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Publié le par Florian Rouanet
⚔️ À l’heure des cardinaux zombies materialiter, nous plaidons la dévolution du pouvoir d’appliquer la Papauté in casu, afin de ressaisir l’unité catholique sur sa racine antique ⚖️
⁂ 𝔄rène du quadrilatère — Ouverture du combat
ℭher lecteur, souffrez que nous bandions les énergies, car voici l’heure de l’épure, où l’on sépare l’or de la giga bouse.
Devant la désolation d’une Chrétienté émiettée, de la Tradition qui se consume en querelles de chapelles, il incombe de rappeler la clef cachée, la plus sûre — la dévolution, selon le Cardinal Cajetan, reçue par Mgr Charles Journet : lorsque l’ambiguïté brouille les électeurs, lorsque l’on ne sait « qui sont les vrais cardinaux » ou « qui est le vrai Pape », la charge « d’appliquer la Papauté à telle personne » revient à ladite Église universelle, « in hypothesi » par ledit Concile général imparfait. Voilà la voie étroite, mais catholique, qui sauve l’unité sans sacrifier au culte des idoles contemporaines.
Nous parlons ici d’une unité d’un meilleur aloi, refusant le statu quo ante la compromission avec la Rome décadente issue de Vatican II. Ratzinger alias Benoît XVI » parla lui‑même de « contre‑Syllabus » et de « corrections ». L’herméneutique dite « de la continuité », mantra de guerre des habiles, prétend panser par sur‑interprétation des textes des contradictions avérées. L’autre fabrique, la thèse de Cassiciacum, laquelle se prend dans ses propres méandres en faisant miroiter, vers la Rome moderniste, des cardinaux qui n’en sont pas et n’en seront jamais. En effet, ces « sédéprivationnistes » rêvent de « pontifes matériels », cardinaux spectraux et conclaves à la lanterne — pareille affliction n’est qu’amphigouri : une procession de « cadavres » pour sauver une « essence dérobée » de l’Église, autant dire un double monument de nullité.
Entre ces deux écueils, nous tracerons la voie catholique romaine : une, dense, sévère, apte à appliquer l’autorité à qui de droit, sans fausseté ni travestissement aucun.Au reste, l’histoire récente nous fournit un écho salubre : Mgr Mark A. Pivarunas, issu de la lignée Thuc par Mgr Carmona, au pays de ces pères mexicains formés à Los Tecos du P. Sáenz y Arriaga, consacra Mgr Daniel L. Dolan (30 novembre 1993) — et proclama, lors de ce sacre, que « nous sommes catholiques romains », ni “Thuc”, ni “Lefebvre”, mais une même Église, une même vocation, un même appel, une seule milice.
Voilà l’augure : rassembler la Tradition, non pour déserter la bataille, mais afin d’ouvrir un front liminaire — un Concilium generale imperfectum (CGI bellarmien) — capable d’élire un digne successeur de Pierre, contre cette maudite vacance prolongée, lorsque lesdites voies ordinaires sont devenues inapplicables — et non attendre le Pape naissant dans les choux, ou bien croire à ceux hautement douteux de la Rome moderniste, ou de Palmar de Troya…📄 Avertissement — Notre propos est celui de rappeler, à la suite des scolastiques — de l’opinion commune des théologiens —, l’économie du salut public de l’Église, non de multiplier des « réponses » ad hoc. Qu’on lise, qu’on médite, qu’on se retrempe : si l’ordre naturel s’écrit en baston, la baston est ici celle des preuves religieuses.

🎙️ Antenna I.O. Vox Frequencia — Capsules audios
☧ 𝔏exique de cogneur — Cordage terminologique
DÉVOLUTION (CNRTL) : « Transmission d’un droit ou d’une charge à une autre autorité, notamment en cas de défaillance des titulaires ordinaires. »
CONCILE (au sens de concile général) : « Assemblée d’évêques délibérant des affaires de l’Église ».
UNIVERSEL,‑ELLE : « Qui s’étend à la totalité ; catholique au sens propre. »
VACANCE (Siège apostolique) : « Absence de titulaire d’une charge ».
TRADITION : « Transmission en ligne continue d’un héritage doctrinal et rituel ».
☩ 𝔄ncienne école éprouvée — Sentences d’autorité
Passons ici en revue quelques citations exposant la « volonté traditionaliste unitaire » de Mgr Pivarunas ; un extrait du livre de référence de Griff Ruby contre Cassiciacum ; ainsi que des passages de la CMRI à propos de l’acceptation théorique d’un « Concile oecuménique imparfait ».
« Vous savez, ce ne sont pas les évêques Thuc ou les évêques Lefebvre, ni les prêtres Thuc ni les prêtres Lefebvre, ni tel groupe ou tel autre – nous sommes catholiques romains !
Ce n’est pas telle société ou telle autre société, ni telle communauté – nous sommes catholiques romains ! Et en tant que tels, nous travaillons ensemble. Nous appartenons à la même Église. »— Mgr Mark A. Pivarunas, sermon de la consécration épiscopale de Mgr Daniel L. Dolan, St. Gertrude the Great (West Chester, Ohio), 30 novembre 1993, vidéo de la cérémonie. extrait vidéo ; sources écrites en langue anglaise : Mgr Dolan Aniversary Day’s, JMJsite, Father Cekada ; attestation secondaire (rappel de l’existence du DVD de la consécration de 1993).
« Il n’existe aucune théorie “sédévacantiste complète” publiée, si ce n’est la guérardienne (et encore, celle-ci n’a pas été publiée dans une langue [autre] que le français, et même en français elle n’a pas été mise en forme systématique ni éditée en un volume, mais elle est parue, au contraire, disséminée au fil des numéros d’une revue).
Et pourtant, on attaque les non-sédévacantistes parce qu’ils n’adoptent pas le “sédévacantisme”. Il suffit de l’énoncer pour que l’absurdité en apparaisse aussitôt. Un homme raisonnable et juste peut-il condamner son prochain pour le fait de refuser d’adhérer à une théorie qui, pour autant qu’il puisse la discerner, [semble] impliquer la négation de l’existence d’une hiérarchie dans l’Église ? Peut-on sérieusement condamner quelqu’un pour ne pas avoir adopté une théorie que personne ne s’est même donné la peine de présenter de façon professionnelle et achevée ? »— John Lane, cité par Griff Ruby, in. Sede Vacante! Part One: Dogmatic Ecclesiology Applied to Our Times, Bloomington (IN), iUniverse, 2017, « Author’s Preface and Protest », p. 22–23 (ISIDORE)
« Pendant une vacance du Siège apostolique, dit Cajetan, l’Église universelle est dans un état imparfait ; elle est comme un corps amputé, non un corps intégral. »
— CMRI, « Quotes from Theologians Supporting the Sedevacantist Position »
« Pendant une vacance du Siège apostolique, ni l’Église ni le Concile ne peuvent contrevenir aux dispositions déjà établies pour déterminer le mode valide d’élection (Cardinal Cajetan, O.P., dans De Comparata, cap. xiii, n° 202). Toutefois, en cas de permission (par exemple si le Pape n’a rien prévu contre), ou en cas d’ambiguïté (par exemple s’il est inconnu qui sont les vrais Cardinaux ou qui est le vrai Pape, comme ce fut le cas au temps du Grand Schisme), le pouvoir « d’appliquer la Papauté à telle ou telle personne » revient à l’Église universelle, l’Église de Dieu. »
— Mgr Mark A. Pivarunas, CMRI, « On the Vacancy of the Apostolic See »
« … par exception et à titre supplétif, ce pouvoir (celui d’élire un pape) revient à l’Église et au Concile, soit par inexistence d’Électeurs cardinaux, soit parce qu’ils sont douteux, soit que l’élection elle-même soit incertaine, comme cela arriva au temps du schisme. »
— CMRI, « Answering the Objections to the Sedevacantist Position » (Cajetan, De Comparatione auctoritatis Papae et Concilii)
Σ Plan d’attaque par manche — Programme et ripostes
📜 I. Unité de l’Église : rassembler la Tradition afin d’en finir avec la désunion mortifère.
🕊️ II. Cibler la vraie paix : retrouver le digne successeur de Pierre, chef visible et autorité incontestable — à Rome ou en exil éventuel, par un concile œcuménique véritable, au mode « imparfait ».
🧭 III. Les mirages : « Ratzinger alias Benoît XVI » et la sur‑interprétation conciliatoire ; « abbé Ricossa » (thèse de Cassiciacum) et les « cardinaux zombies » — réfutation croisée.
⚒️ IV. De l’ancienne tentative d’Assise à la radicalité requise : l’ombre de « Wojtyla alias Jean‑Paul II », l’épisode Lin II, le combat de Mgr Juan José Squetino et de sa congrégation ; pourquoi et comment surmonter ce mécompte.
On ne sauvera pas l’Église par des trompe-l’œil conservateurs ni par des bricolages juridiques bancaux qui ne sont que des leurres : un Saint-Pierre de Rome repeint à la chaux. Ces deux supposées relèvent de l'unité factice ralliant la Tradition à la Rome moderniste. Or l’unité de l’Église n’est point un consensus mou : c’est un ciment de pierre vive, de foi intégrale, soudé par un chef visible, et non par des fantômes de séries animées. Sans fondement radical, tout ce qui se construit n’est que poussière.
📜 I. Unité de l’Église — Rassembler pour guérir la désunion mortifère
Nous l’avons maints fois constaté : la quotidienneté des polémiques, les écoles parallèles, la pléthore de micro‑juridictions ont broché sur la Tradition un vêtement en lambeaux. Or l’Église est una ; sa visibilité n’est point un supplément d’âme, mais l’armature du réel. Là où certains voient un vain « fédéralisme » de chapelles, nous discernons un devoir, certes nourrit de subsidiarité : recoudre le tissu, en rappelant que la romanitas n’est ni un label, ni un clan, mais un principe d’unité vraie.
À cet égard, l’accent porté par Mgr Mark A. Pivarunas fut d’un meilleur aloi. Issu de la lignée Thuc, par Mgr Carmona — ces pères mexicains formés dans la flamme doctrinale de Los Tecos —, il proclama ce qu’il proclama, lors de la consécration de Mgr Daniel L. Dolan (le 30 novembre 1993) susmentionnée.
Le propos, d’une simplicité spartiate, fracasse la vacuité des appartenances concurrentes. Il ne s’agit point d’aplanir les différences au rabot des platitudes, mais d’ordonner idéalement les forces : une même Foi, un même rite, un même but. La Tradition, si elle se commet en rivalités, devient néant ; si elle se retrempe dans l’obéissance aux principes, elle redevient une phalange.
L’unité requiert des clefs pratiques. D’abord, un ius commun minimal : discipline sacramentelle, calendrier, critères d’ordination et de consécration homogènes, reconnaissance mutuelle desdites « juridictions de nécessité ». Ensuite, un forum stable — non un centre aéré d’arriérés.., mais une instance de coopération —, afin de résoudre promptement les litiges de sacrements, d’ordres, de mariages. Enfin, une charte de loyauté : point de débauchage, point d’anathèmes à la légère, point d’attaque ad hominem, entre frères catholiques.
Cet effort d’unification n’est ni ralliement à la Rome contemporaine ni neutralisation des consciences ; c’est le préalable à toute œuvre plus haute. Car, sans un faisceau unifié, l’étape décisive — l’élection d’un Pape — demeure un vœu pieux, livré aux sarcasmes des philistins et aux imprécations des désœuvrés que nous allons égratinés sous peu.
En effet, M. l’abbé Ricossa, connaissant assez bien l’hypothèse du CGI, se refuse à l’accepter en estimant, dans le contexte ci-dessous, que la réponse faite à la FSSPX reste insuffisante quant à la question de ‘l’autorité papale dans l’Église », et prétend renvoyer — dans le texte d’origine non appliqué ici d’ailleurs — dos à dos lesdits sédévacantistes simpliciter et les « conclavistes« .
— Abbé Francesco Ricossa, « L’élection du Pape », Sodalitium, n° 54–55*
(L’élection du Pape, édition française).
— Propos basé sur Mgr Marc Pivarunas, Pro grege, 19 mars 2002, citant Mgr Charles Journet, L’Église du Verbe incarné, Excursus VIII (« L’élection du Pape »), t. I, p. 976 (mise en évidence par Mgr Pivarunas) ; texte rapporté et reproduit par l’abbé Francesco Ricossa.« Périodiquement, Mgr Marc Pivarunas C.M.R.I. (évêque consacré par Mgr Carmona) envoie à ses fidèles une lettre intitulée Pro grege (1). Celle du 19 mars 2002 a particulièrement attiré mon attention. Le prélat américain (U.S.A.) – qui suit la thèse du siège vacant – y répond (à la p. 5) à deux objections du supérieur de district local de la Fraternité Saint Pie X, l’abbé Peter Scott.
“Il est cependant absurde de dire, comme le font les sédévacantistes, qu’il n’y a pas eu de Pape depuis plus de 40 ans, car cela détruirait la visibilité de l’Eglise, et la possibilité même d’une élection canonique d’un futur Pape”.
Les objections ne sont pas nouvelles (2); plus intéressante est la réponse de Mgr Pivarunas.
Pour ce qui est de la première difficulté (le fait pour la vacance apostolique de se prolonger) Mgr Pivarunas répond en alléguant l’exemple historique du Grand Schisme d’Occident. Le Père Edmund James O’Really S.J. (3), dans son livre The Relations of the Church to Society [Les relations de l’Eglise avec la Société] édité en 1882, écrivait à ce propos:
“Nous pouvons maintenant cesser d’enquêter sur ce qui a été dit à cette époque de la position des trois prétendants et de leurs droits vis-à-vis de la papauté. En premier lieu, depuis la mort de Grégoire XI en 1378, il y a toujours eu un Pape – à l’exception naturellement des vacances entre les décès et les élections. Je pense qu’à tout instant il y a eu un Pape réellement investi de la dignité de Vicaire du Christ et de Chef de l’Eglise, même si les opinions diffèrent quant à sa légitimité; non pas dans le sens qu’un interrègne couvrant toute la période aurait été impossible ou inconciliable avec les promesses du Christ, parce que ceci n’est pas du tout évident, mais en ce sens que, de fait, il n’y a pas eu cet interrègne” (Pivarunas, p. 5).
La chose est tellement évidente qu’il est inutile d’insister.
Il est plus difficile, par contre, de répondre à la seconde difficulté. Voyons ce qu’écrit Mgr Pivarunas à ce sujet.
«Pour ce qui est de la seconde ‘difficulté’ proposée par la Fraternité Saint Pie X contre la position sédévacantiste, c’est-à-dire l’impossibilité de l’élection d’un futur Pape si le siège est vacant depuis Vatican II, voici ce qu’on peut lire dans l’‘Eglise du Verbe Incarné’ de Mgr Charles Journet: “Pendant la vacance du siège apostolique, ni l’Eglise ni le Concile ne sauraient contrevenir aux dispositions prises pour déterminer le mode valide de l’élection (Card. Gaetano o.p., De comparatione…, cap. XIII, n. 202). Cependant, en cas de permission, par exemple si le Pape n’a rien prévu qui s’y oppose, ou en cas d’ambiguïté, par exemple si l’on ignore quels sont les vrais cardinaux, ou qui est vrai Pape, comme cela s’est vu au temps du grand schisme, le pouvoir d’‘appliquer la papauté à telle personne’ est dévolu à l’Eglise universelle, à l’Eglise de Dieu (ibid., n° 204)”» (4).
Avec cette citation, Mgr Pivarunas pense avoir suffisamment répondu à l’abbé Scott: en l’absence de cardinaux – et uniquement en ce cas (5) – le Pape peut être élu, par dévolution (6), par l’Eglise.
Mais en réalité la difficulté change seulement d’objet: qu’entend-on, en effet, dans ce contexte par ‘Eglise universelle’ ?
Dans sa lettre, Mgr Pivarunas ne le précise pas. Pas plus que Journet à l’endroit cité. Mais puisque Journet fait sienne la position du Cardinal Cajetan (7), citant son ouvrage De comparatione auctoritatis Papæ et Concilii cum apologia eiusdem tractatus (8), nous pouvons facilement établir la signification de cette expression en consultant Cajetan lui-même.
Le Cardinal Cajetan, par le terme ‘Eglise universelle’, entend désigner le Concile général. (…) »
🕊️ II. Cibler la vraie paix — Chef visible et Concilium generale imperfectum
La paix véritable n’est point un anesthésiant, mais l’ordre qui sied à la Cité sainte. Elle suppose un Chef visible : un Pape — non caché ou inexistant… Nous parlons de la distinction, chère à Bellarmin, entre Concile général « parfait » (sous l’autorité du Pape) et « imparfait » (en la viduité), non afin de nourrir un fatras post-académique, mais afin de préciser la procédure qui s’impose in casu.
Quand bien même l’on admettrait que les cardinaux sûrs font défaut, ou que l’on ignore lesquels sont vrais, la doctrine reçue — de Cajetan à Journet, en passant par Dom Gréa notamment — indique que le pouvoir « d’appliquer la Papauté à telle personne » revient, par dévolution, à l’Église universelle. L’on n’invente point un organe nouveau ; l’on recourt à l’organe ancien, adapté à l’état d’exception : le Concilium generale imperfectum (CGI). Cet organe ne définit point des dogmes, il ne légifère point au long cours ; il désigne celui à qui le Christ conférera la juridiction suprême.
Le réalisme commande dès lors quelques étapes claires :
- Constat canonique de l’impossibilité d’appliquer, sans ambiguïté, les normes ordinaires (cardinaux douteux, succession entachée, incertitude sur les rites, etc.).
- Convocation des membres certains : évêques catholiques restés fidèles, entourés de théologiens éprouvés, avec le concours des clercs traditionnels les mieux avisés.
- Pénitence et jeûnes : nul ne s’hasarde en si haute entreprise sans implorer le Ciel.
- Scrutin selon une procédure simple, attestée, avec exigences de majorité qualifiée et désignée.
- Acceptation pacifique de l’Église : la réception morale, universelle autant que possible, scelle la certitude.
Que l’on ne crie point au « conclavisme ». Il ne s’agit point d’une élection de salon entre trois cabotins, mais d’un acte public, collégial, sous le regard de Dieu, visant uniquement l’unité, l’autorité et la visibilité. Qu’il se tienne à Rome ou, si les circonstances l’exigent, in exilio — nous avons connu Avignon ou encore Constance… —, l’essentiel est l’autorité incontestable, le Chef discernable, ad quem s’ordonneront derechef les forces vives.
🧭 III. « Ratzinger » et « Cassiciacum », deux mirages pour une impasse
Désillusionnions et faux remèdes : de l’herméneutique au sédéprivationnisme…Les néo-guérardiens ont un côté paradoxalement attentiste et agitateur... Selon eux, il ne faut "pas bouger", et celui qui bouge : on lui tire immédiatement dessus !
Nous ne sommes point dupes des songes, quoique séduisants à première vue. Premier mirage : « Ratzinger alias Benoît XVI ». Le théologien-moderniste de Bavière avoua lui‑même, en locus classicus, qu’une grande part de ladite orientation conciliaire fit figure de « contre‑Syllabus », et que Vatican II « revisita, également corrigea » des décisions historiques. Qu’on baptise plutôt cela « herméneutique de la rupture », car cette alternative est fallacieuse.
Car si l’on maintient la continuité en paroles, tout en corrigeant en fait, on expose la doctrine à une altération subreptice. La sur‑interprétation des textes devient alors une gymnastique d’acrobate de foire : l’on retombe ex hypothesi sur ses pieds, mais l’on a perdu la rectitude.Chez Joseph Ratzinger/Benoît XVI, l’aveu le plus net d’une discontinuité — sinon d’une opposition — entre les enseignements antérieurs et « l’orientation conciliaire » réside dans l’axe de Gaudium et spes, et ladite liberté religieuse concernant les confessions non chrétiennes :
« Si l’on cherche un diagnostic global du texte, on pourrait dire qu’il est (en liaison avec les textes sur la liberté religieuse et avec les religions du monde) une révision du Syllabus de Pie IX, une sorte de contre-Syllabus. »
« Contentons-nous ici de constater que le texte joue le rôle d’un contre-Syllabus, dans la mesure où il représente une tentative pour une réconciliation officielle de l’Église avec le monde tel qu’il était devenu depuis 1789. »— Joseph Ratzinger, Les principes de la théologie catholique. Esquisse et matériaux, trad. fr., Paris, Téqui, 1985, p. 426-427 TraditionInaction.
« Le Concile Vatican II, avec la nouvelle définition de la relation entre la foi de l’Église et certains éléments essentiels de la pensée moderne, a revisité ou également corrigé certaines décisions historiques, mais, dans cette apparente discontinuité, il a en revanche maintenu et approfondi sa nature intime et sa véritable identité. »
— Joseph Ratzinger alias Benoît XVI, Discours à la Curie romaine à l’occasion des vœux de Noël, 22 décembre 2005 VaticanVA.
Second mirage : la thèse de Cassiciacum (sédéprivationnisme), défendue par l’abbé Ricossa et Mgr Donald Sanborn, relayée par diverses écoles (IMBC, RCI). Elle prétend sauver l’essence (indéfectibilité) en concédant l’existence : « pontifes matériels » munis de la coque sans la substance, « cardinaux » inexistants qui, pourtant, éliraient. Aveu stupéfait : si ces hommes ne sont point cardinaux, comment leur confier l’élection ? Et si on les dit cardinaux pro materia, comment pourraient‑ils poser un acte formel valide ? On invoque un « pape matériel » lointainement capable de créer de nouveaux cardinaux — innovation étrangère à l’ecclésiologie la plus élémentaires, et même, à l’auteur initial de la thèse : Mgr Guérard des Lauriers.
Ces deux impasses — la première par sur‑interprétation, la seconde par fiction métaphysique — reconduisent, chacune à sa manière, vers la « Rome transgenre » (lol), en ajournant la question de l’autorité. Nous y opposons l’économie simple et éprouvée par ce triptyque : constater, convoquer, appliquer. Le CGI, seul, tranche l’ambiguïté sans se commettre aux illusions, et ramène la Tradition à son Axe !
Sus à cette pseudo-thèse mal échafaudée, disparate, éparpillée en de multiples publications sans jamais paraître de manière cohérente et unifiée d'un seul bloc !
⚒️ IV. D’Assise à la radicalité requise — Leçons d’un mécompte
Qu’on le confesse sereinement : il exista, à Assise, une velléité d’arracher l’Église au cauchemar « Wojtyla alias Jean‑Paul II », et l’on tenta l’aventure d’un « Lin II ». L’entreprise, mal assurée, échoua hélas. Faut‑il s’en gargariser pour s’interdire à jamais d’agir ? Ce serait céder à la fatuité des vaincus et des pleutres.
La leçon est double. Primo, l’isolement est un poison : un « conclave domestique » enfante des prétentions privées, promptement discréditées et fausses. Secundo, la forme importe autant que le fond : sans base doctrinale explicite (Cajetan, Journet, Bellarmin), sans convocation de membres certains, sans publicité universelle des actes, sans règle claire de majorité, l’élection devient irrecevable.
Nous saluons ici la fougue d’un Mgr Juan José Squetino Schattenhofer — ou encore celle du Père Jacques de Saint-Joseph — et le zèle de sa congrégation ; mais l’avenir ne se gagnera qu’à la condition d’une radicalité plus probe encore : non la radicalité du geste solitaire, mais celle de l’ordre. Revenir à la racine des choses, c’est reconnaître l’état d’imperfection, rassembler les évêques certains, poser l’acte dit collégial, requérir l’acceptation pacifique. Point de cabotinage, point de centre aéré‑arriéré, point de palabres sans fin. Un ordo nettement exposé, des cœurs unis, des genoux à terre.
En ce sens, la tentative avortée n’est point une fosse, mais un miroir : elle montre ce qu’il faut faire et ne plus faire. La Tradition, si elle veut cesser d’être ce « no man’s land idéologique » où s’égarent les hâbleurs, doit s’armer d’une méthode. Le Concilium generale imperfectum est cette méthode. Il est la voie étroite entre la « résignation ralliée » et ledit conclavisme brocanté. C’est par lui que l’on pourra, de nouveau, montrer le Chef, cesser la dispersion, célébrer l’unité.
🛎 𝔖entence par KO — Conclusion de combat
ℭher lecteur, si la Tradition s’éparpille, la chrétienté s’évide, et le troupeau se disperse. La dévolution n’est point un bricolage subversif, mais l’application probe d’un principe scolastique, testé entre autre au feu du Grand Schisme ou de la vacance prolongée au XIIIème siècle: quand l’Ordinaire fait défaut, l’extraordinaire s’avance.
Ratzinger lui‑même concédait une nécessaire « correction » de décisions modernes ; l’abbé Ricossa, de son côté, promène la lanterne de Dïogène parmi des « cardinaux » qu’il nie tout en les requérant. Qu’on nous détrompe : la seule voie qui ne soit pas insensée consiste à remonter à la racine, à instituer, per se, l’organe apte à appliquer la Papauté à telle personne — le CGI, concile général imparfait, des membres certains de l’Église.
L’ennemi est trop fort pour être combattu avec des demi-vérités et des ersatz de papauté. Tant que nous flotterons entre “Benoît XVI” et Cassiciacum, nous ne serons que des naufragés sur des radeaux percés. Mais si nous voulons l’Église, la vraie, il faudra oser la vitalité.
La paix, la vraie, n’est pas ce sourire de centre aéré‑arriéré : elle jaillit d’un chef visible, d’une autorité indiscutable, d’un Pape. Nous ne plaidons ni pour la cavité des phrases type ni pour l’outre‑délire, mais pour une projection logique : réunir ce qui est catholique, dissiper les mirages, frapper par la méthode — et, le moment venu, élire. Alors, oui, appelez l’ambulance pour les adeptes de fadaises, et que s’écrive derechef, au souffle de l’Orthodoxie, la réconciliation de l’Église militante avec Elle‑même !
📄 Post‑scriptum — Nous posons quelques jalons supplémentaires, afin d’ouvrir les tranchées. D’autres manches détaillées suivront, à la cadence qui sied aux choses graves.
— Retranscription et traduction de l’anglais d’une réponse du Père Gabriel Lavery ( Congregation of Mary Immaculate Queen, CMRI ), lors de la 9e conférence de Fatima. 9th Lecture: Question and Answer Session, 2024 Fatima Conference. Question :« Comment allons-nous retrouver un pape aujourd’hui ? Doit-il être reconnu par les Novus Ordo (conciliaires), les « catholiques », catholiques entre guillemets, de bonne foi ? Réponse du Père Gabriel Lavery (CMRI) :
» C’est une bonne question, c’est quelque chose que j’avais souhaité aborder dans ma conférence. Je vais vous lire un court extrait du Cardinal Journet tiré de son ouvrage L’Église du Verbe incarné, dans lequel il traite de la question de savoir ce que l’on doit faire pour élire le pape s’il n’y pas de cardinaux.
« Au cas où les conditions prévues seraient devenues inapplicables, le soin d’en déterminer de nouvelles échoirait à l’Église par dévolution, ce mot étant pris, comme le note Cajetan (Apologia de comparata auctoritate papae et concilii, cap. XIII, n° 745), non pas au sens strict (c’est à l’autorité supérieure qu’il y a, au sens strict, dévolution en cas d’incurie de l’inférieur), mais au sens large, pour signifier toute transmission, même faite à un inférieur.
C’est au cours des disputes sur l’autorité respective du pape et du concile que s’est posée, au XVe et au XVIe siècle, la question du pouvoir d’élire le pape. Voici sur ce point la pensée de Cajetan.
Il explique d’abord que le pouvoir d’élire le pape réside dans ses prédécesseurs éminemment, régulièrement, principalement. Éminemment, comme les « formes » des êtres inférieurs sont dans les anges, lesquels sont incapables pourtant d’exercer par eux-mêmes les activités des corps {Apologia, cap. XIII, n° 736). Régulièrement, c’est-à-dire par un droit ordinaire, à la différence de l’Église dans sa viduité, qui ne pourrait déterminer elle-même un nouveau mode d’élection que « in casu », si la nécessité l’y contraignait. Principalement, à la différence de l’Église veuve, en qui ce pouvoir ne réside que secondairement (n° 737). Pendant la vacance du siège apostolique, ni l’Église ni le concile ne sauraient contrevenir aux dispositions prises pour déterminer le mode valide de l’élection (De comparata…,cap. XIII, n° 202). Cependant, en cas de permission, par exemple si le pape n’a rien prévu qui s’y oppose, ou en cas d’ambiguïté, par exemple si l’on ignore quels sont les vrais cardinaux, ou qui est vrai pape, comme cela s’est vu au temps du grand schisme, le pouvoir « d’appliquer la papauté à telle personne » est dévolu à l’Église universelle, à l’Église de Dieu(…)
…quand les dispositions du droit canonique seraient irréalisables, ce serait aux membres certains de l’Église de Rome qu’il appartiendrait d’élire le pape. A défaut du clergé de Rome, ce serait à l’Église universelle, dont le pape doit être l’évêque. (…)
L’Église possède le droit d’élire le pape, et donc le droit de connaître avec certitude l’élu. Tant que persiste le doute sur l’élection et que le consentement tacite de l’Église universelle n’est pas venu remédier aux vices possibles de l’élection, il n’y a pas de pape, papa dubius, papa nullus (un pape douteux n’est pas pape). »[1]
Donc, pour répondre à la question « comment allons-nous retrouver un pape aujourd’hui ? », tous les théologiens sont d’accord pour dire que, lorsqu’il y a des cardinaux, personne d’autre que les cardinaux n’a le pouvoir d’élire le pape.
Les clercs qui adhèrent à la thèse de Cassiciacum disent que ces cardinaux ne sont pas de vrais cardinaux, cela ils l’admettent, mais cependant ils disent que ces « cardinaux » Novus Ordo -« cardinaux » entre guillemets car ce ne sont pas des cardinaux-ont le pouvoir d’élire le pape. Je suis en désaccord avec cela, et nous clercs de la CMRI ne sommes pas d’accord avec cela pour de nombreuses raisons que je n’ai pas le temps de détailler maintenant.
Mais je voudrais juste souligner un point : les partisans de la thèse de Cassiciacum admettent que ce ne sont pas des cardinaux, donc si vous dites que l’élection doit être faite par des cardinaux et qu’en même temps ce ne sont pas des cardinaux, il y a un problème.
Également, comme le dit Capello, une élection faite par des laïcs ne peut pas conférer les pouvoirs de la papauté. Des laïcs peuvent seulement désigner une personne, mais cela ne confère pas le droit à cette personne de recevoir les pouvoirs de la papauté. Donc ceux qui élisent doivent faire partie du clergé.
Dans tous les cas, l’auteur de la thèse, Mgr Guérard des Lauriers, qui était un théologien brillant, ne croyait pas lui-même qu’un pape matériel puisse faire de nouveaux cardinaux. Il a dit qu’il croyait que seule l’élection de Jean-Paul II avait été valide parce qu’il restait alors 10 cardinaux de l’époque de Pie XII qui participèrent à son élection. Donc, évidemment, une fois que ces cardinaux furent morts, il ne croyait pas que ce qu’il appelait un « pape matériel » puisse faire de nouveaux cardinaux. Mais ceux qui adhèrent à la thèse de Cassiciacum aujourd’hui croient, eux, que cela est possible. Or ceci est un enseignement complètement nouveau et ce n’est pas quelque chose que Mgr Guérard des Lauriers disait.
Donc qui peut élire le pape si nous n’avons pas de cardinaux ?
La plupart des théologiens sont d’accord pour dire, sur la base de très bons principes théologiques, que cela revient par dévolution aux échelons inférieurs, à ceux qui sont le plus susceptibles d’être en charge de ce devoir de prendre soin de l’Eglise. Donc certains disent qu’il s’agit du clergé de Rome, d’autres disent que ce seraient tous les évêques. Il y a des débats pour savoir si cela inclurait des évêques qui ne sont pas les ordinaires d’un diocèse.
Je pense que s’il n’y a pas de clergé à Rome et que si vous n’avez plus d’évêques diocésains et qu’il n’y a pas de cardinaux, le principe s’appliquerait toujours. Après eux, logiquement, ceux qui seraient légitimes pour procéder à cette élection sont les évêques catholiques qui, de fait s’occupent des fidèles, donc ce sont nos évêques.(NDLR: les évêques sédévacantistes)
Cependant certains diront que c’est du conclavisme, vous réunissez un groupe d’évêques, vous votez… mais vous ne pouvez pas faire ça, disent-ils. Mais si vous n’admettez aucun des autres électeurs cités comme légitimes pour élire le pape, vous devez admettre que cela est possible, au moins en principe.
La seule raison pour laquelle tout le monde est réticent à dire cela tient au fait que nous n’avons pas écarté de manière absolue toutes les autres options imaginables. Ce serait long à expliquer mais mon point est de dire que cela ne va pas contre les principes de dire que les évêques catholiques traditionnels pourraient élire un pape, mais cela devrait se faire avec l’accord de toute l’Eglise. Sinon vous auriez la même situation que pendant le grand schisme d’Occident où il y avait deux papes pendant des années, deux prétendants. Ils essayèrent de résoudre le problème en ayant une majorité de cardinaux – une majorité issue des deux camps, je crois- qui s’est réunie à Pise pour procéder à une élection. On pouvait penser que ça résoudrait le problème parce qu’il y avait une majorité des cardinaux issue des deux camps. Mais parce que ce n’était pas la totalité des cardinaux, ça n’a servi qu’à créer un pape douteux en plus, parce que tout le monde ne l’a pas reconnu.
Donc nous ne pouvons procéder à une élection que si tout le monde est d’accord et nous n’en sommes pas à ce stade aujourd’hui. Qui devrait accepter ce nouveau pape ? Il faudrait que tout le clergé l’accepte et si ce n’est pas le cas vous ne pouvez pas avoir de certitude sur le fait que l’élection soit valide.
L’élection du pape n’est pas une question de juridiction, car comme tout le monde l’admet, élire un pape n’est pas un acte de juridiction. Saint Robert Bellarmin le dit spécifiquement, parce que personne ne donne la juridiction au pape, c’est Dieu qui la donne, le Christ la donne à Pierre et ses successeurs.
[1] L’Église du Verbe Incarné, Essai de théologie spéculative. Tomes I-III, Paris, Desclée de Brouwer, 1941, 1951, 1969. EXCURSUS VIII. L’élection du pape. p.975-978 — Retranscription de La Contre-Révolution en Marche
📚 Pour approfondir
— CMRI : Quotes from Theologians Supporting the Sedevacantist Position
https://cmri.org/articles-on-the-traditional-catholic-faith/quotes-from-theologians-supporting-the-sedevacantist-position/— Mgr Mark A. Pivarunas : On the Vacancy of the Apostolic See
https://cmri.org/articles-on-the-traditional-catholic-faith/on-the-vacancy-of-the-apostolic-see/— CMRI : Answering the Objections to the Sedevacantist Position (extraits de Cajetan)
https://cmri.org/articles-on-the-traditional-catholic-faith/answering-the-objections-to-the-sedevacantist-position/— Abbé Francesco Ricossa : L’élection du Pape, Sodalitium n° 54‑55 (édition française).
https://www.sodalitium.eu— Benoît XVI : Discours à la Curie (22 décembre 2005).
https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/speeches/2005/december/documents/hf_ben_xvi_spe_20051222_roman-curia.html— Joseph Ratzinger : Les principes de la théologie catholique (fac‑similés « contre‑Syllabus »).
https://www.traditioninaction.org/ProgressivistDoc/Images/A_031_RatzText1.jpg
https://www.traditioninaction.org/ProgressivistDoc/Images/A_031_RatzText2001.jpg— Traditional Rite of Episcopal Consecration (SGG Resources : DVD du sacre, 1993).
https://sggresources.org/products/traditional-rite-of-episcopal-consecration— Rappel / extrait SGG :
https://jmjsite.com/gh.pdf— P. Gabriel Lavery (CMRI) : Comment allons‑nous retrouver un Pape ? (conférence, 2024)
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=pVhMKg9WA60
Transcription & contexte : https://www.contre-revolution.fr/comment-allons-nous-retrouver-un-pape-aujourdhui-pere-gabriel-lavery/— 💸 Soutenir l’œuvre Page Tipeee : https://fr.tipeee.com/florian-rouanet
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