• Le vote “conclaviste” ou l’ombre portée du cardinal Bonaparte et de Mgr Maret au XIXème siècle



    De “Vatican I” aux “conclaves” à distinguer du concile : voix, votes et vérités de la Tradition contre les chimères électives

  • ✨ À rebours des cris de cabaret : Bonaparte cardinal, Maret titulaire, et l’élection du Pontife
    — deux logiques, deux votes. ✨

    ⁂ 𝔄rène du quadrilatère doctrinal

    Cher lecteur, bandons le front. Nous allons, derechef, poser les gants sur l’enclume : d’un côté, l’histoire canonique ; de l’autre, des saillies promptes à confondre vote conciliaire et vote de conclave.

    Entre les deux, l’exemple bien venu du cardinal Bonaparte au Concile du Vatican, et celui de Mgr Maret, évêque in partibus devenu titulaire : l’un sans voix délibérative car non‑évêque ; l’autre, bien que sans diocèse résidentiel, pourvu de voix et suffrage.

    Nous trancherons net l’écueil où se brisent maints sophismes : au concile votent les évêques ; au conclave élisent les cardinaux. Les confondre, c’est servir au diable sa logorrhée préférée.

    Appelez donc l’ambulance ou appelons les choses par leur nom : confondre concile et conclave entretenait une vacuité conceptuelle, déjà fort répandue en milieu traditionaliste. On ne fracasse pas des dogmes avec des balivernes de tavernes ou de café-théâtre. 

    📄 Documentation brève pour le situer familialement !

    Le cardinal Lucien Louis Joseph Napoléon Bonaparte est né à Rome le 15 novembre 1828 et mort à Rome le 19 novembre 1895. Il fut un prince de la famille Bonaparte (statut de la famille impériale adopté par Napoléon III), un homme d’Église et un cardinal franco-italien. Petit-fils de Lucien et de Joseph Bonaparte, il est prince romain de Canino et de Musignano du 2 septembre 1865 à sa mort le 19 novembre 1895.
    Lucien-Louis Bonaparte est le deuxième fils de Charles-Lucien Bonaparte et de sa cousine germaine Zénaïde Bonaparte, et donc petit-fils de Lucien Bonaparte, prince de Canino, deuxième frère de Napoléon Bonaparte, par son père, et petit-fils de Joseph Bonaparte, ancien roi de Naples et d’Espagne, frère ainé de Napoléon Bonaparte, par sa mère. Aussi, Lucien-Louis fut baptisé par son arrière-grand-oncle le cardinal Fesch, et son parrain fut le futur empereur Napoléon III.

    Sommaire serré : Vatican I, droit de vote conciliaire des évêques titulaires, élection pontificale réglée par les cardinaux depuis le XIIᵉ siècle, cas cardinal Bonaparte & Mgr Maret, « forme extra‑ordinaire » et prudence doctrinale…

    🎙️ Antenna I.O. Vox FrequenciaCapsules sonores :

    📽️ 𝔇ocumentation audiovisuelle — Introduction au contexte de Vatican I : (cours, conférences, présentations de qualité universitaire)

    ☧ 𝔏exique de cogneur

    « CONCLAVE » : « Lieu clos où s’enferment les cardinaux afin d’élire le nouveau Pape ; par l’assemblée elle‑même. ». (CNRTL)
    CONCILE : « Un concile œcuménique ou universel est l’assemblée solennelle des évêques de tout l’univers, réunis à l’appel et sous l’autorité et la présidence du pontife romain pour délibérer et légiférer en commun sur les choses qui intéressent la chrétienté entière. ». (DTC)
    « ÉPISCOPAT » : « Dignité, charge épiscopale ; corps des évêques. ». (CNRTL)
    « IN PARTIBUS (infidelium) » : vieilli — évêque titulaire d’un siège éteint ; dénomination remplacée au XIXᵉ par « titulaire ». (CNRTL)
    « TITULAIRE (évêque) » : prélat « pourvu de la dignité épiscopale, sans juridiction diocésaine ». (CNRTL)

    ᛟ 𝔄ncienne école éprouvée

    « Episcopatus unus est, cuius a singulis in solidum pars tenetur. »
    « L’épiscopat est un et chacun en détient une part indivisée. »

    saint Cyprien, De unitate Ecclesiae, cap. 5. (Texte & apparat). (A Commonplace Book)


    « Afin d’éviter de nouveaux schismes, les cardinaux seuls auront le droit d’élire le Pape ; et il faudra les deux tiers. »

    IIIᵉ Concile du Latran, can. 1 (1179). (Nouvelle Aventure)


    « Les évêques titulaires, eux aussi, lorsqu’ils sont convoqués au Concile, obtiennent le suffrage délibératif, à moins qu’il n’en soit expressément disposé autrement dans la convocation. »

    Codex Iuris Canonici (1917), can. 223, § 2. https://canonlaw.ninja/?nums=223&v=1917
    https://cdn.restorethe54.com/media/pdf/1917-code-of-canon-law-latin.pdf


    « Les évêques titulaires, c’est-à-dire les évêques ne gouvernant pas un diocèse, jouissaient de droits égaux à ceux des autres évêques au Concile du Vatican (1869-1870), où cent dix-sept d’entre eux étaient présents. »
    The Catholic Encyclopedia, article « General Councils ». https://www.newadvent.org/cathen/04423f.htm


    « Nous avertir, écrivait-il, c’est une usurpation que nous contesterions même à l’évêque ordinaire et qui ne s’appuie sur rien. »

    Louis Veuillot, Rome pendant le Concile, t. II (1872). Wikisource


    « Alors ses disciples venant à lui, lui dirent : « Savez-vous que les Pharisiens, en entendant cette parole, se sont scandalisés ? »
    Il répondit : « Toute plante que n’a pas plantée mon Père céleste, sera arrachée.
    Laissez-les ; ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles. Or, si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans la fosse. »
    Pierre, prenant la parole, lui dit : « Expliquez-nous cette parabole. »
    Jésus répondit : « Êtes-vous encore, vous aussi, sans intelligence ?
    Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans la bouche va au ventre, et est rejeté au lieu secret ?
    Mais ce qui sort de la bouche vient du cœur, et c’est là ce qui souille l’homme.
    Car c’est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les paroles injurieuses.
    Voilà ce qui souille l’homme ; mais manger sans s’être lavé les mains, cela ne souille point l’homme. »

    — Évangile selon saint Matthieu, XV, traduction de l’abbé Augustin Crampon, La Sainte Bible, édition révisée 1923, chapitre 15, Société de Saint-Jean l’Évangéliste, Desclée (Wikisource).

    Ainsi donc, pour un concile œcuménique (Vatican I en particulier !), les évêques titulaires, dûment convoqués, ne furent pas de simples consultores : ils votèrent de iure avec voix délibérative. En effet, le Code de 1917 ne fit ici qu’entériner la pratique immédiate de la fin du XIXᵉ siècle.
    Fort de ces attestations, l’objection « nous n’avons pas le droit de vote en tant qu’évêque » n’est pertinente qu’au sujet du conclave, et non du Concile.

    Σ Plan d’attaque par manche

    • ⛪ I. Vatican I : qui parle, qui vote ?
    • 🪶 II. Bonaparte cardinal & Mgr Maret : deux cas, une clef
    • 🗝 III. Le conclave, depuis le XIIᵉ siècle : cardinalibus suffragantibus
    • 🧭 IV. « Forme extra‑ordinaire » : ce que dit réellement la tradition
    • 🗡 V. Les objections énumérées, et la riposte méthodique

    Ridiculiser n’est pas réfuter : que l’on maugrée « ridicule », « absurde », « réputation détruite » et autres lieux communs, la chose demeure : la thèse — souvent guérardienne — invoquée à ce sujet par ces interlocuteurs tient en une seule formule : « nous n’avons pas le droit de vote ! ». Fort bien ; examinons de quel vote il s’agit, car, sans cela, tout se confond.


    ⛪ I. Vatican I : qui parle, qui vote ?

    Au concile, ce qui est d’ordre apostolique, est que la voix délibérative est d’ordre épiscopal : les évêques — y compris titulaires (in partibus) — forment le corps des Pères et portent le suffrage (car on se sépare pas entièrement Ordre et Autorité) ; d’autres prélats ou experts assistent ad consulendum (consultatif).

    La littérature historique courante le confirme ; les évêques titulaires furent convoqués et siégèrent, notamment au Concile du Vatican — ainsi, même sans tenir une juridiction territoriale.

    La procédure de vote (placet / non placet / placet iuxta modum) illustre ce droit délibératif des Pères. (ISJE, Club Theologicum, Catholic Answers)

    📋 Tableau de précisions

    Aspect Évêque diocésain Évêque titulaire
    Charge Gouvernement d’un diocèse territorial Pas de gouvernement diocésain territorial
    Juridiction canonique Pleine juridiction sur un territoire Juridiction liée à la fonction, pas territoriale
    Mission pastorale Pasteur principal local Mission spécifique (auxiliaire, curie, diplomatie)
    Nomination Par le pape, prise de possession canonique Par le pape, titre honorifique
    Visibilité Forte, responsable devant le diocèse Variable, souvent dans l’ombre

    🪶 II. Bonaparte cardinal & Mgr Maret : deux cas, une clef

    Lucien‑Louis Bonaparte, créé cardinal par Pie IX (1868), prit part aux travaux de Vatican I ; pourtant, il n’était pas évêque. La biographie de référence situe précisément son statut, tandis que d’autres répertoires confirment ses dates et titres. De ce fait, sa participation ne lui conférait ni juridiction épiscopale, ni par soi voix délibérative conciliaire — et ces deux sources sont distinctes. (cardinals.fiu.edu, Catholic Hierarchy)

    À l’inverse, Mgr Henri Maret, doyen de la Sorbonne, évêque titulaire de Sura, siégea comme évêque — donc avec voix —, quoique sans diocèse résidentiel, territorial. Les sources historiques l’énumèrent parmi les Pères conciliaires de Vatican I comme i.p.i. (in partibus infidelium). (domgueranger.net, ia601308.us.archive.org, mediterranee-antique.fr)

    Conclusion de la manche : au Concile, le critère est l’Épiscopat, non la pourpre en tant que telle. D’où l’exemple « bonapartien » qui, loin d’affaiblir, corrobore l’antique thèse saint cyprienne : l’épiscopat est un, et sa dignité — même titulaire — suffit pour la voix délibérative. (Cf. ). (A Commonplace Book)

    ➖ Ligne directrice ! Ces mesures disciplinaires de l’Église ne sont pas directement « apostoliques » — au sens propre et premier, tiré des apôtres —, pour des raisons organisatrices et limitantes, elles existent « seulement » depuis le IVème ou 5ème siècle environ.

    🗝 III. Le conclave, depuis le XIIᵉ siècle : cardinalibus suffragantibus

    Changement de registre. Depuis le IIIᵉ concile du Latran (1179), seuls les cardinaux ont le droit d’élire le Pontife, à la majorité des deux tiers ; règle consolidée ensuite par Grégoire XV (Aeterni Patris Filius, 1621), qui fixa la mécanique du scrutin secret, empêchant tout péché de vilaine curiosité. Cette exclusivité n’a point varié dans son principe, même si les modalités furent précisées au fil des siècles. (Nouvelle Aventure, Wikipédia)

    Les synthèses récentes rappellent la même trame : de iure, l’élection du Pape revient au Collège des cardinaux ; de facto, les procédures ont été réformées à diverses époques sans renverser ce noyau. (The College of Cardinals Report)

    La conséquence : brandir l’argument tradi’ du « nous n’avons pas le droit de vote », pour nier la voix conciliaire des évêques titulaires, est un contre‑sens. Ce vote‑là n’est pas celui du conclave, ni celle d’une juridiction territoriale quelconque.

    D’ordinaire, au concile, ce sont les évêques ; au conclave/à l’élection pontificale, ce sont les cardinaux.

    🧭 IV. « Forme extra‑ordinaire » : ce que dit réellement la tradition

    Qu’en serait‑il si, par hypothèse extrême, il n’y avait plus de cardinaux ?

    Des théologiens (Bellarmin, Gréa, Billot…) se sont enquis des modes « extraordinaires » permettant à l’Église universelle de pourvoir au Siège romain en cas de déshérence de cette création tardive qu’est le Collège des cardinaux — ou alors il s’agit d’un mode ordinaire dans une situation extrême !

    En cas de défection d’un pape douteux et des cardinaux — acquis à l’hérésie moderniste par exemple ! —, l’élection pontificale revient au Concile général imparfait des évêques qui sont restés fidèles. Et l’opinion commune n’en fait pas un genre de droit positif opposable au régime en vigueur ; elle constate seulement qu’un secours « extraordinaire » a été discuté. (ia803400.us.archive.org, The WM Review)

    🗡 V. Les objections listées, passées au crible

    • « Nous n’avons pas le droit de vote »Pertinent si, et seulement si, l’on parle de conclave. Or la thèse discutée visait le concile : évêques titulaires = voix délibérative (et « Vatican I » l’atteste !). La dialectique bien ordonnée distingue. (Catholic Answers, Nouvelle Aventure, Wikipédia)
    • « Ridicule » / « absurde » — L’injure est un soufflet sans verbe : on n’abat certes pas un argument historiquement canonique par une ricanerie de comptoir.
    • « Cela ajouterait controverse et ruinerait la réputation »Argument d’opportunité : la vérité canonique ne se règle point sur la crainte mondaine, ou une tendance sociologique. La réputation des fidèles n’est pas une norme de droit.
    • « Des essais absurdes ont eu lieu » — Oui, maints bricolages ad hoc furent des monuments de nullité d’un type conciliariste où l’autorité découlerait du Christ sans passer par Pierre (« concile » de Pise, ou « concile » de Pistoie) ; ils montrent l’écueil d’un « conclavisme domestique et caché », non l’infirmité du principe épiscopal conciliaire In Solidum.
    • « On fera des évêques selon les nécessités ; on ne les multipliera pas partout » — Maxime de prudence gouvernementale oui, mais elle ne touche en rien le droit de voix d’un évêque validement consacré et appelé au concile — fut-il appelé imparfait ! —, indépendament de toute « juridiction territoriale ou autre ».

    Que la farce de cabaret touche à son terme — celle portée par l’abbé Dutertre et Mgr Sanborn, à la suite de Gay-rare. L’argument est mort, fracassé net. La Providence n’est pas votre excuse pour l’inaction ; elle est le glaive par lequel Dieu jugera votre lâcheté.

    Le traditionaliste lato sensu se renie à mi-chemin, un peu comme les ethno-masochites actuels représenté par l’occident woke, complices au moins « matériels » des modernistes préalablement haïs.


    ☩ 𝔖entence assénée par KO

    📝 Nota bene — Les thèmes de loi délibérative et du vote, par les cas du cardinal Bonaparte et de Mgr Maret, évêque titulaire, il appert que l’épiscopat, et non la seule « pourpre » cardinalice, fonde la voix conciliaire.

    Qu’on se gendarme donc contre les palabres disgracieuses, car ici, la sapience antique tient bon : « Episcopatus unus est… » contre tous les pets de lapin et autres cabrioles d’animateur en survêtement de nos chauffeurs de salle et autres acrobates de colonies de vacances beuglant un “ich bin Bergoglioed”, et osant susurrer que saint Pierre reste ligoté par les modernistes — bourreaux extérieures improbables ! —, alors que ce dernier le serait bien davantage des mains traditionalistes mêmes !

    Dans ce vacarme de cirque, surgit l’ultime pirouette de sédévac’ acéphale abauzitus : « La Providence désignerait un pape ! Dieu pourvoira ! ». Dieu n’est point une marionnette de music-hall, mais bien l’action souveraine de Dieu par laquelle Il gouverne le monde, l’assemblée, en disposant toutes choses avec sagesse et amour vers leur fin ultime.

    Ils proclament la toute-puissance divine… pour aussitôt la réduire au néant par inertie interne. Ils disent , mais refusent les instruments mêmes par lesquels Dieu pourvoit depuis toujours : Son Église, Ses évêques, Sa hiérarchie. Aveugles, ils mènent un peuple aveugle ! Ils préfèrent valider d’une façon ou d’une autre la « fausse autorité moderniste ».

    Car qui, à rebours, mieux que les évêques valides et légitimes, pourrait alors servir de relais à cet ordre divin ? Qui, mieux que les successeurs des Apôtres, porteurs d’une mission universelle — laquelle durera jusqu’à la Parousie —, tel saint Fabien, jadis élu Pontife au IIIᵉ siècle par l’assemblée, tandis qu’une colombe descendit sur lui ?

    📝 Post‑scriptum S’il s’agit d’élire un Pape hic et nunc, la voie ordinaire demeure/demeurait cardinalice (droit particulier « en vigueur ») ; s’il s’agit de délibérer en concile, l’évêque — même simple titulaire — parle et vote. Tout le reste n’est que variations sur la même méprise.

    📚 Pour approfondir

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    — La Rédaction

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