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Publié le par Florian Rouanet
De la lapidation des prophètes à la strangulation du Dogme, chronique d'une défection annoncée
⁂ Arène des catins sacralisées
Ô lecteur enfiévré d’orthodoxie,
La plume fend ici le cuir blasphématoire de l’Histoire à rebours.Voici deux villes que tout appelait au saint sommet : Élue d’Israël, Rome prétendument de Pierre. Et pourtant, elles trahirent, vendirent, lapidèrent, dialoguèrent. Une prostituée de jadis, l’autre de maintenant, toutes deux vouées au culte du veau contemporain: relativisme, dits droits de l’homme, collège synodal, etc.
Mais ce qui fut jadis la lapidation du Messie, devint la strangulation idéologique du Verbe incarné. Le même souffle s’y éteint, celui de l’Alliance rompue.
Car ce que fut Jérusalem en l’an 33, Rome le devint entre 1958 et 1965 (Roncalli Jean XXIII, Vatican II) : une basilique aux vitraux voilés, un sanctuaire aux hérésies polies…Ah ! Jérusalem infidèle… et sa cousine apostate, la Rome dite conciliaire — ces deux catins de l’histoire, sœurs jumelles dans la trahison, aux parures sacrées mais aux reins vendus. L’une pleurait les prophètes qu’elle lapidait, l’autre célèbre des « synodes » de clowns et d’invertis pendant que la « Vérité gît », étranglée au fond d’une sacristie désacralisée.
Un trône toujours debout ? Surtout vidé de son Roi. On encense encore, certes, mais l’encens va aux idoles du dialogue et de la « démocratie théologique ». Le Temple de Pierre fut détruit ; celui de la Foi, démantelé pierre après pierre par des « évêques » en sarouels. « L’Épouse » est présentée en tant que boutique œcuménique ; le Magistère, une salle de conférence inclusive.
En bref, il s’agit la même apostasie, réchauffée au micro-ondes du modernisme et du blasphème : l’une sacrifia le Christ, l’autre également à sa façon.
🎙 Antenna I.O. Vox Frequencia
🕊️ Parallèle ravageur entre la Ville sainte d'Israël
et la Ville éternelle devenue traitresse à la foi🕊️☓ Lexique de cogneur
INFIDÈLE : « Qui manque à la foi jurée, à la fidélité due ». (CNRTL)
https://www.cnrtl.fr/definition/infid%C3%A8leAPOSTASIE : « Abandon public de la foi et de la communion chrétienne. » (CNRTL)
https://www.cnrtl.fr/definition/apostasieMAGISTÈRE : « Autorité enseignante de l’Église catholique. » (CNRTL)
https://www.cnrtl.fr/definition/magist%C3%A8re☦ Ancienne école éprouvée
L’Évangile du Christ, les propos fermes contre la Rome dite conciliaire et le parallèle entre Écriture sainte et les actes posés d’apostasie moderniste publique…
« Cette crise est dans le plan de Dieu. Elle est prophétisée en détail dans plusieurs livres de la Sainte Écriture. Les Pères de l’Église ont abondamment commenté ces textes. Mon travail reprend leurs explications. »
« Depuis le concile Vatican II, le clergé s’efforce de justifier les maximes du monde. Il ne s’agit plus vraiment de se convertir de nos péchés et de suivre le Christ, il faut surtout aimer tout le monde : la religion véritable serait la fraternité universelle de toutes les religions et de tous les peuples. »
— Maxence Hécquard, entretien « Depuis le concile Vatican II, il ne s’agit plus vraiment de se convertir », Breizh-info (6 février 2024) (Catholiques de France). La crise de l’autorité dans l’Église. Les papes de Vatican II sont-ils légitimes ?, Paris, Pierre-Guillaume de Roux, 2019 ; nouv. éd. augm., 2023/2024. Fiches éditeurs : (Livres en Famille, editionsduverbehaut.fr)
« L’irrégularité n’est pas la nôtre. C’est celle de Rome. Une Rome moderniste. Une Rome libérale qui a renoncé au Christ-Roi. […] Le problème n’est pas celui de la FSSPX, c’est le problème de Rome, de la Rome néo-moderniste qui n’est plus la Rome éternelle, qui n’est plus la maîtresse de sagesse et de vérité, mais qui est devenue source d’erreur depuis le concile Vatican II et qui le demeure aujourd’hui. »
— Mgr Bernard Tissier de Mallerais, entretien, La Porte latine, 13 juin 2012 (La Porte Latine)« A quelle Église avons-nous affaire ? […] Or je crois, sincèrement, que nous avons affaire à une contrefaçon de l’Église et non pas à l’Église catholique. Ils n’enseignent plus la foi catholique. Ils enseignent autre chose […] Ce n’est plus l’Église catholique. »
— Mgr Bernard Tissier de Mallerais, « Y a-t-il une Église conciliaire ? », La Porte latine, juillet 2013 (La Porte Latine)« Le mariage entre l’Église et la Révolution […] est une union adultère. De cette union adultère ne peuvent venir que des bâtards. Le rite de la nouvelle messe est un rite bâtard. Les sacrements sont des sacrements bâtards, […] les prêtres qui sortent des séminaires sont des prêtres bâtards […] »
— Mgr Bernard Tissier de Mallerais, Marcel Lefebvre : Une Vie, 21 octobre 2002, 720 pages, Ed. Clovis (La Porte Latine)
« Si tu connaissais, toi aussi, du moins en ce jour qui t’est donné, ce qui ferait ta paix ! Mais maintenant ces choses sont cachées à tes yeux. »
— Évangile selon saint Luc, XIX, 42, traduction Crampon (1923) (Wikisource)« Car il viendra sur toi des jours où tes ennemis t’environneront de tranchées, t’investiront et te serreront de toutes parts ; ils te renverseront par terre, toi et tes enfants qui sont dans ton sein, et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas connu le temps où tu as été visitée. »
— Luc XIX, 43-44, Crampon (1923) (Wikisource)« Voici que votre maison vous est laissée solitaire. »
— Évangile selon saint Matthieu, XXIII, 38, traduction Crampon (1923) (Wikisource)« Jérusalem, Jérusalem, qui tue les prophètes et lapides ceux qui lui sont envoyés ! Que de fois j’ai voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! — Voici que votre maison vous est laissée solitaire. — Car, je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais jusqu’à ce que vous disiez : “Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !” »
— Matthieu XXIII, 37-39, Crampon (1923) (Wikisource)Σ Plan d’attaque par reprise (1 à 6)
- 🔴 L’épouse adultère : la Jérusalem des prophètes et des rois
- 🔶 Le meurtre du Messie : seuil de la désolation
- 🏛 De la ruine à la résurrection : Actes des Apôtres, manifeste de la Nouvelle Jérusalem
- 🏰 Rome apostolique : matrice de l’orthodoxie
- ⚡ L’aggiornamento fatal : Vatican II ou le concile des ombres
- 🚫 Typologie comparative : la prostituée biblique et l’Église conciliaire
I. 🔴 L’épouse adultère : la Jérusalem des prophètes et des rois
Les grands et petits prophètes Ézéchiel, Osée, Isaïe, Jérémie… Tous déclament contre la prostituée aux murailles saintes, la ville impénétrable devenue courtisane des cultes étrangers. La cité élue, bénie, chérie — mais sitôt parée, déjà pervertie. Jérusalem, fille de Sion, se donne aux dieux païens comme une vierge frivole offerte aux idoles.
Le chapitre 16 d’Ézéchiel, en particulier, peint une fresque de déshonneur : « Tu t’es prostituée avec tous les passants… » (v.25). La cité est défigurée par l’idolâtrie, ses fastes souillés. Le Seigneur la jugera, non sans pleurs, comme une épouse dévoyée.
En effet, le prophète Osée, par sa propre épouse adultère, figure cette ville fornicatrice. Ézéchiel, dans son chapitre XVI, délivre un réquisitoire d’une intensité viscérale : l’épouse (préfigurant l’Église sur un plan de lecture surnaturel) a souillé son alliance, livrant ses charmes aux passants, égorgeant ses enfants aux Molochs de bronze. Jérémie et Isaïe l’accusent pareillement : celle qui devait être lumière des nations est devenue lanterne pour l’abîme.
Cette trahison n’est pas d’ordre moral seulement ; elle est cultuelle, théologique, ontologique. L’infidélité à Yahvé est une rupture d’être, une falsification du lien sponsal entre Dieu et son peuple. Et cela est suivi d’effets nets… L’autel, profané ; l’encens, corrompu ; la société de prières, devenue vacarme.
II. 🔶 Le meurtre du Messie : seuil de la désolation
Notre Seigneur pleure sur la ville. Il en résultera la désertion : le Temple est promis à la ruine !
C’est l’apothéose de l’ignominie : non seulement Jérusalem oublie ses prophètes, mais elle crucifie le Fils. Notre Seigneur le proclame en sanglots : « Jérusalem, toi qui tues les prophètes… » Le sort est jeté : « votre maison vous sera laissée déserte ». L’Alliance est désormais vidée de sa substance. Le Temple n’est plus qu’un ossuaire pseudo-liturgique, un mausolée spirituel, un cadavre à peine animé.
La Passion est la condamnation définitive de la vieille ville : non que Dieu renie son dessein, mais parce que son dessein passe désormais par « le rejeté », par la pierre écartée devenue tête d’angle. La crucifixion entre les murs de Sion est la sentence écrite du Ciel : Jérusalem infidèle n’est plus la ville de Dieu, mais celle du rejet, du faux, d’un grand mal impénitent. Ce n’est plus le sanctuaire divin, mais un tombeau des Alliances.
Voyons aussi par la lecture des premiers Pères, car pour les bons chrétiens des tout premiers siècles, cette catastrophe confirme la parole du Christ :
- Justin Martyr († 165) voit dans la ruine de 70 le sceau divin attestant la venue du Messie.
- Tertullien († v. 220) affirme que l’abolition du culte sacrificiel prouve le transfert de l’Alliance vers l’Église.
- Saint Augustin et, plus tard, Mgr Bossuet verront encore dans la Jérusalem « délaissée » le symbole d’Israël infidèle. Ces convictions s’inscrivent dans ce que l’on appellera, dès le IIᵉ siècle, la « théologie de la substitution » (Wikipédia)…
Au premier siècle, ce n'est pas l'Ordre du Temple, mais c'est l'Apôtre qui guide !
III. 🏛 De la ruine à la résurrection : Actes des Apôtres, manifeste de la Nouvelle Jérusalem
L’Esprit-Saint descend non plus sur le Temple mais sur la communauté fidèle. Le bâtiment officiel de pierres laisse place à l’Église militante de chair et de foi. Le parallèle s’établit de plus en plus entre Jérusalem et Rome infidèle.
Pierre parle, gouverne, rétablit. Saul devient Paul, la Loi mosaïque est révoquée au Concile de Jérusalem. La primauté pétrinienne s’établit dans les faits, le centre se déplace vers Rome, capitale de l’Empire.
IV. 🏰 Rome apostolique : matrice de l’orthodoxie
Pendant vingt siècles, la ville aux sept collines fut gardienne de l’orthodoxie. De Pierre à Pie XII, le Magistère résonna comme une trompette de clarté. L’Église défendit la Transsubstantiation, la Royauté sociale, la dévotion au Cœur immaculé. Rome fut le bastion contre l’Arianisme, le Protestantisme, le Modernisme. Elle fut Reine, non « catin épousant le Monde ».
Ce fut une Rome brillante de grâce, où la succession de Pierre se lit comme un chapelet d’héroïsme religieux. Saints Clément, Léon, Grégoire le Grand : autant de balises doctrinales en des siècles d’épreuves. Rome ne dialoguait pas ou peu, elle proclamait. Elle n’interrogeait pas du tout les païens, elle les convertissait.
De Trente à « Vatican I » — jusqu’à Pie XII disons—, Rome fut le roc : inébranlable, clair, autoritaire. Elle foudroya Luther, cassa l’os du gallicanisme, excommunia les libéraux modernes. La chaire de Pierre n’était point un pupitre universitaire de pacotille : elle tranchait, fulminait, sanctifiait. Ce fut le règne des définitions solennelles, des catéchismes, des conciles dogmatiques. Rome portait la tiare et l’épée de l’Esprit.
V. ⚡ L’aggiornamento fatal : Vatican II ou le concile des ombres
Puis vint le « printemps » des années 62-65, et son janvier luciférien, lequel emporta les neiges de la tradition. Vatican II, ce non-concile « pastoral » aux effets létaux, sonna le glas. Plus aucune condamnation, mais des ouvertures ; plus de dogmes, mais des « orientations » ; plus de Royauté du Christ — sociale et religieuse —, mais une « démocratie trinitaire ».
Sous les « Jean XXIII » et « Paul VI », les autels furent renversés, les soutanes rangées, les crucifix abaissés. La non-réforme liturgique — véritable démolition cultuelle — institua un culte horizontal, anthropocentrique, faussement communautaire. Les « pères du concile », livrés aux loges du dialogue, déclarèrent que les « autres religions participaient au salut (sic), que les juifs n’étaient plus responsables du crime de déicide, que l’homme moderne avait enfin droit de cité « dans l’Église ».
Le Vatican exalte enfin les cultes hérétiques, participe aux prières interreligieuses, annule sa propre mission. C’est la même logique que jadis : le Temple reste debout, mais le Dieu s’en retire. La Rome soi-disant conciliaire est à Rome ce que la Jérusalem de Caïphe fut à la Ville de David : soit, un sépulcre blanchi.
Rome n’apostasia avec le sourire. Ce fut la trahison la plus ignoble : celle du baiser...
VI. 🚫 Typologie comparative : la prostituée biblique et l’Église conciliaire
🚮 Parallèles, typologies, justifications de la comparaison (suite)
La comparaison ne vient point d’un goût du verbe acide pour lui-même. Elle est théologiquement fondée, et c’est une annonce prophétique s’il en est.
De la même manière que les Pères voient en la ruine de 70 l’acte de Dieu contre l’infidélité juive, les théologiens fidèles lisent dans Vatican II le châtiment éclairé d’une « épouse se faisant adultère en acte ». Le parallèle est typologique : une ville élue, glorifiée, trahissant le pacte, conservant un apparat vide. Une même infidélité, un même châtiment.
Mais Dieu ne laisse point Son peuple sans Temple. C’est une nouvelle Jérusalem qui naît à la Pentecôte, non de pierres mortes mais de pierres vivantes.
Le collège apostolique est rétabli par l’élection de Matthias ; l’Esprit descend ; Pierre parle. Le Sang du Christ n’a pas fertilisé le sol de Golgotha en vain : il ressuscite une Église, non bâtie par ce pauvre Hérode, mais par le Verbe Haut.Chaque étape des Actes proclame la substitution : Pierre au Sanhédrin, Paul au pharisien, la Pentecôte au Sinaï, l’Eucharistie aux holocaustes, Rome à Jérusalem. Dieu agit, tranche, élève. La loi mosaïque est abolie au concile de Jérusalem, les nations sont baptisées, la mission s’universalise.
C’est la théologie de la restauration par l’Esprit. Jérusalem infidèle laisse place à l’Épouse fidèle : les apôtres hier, les évêques dits traditionalistes ou sédévacantistes aujourd’hui.Jérusalem fut infidèle, mais Rome fut apostate. L’une immolait les prophètes, l’autre travestit leurs paroles. L’une crucifia le Fils, l’autre crucifie son enseignement. Mais la structure est identique : un centre élu, glorifié, qui se prostitue à l’esprit du temps.
Les Pères, dès le IIᵉ siècle, parlaient de la Synagogue déchue ; aujourd’hui, certains prélats prétendent conserver les ornements de l’Épouse mais en corrompent entièrement la voix. L’infaillibilité, désormais suspendue aux tweets, l’évangélisation diluée dans les couloirs synodaux-inclusifs. L’analogie est plus que rhétorique : elle est typologique. Ce que fut Jérusalem en sa ruine, Rome l’est devenue en sa décadence. C’est la même prostituée sacrée, vêtue de pourpre, mais ivre du sang des dogmes.
🛎 Sentence par KO 🗎
Du trône au théâtre ! Du théâtre au Vrai !
C’est donc cela que nous voyons : deux prostituées « liturgiques », deux villes aimées devenues amantes de l’erreur. L’une lapida les prophètes, l’autre couronne les hérétiques. L’une tua le Christ, l’autre célèbre sa « fraternité » avec Judas.
Que reste-t-il du sanctuaire ? Un squelette de pierre, un encensoir vidé, une autorité illégitime et absente.Rome 2.0 n’est plus l’Épouse, mais la doublure. La vraie Église, elle, souffre, saigne, vit. Elle est réduite, persécutée, désavouée. Mais elle prie, adore, transmet. Elle ne dialogue point : elle confesse. Elle ne s’ouvre pas : elle sacrifie.
Nota Bene :
L’Alliance ne se trahit qu’une fois. Quand elle est rompue, Dieu se retire. Mais Son Verbe, Lui, demeure. Il souffle où Il veut, hors de ces synodes post-bergogliens certainement, mais jamais hors de la Vérité.Post-scriptum :
Si l’on vous dit que Rome est encore l’Église parce que « visible », répondez : « À la limite, comme Jérusalem l’était, quand elle crucifiait le Christ ». Regardons ailleurs désormais, du côté des évêques — plénitude du Sacerdoce, similaire aux Apôtres — restés fidèles.📋 Tableau des Actes des Apôtres
La retranscription des Actes des Apôtres montre, étape par étape, comment Dieu « reprend la main » après l’infidélité de l’ancienne Jérusalem : il institue, purifie et déploie la nouvelle Jérusalem — l’Église, l’Épouse — sous la conduite visible des Douze et la poussée intérieure de l’Esprit-Saint.
Voici les jalons principaux, avec les références scripturaires :
Axe de la « reprise en main » Passage-clé dans les Actes Sens théologique 1. Rétablir le Collège apostolique « Il faut donc que l’un de ces hommes… soit témoin de sa Résurrection » Ac 1, 15-26 (élection de Matthias) L’autorité visible est restaurée : douze colonnes (symbolisant autorité et juridiction) répondent aux douze tribus. 2. Rebâtir sur l’Esprit Le Jour de Pentecôte Ac 2, 1-41 Dieu habite un Temple nouveau : la communauté, devenue « maison de Dieu » par le feu de l’Esprit. 3. Gouverner & enseigner Discours de Pierre au portique de Salomon Ac 3 – 4 La prédication apostolique proclame la Résurrection, appelle à la pénitence ; elle remplace l’enseignement du Sanhédrin incrédule. 4. Purifier le dedans Ananias & Saphira Ac 5, 1-11 Jugement interne : Dieu protège la sainteté de la jeune Église plus sévèrement qu’il ne l’avait fait pour Israël infidèle. 5. Mettre un service stable Institution des diacres Ac 6, 1-7 Naissance d’un ministère ordonné qui assure la justice et l’ordre ecclésial. 6. Dénoncer l’infidélité ancienne Le procès et la mort d’Étienne Ac 7 Étienne récapitule l’histoire d’Israël pour montrer la rébellion constante ; il est lapidé « hors de la ville » : signe que l’ancien centre se ferme. 7. Convertir l’adversaire Saul sur le chemin de Damas Ac 9, 1-22 Le persécuteur devient apôtre : Dieu retourne le zèle d’Israël pour édifier l’Église. 8. Ouvrir aux nations Vision de Corneille Ac 10 – 11 Pierre déclare « Dieu ne fait pas acception de personnes » ; le salut déborde les frontières du peuple élu. 9. Définir la doctrine Concile de Jérusalem Ac 15, 1-29 Première décision magistérielle collégiale : la Loi mosaïque n’est plus requise ; la grâce du Christ suffit. 10. Déplacer le centre 3ᵉ mission de Paul → Rome Ac 27 – 28 L’Évangile atteint l’Empire ; la capitale païenne devient foyer d’évangélisation, tandis que Jérusalem décline (pré-70).
- Lire aussi les Actes à la lumière d’Ézéchiel 16 et de Mt 23 : vous verrez une même dialectique fondée « infidélité → jugement → reconstruction ».
La Rédaction pugilistique lettrée
🎓 Pour approfondir 📚
- Abbé Georges de Nantes, Lettre à mes amis sur l’Église éclipsée, CRC
- Jean Vaquié, Le Mystère d’Israël et l’Antichrist, Éditions de Chiré
- Henri Delassus, La Conjuration antichrétienne, Saint-Rémi
- Saint Augustin, La Cité de Dieu, Livre XVIII
- P. Joseph Ratzinger, La Nouvelle Peinture de l’Église, 1969 (source critiquée)
- https://www.biblegateway.com/passage/?search=Luke+19%3A41-44
- https://www.persee.fr/doc/rscir_0035-2217_1980_num_54_1_2474
- https://www.liberius.net/livres/La_Cite_de_Dieu_000000419.pdf
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🎙️ Papes Vatican II : de Jean XXIII à Léon XIV, combats pour la Tradition — Florian Rouanet
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