d’origine (important à savoir, que ce soit pour s’en distancer ou s’en rapprocher !).
Assimil, en intégrant le sanskrit à sa méthode, offre ainsi une passerelle vers cet univers perdu, et redonne aux racines indo-européennes et gréco-latines la place qui leur revient.
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Conclusion
L’ajout du sanskrit au catalogue d’Assimil, aux côtés du grec ancien et du latin, est une avancée précieuse. Cette initiative devrait encourager une réhabilitation des langues anciennes dans l’enseignement, afin que l’Europe puisse retrouver la mémoire de sa filiation en général.
L’étude de cette littérature est bien plus qu’un simple « passe-temps érudit » : elle est une nécessité pour comprendre notre propre héritage. La sagesse védique, la raison grecque et la rigueur latine forment les trois piliers de la pensée européenne. Il appartient aux générations actuelles de les redécouvrir et de les transmettre.
📌 Pour approfondir
📖 À lire :
- Assimil – Le sanskrit, le grec ancien et le latin
- Introduction au sanskrit védique
- Les racines indo-européennes des langues occidentales
🎧 À écouter :
- Mahabharata et Ramayana en sanskrit (version audio disponible)
- Textes d’Homère et d’Hésiode en grec ancien
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La Tour de Babel et l’éclatement des langues par cosmopolitisme
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