-
Publié le par Florian Rouanet
✝️ Christianisme enraciné, respect de l'humble et socle fédérateur : sans se renier ✝️
⁂ 𝔄rène des fidélités combattantes ?
ℭher lecteur, nous voici conviés à un duel avec soi, où la droite radicale chercherait son unité sans sombrer dans les errements du sophisme et de l’hérésie.
En effet, en tant que laïc catholique politisé, il s’agit ici de théoriser l’unité à refaire, dans une situation complexe et conflictuelle — tant religieuse que politique —, laquelle est hélas faite pour durer. Cette union doit se réaliser sur de bonnes assises : travail, famille, patrie, ethnie, croyance et pratique en Jésus-Christ, etc.
Historiquement, dans une Allemagne sinistrée religieusement — entendons, aux deux tiers protestantes ! —, le IIIème Reich sut :
- cibler l’unité d’un peuple pour un plus grand bien et
- obtenir un efficace Concordat avec l’Église catholique, notamment à travers la voix de Franz Von Pappen.
Ainsi, point n’est besoin d’imiter les loups d’Alfred Rosenberg — néo-chrétiens, dits chrétiens positifs —, lesquels, par un pagano-christianisme archéologique, voulurent substituer à l’Évangile authentique, un simulacre de dieu victorieux et solaire. Le Christ dénaturé, vidé de sa Croix, fut réduit à une vulgaire figure mythologique.
De plus, nous savons que pareille falsification fut rejetée tant par le Pape que par certains dirigeants germaniques eux-mêmes.
Délicatesse ! Après, avoir froissé doctrinalement des lecteurs avec lesquels nous nous endenterions bien humainement, il convenait de rétablir un équilibre entre résider dans le vrai et agir avec charité, pour un bien national supérieur, unitaire, bienveillant — et, entre autres, contre deux faces d’une même pièce : l’athéisme et le néopaganisme.
🎙️ Antenna I.O. Vox Frequencia
☧ 𝔏exique de cogneur
HÉRÉSIE, subst. fém. : Doctrine religieuse condamnée officiellement par l’Église catholique. https://www.cnrtl.fr/definition/h%C3%A9r%C3%A9sie
SOPHISME, subst. masc. : Raisonnement faux malgré une apparence de vérité, généralement employé de façon délibérée pour tromper. https://www.cnrtl.fr/definition/sophisme
UNITÉ, subst. fém. : Caractère de ce qui est un, cohésion d’un ensemble. https://www.cnrtl.fr/definition/unit%C3%A9
DOCTRINE, subst. fém. : Ensemble cohérent de notions, de principes que l’on affirme vrais et que l’on propose comme règle d’action dans un domaine donné. https://www.cnrtl.fr/definition/doctrine
ᛟ 𝔄ncienne école éprouvée
« Le livre de monsieur Rosenberg, « Le Mythe du vingtième siècle », n’est pas une publication officielle du Parti. De plus, je vous affirme que l’Église catholique possède une force vitale qui se prolongera bien au delà de notre vie à nous tous réunis ici. »
— Adolf Hitler, discours au congrès des Gauleiter à Munich, 1936« En octobre 1933, le Vatican avait ouvertement protesté contre l’inclusion du mythe de Rosenberg dans les enseignements scolaires, mais sans résultat. En janvier, le ministre prussien de l’Éducation avait porté l’ouvrage sur la liste des livres recommandés dans les bibliothèques scolaires, et les évêques avaient agité la sonnette d’alarme. « Récemment, déplorait l’un d’eux, j’ai appris que les deux livres Mein Kampf et Le Mythe du vingtième siècle figuraient sur les listes des écoles secondaires. Pas d’objection pour le premier des deux, mais l’ouvrage de Rosenberg n’a pas sa place dans ces bibliothèques. Sa seule place est sur l’Index (L’Index Librorum Prohibitorum du Vatican, liste légendaire des livres proscrits). Schulte était là pour en conférer avec Hitler lui-même. Au nom de la santé spirituelle de sept
millions de catholiques, il rappela à celui-ci l’existence du concordat laborieusement mis au point avec le Vatican. La rhétorique antichrétienne et anticléricale ne cessait de progresser
parmi les dirigeants nazis, tendance aggravée par l’accession de Rosenberg au poste de « guide idéologique et spirituel ». Non seulement tout cela violait les termes de l’accord avec le
Vatican, mais Rosenberg était un critique notoire et militant de l’Église, fait confirmé par son ignoble Mythe. A l’audition de ce titre, Hitler interrompit Schulte. « Je ne veux pas de ce livre ! Rosenberg le sait. Je le lui ai dit moi-même. Je n’ai rien à voir avec ces choses païennes. » »
— Adolf Hitler, propos rapportés par Timothy W. Ryback, Dans la bibliothèque privée d’Hitler, p.190
« Des milliers de voix font retentir aujourd’hui à vos oreilles un Évangile qui n’a pas été révélé par le Père des cieux. Des milliers de plumes écrivent au service d’un prétendu christianisme qui n’est pas le christianisme du Christ. La presse et la radio vous envahissent quotidiennement de productions hostiles à la foi et à l’Église, impudemment agressives envers tout ce qui doit vous être le plus vénérable et le plus sacré. »
— Pie XI, Lettre encyclique « Mit brennender Sorge », 14 mars 1937, section « À la jeunesse ». LaPorteLatineΣ Plan d’attaque par manche
📌 I. Le faux pas rosenbergien : paganisme et hérésie
📌 II. Une France du XXIᵉ siècle fracturée sans boussole religieuse
📌 III. Politique et foi : deux ordres, une unité
📌 IV. La droite radicale et la question de l’unité chrétienne
📌 I. Le faux pas rosenbergien : paganisme et hérésie
L’intention unitaire d’une nation est bonne, nécessaire même. Mais cela ne peut se faire au prix de tout et n’importe quoi, de la foi, de la morale, du Bien commun.
Il faut d’abord rappeler l’abîme intellectuelle dans lequel sombra le « mythe du XXᵉ siècle » de Rosenberg. En exaltant un Christ victorieux exclusif (jamais souffrant, exit la Passion…), il substituait au Fils de Dieu un mythique héros antique, païen, niant le cœur même du sacrifice Rédempteur.
Rome plaça d’ailleurs l’ouvrage à l’Index, ce qui suffit à marquer le sceau de sa condamnation. Hitler lui-même, se démarqua publiquement de ce fatras archéologique.
Ainsi, en tant que postulat de base — à rebours d’un archéologisme maladif —, nous devons affirmer que le seul « christianisme positif » ne saurait être qu’orthodoxe, enraciné dans la Tradition, sans divorce acté entre théologie et politique.
📌 II. Une France du XXIᵉ siècle fracturée sans boussole religieuse
Toutefois, comparaison n'est pas raison !
À la différence d’une Allemagne encore majoritairement protestante dans les années 1930, la France de nos jours patauge dans un athéisme pratique majoritaire sans précédent — et ce, malgré l’essor des conversions depuis « la Covid » et les statistiques de populations musulmanes…
Autrement et heuresement, il est vrai, le français de souche reste plutôt attaché à « l’église du coin » et est moins — en proportion — hostile à l’Église, mais sa pratique est largement absente !Les chapelles déjà parsemées, sans l’unité d’un « Pierre faisant unanimité », s’y déchirent : lefebvristes doux ou dur, partisans « sédévacantistes » partiels ou complets, paroisses dites Ecclesia Dei, etc.
Ce morcellement, ajouté à la sécularisation, ne semble pouvoir que désarmer toute tentative d’unité. Or, il nous incombe de travailler avec courage — car cela est ici admettre la situation pour mieux agir. Et nous avons réussi cet exploit au Mouvement National-Catholique, alors, rejoignez-nous !
La Foi n’est certes pas une marchandise à débattre au marché aux puces, mais une colonne vertébrale, reçue, vécue et honorée : mais, en priorité, ce sont les Pasteurs qui devront régler courageusement, eux-mêmes, ce morcellement de la doctrine.
📌 III. Politique et foi : deux ordres, une unité
Distinguons sans séparer : le politique organise la cité, le théologique guide les âmes — dans le second cas, derechef, ce sont les clercs qui sont concernés au premier chef.
Et il serait par ailleurs stérile et mortifère de vouloir que la droite radicale se transforme en place théologique de brocante, chacun improvisant son catéchisme local.Il nous faut de même respecter la « foi du charbonnier » de simples fidèles parfois « mal avisés », ou encore le « conciliaire » priant la sainte Vierge, qui se retrouve parfois plus pieux que le « tradi’ purement idéologique » — tout en écoutant, selon notre éclairage, évidemment, les voix de la Contre-révolution, des docteurs Néothomistes, des formations de droites nationalistes.
Nous affirmons pouvoir nous unir, toujours à condition de ne pas se renier, ni encore d’exiger des laïcs qu’ils s’érigent à l’unisson en grands docteurs…, de pacotille.
Aussi, nous devons encore souffrir et traverser des événements difficiles, lesquels, bien que pénibles et troublants (crises économiques, guerres en tout genre, chômage généralisé, etc.), accélèrent le processus général et nous forgent justement dans l’épreuve.
« Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. »
— Évangile selon saint Matthieu, XXVIII, 19, trad. Abbé Crampon, Société de Saint-Jean l’Évangéliste – Desclée, 1923. Wikisource📌 IV. La droite radicale et la question de l’unité chrétienne
Sachons raison garder dans ce marasme matérialiste courant à sa propre perte, et distinguons donc les véritables priorités : en politique, par degrés, discerner entre les alliés plus ou moins proches ou potentiels, les ennemis secondaires, et ceux, mortifères (gauchisme, libéralisme), qui visent notre perte directe.
Ainsi, nous devons tendre vers une radicalité unitaire, qui fédère au lieu de diviser, ancré sur la doctrine oui, mais sur ledit intérêt général aussi. Notre devise ne saurait être celle du paganisme ou du relativisme, mais, à la limite, celle d’un « christianisme positif » au sens noble, communautaire et organique :
- Politique, enraciné, traditionnel, fidèle, reconnaissant les limites des uns et des autres, sans exiger de tous qu’ils soient des moines-soldats.
- Ce n’est point un nivellement par le bas, proprement païen, mythifié ou hérétique, mais une cohésion par le haut, la verticalité, le bien, l’instruction, l’engagement militant.
« L’homme vraiment médiocre admire un peu toutes choses, il n’admire rien avec chaleur. »
— Ernest Hello, L’Homme, livre I, chap. VIII (1872). Gallica
☩ 𝔖entence omnidirectionnelle
📜 Nota Bene : L’unité n’est pas l’uniformité.
En effet, le respect des fidèles simples n’exclut point une certaine vigilance personnelle.
Mais nous devons refuser les chimères, athées et païennes, également sans transformer la catholicité en un champ clos de disputes interminables.
À la droite radicale échoit la tâche de bâtir une cohésion politique, française et européenne, idéalement, sans rompre, politiquement et religieusement, en rien avec la Tradition catholique, ni avec le Christ-Roi.
C’est là notre source véritable : ne point céder aux idoles, mais proclamer que seul le Christ Rédempteur fonde l’Autorité.
🛎 Gong final : appelons-le autrement, si vous le désirez, mais oui à un « christianisme positif », s’il est chrétien-catholique, unitaire, intransigeant, organique, politique, ordonné.
💸 Soutenir l’œuvre Page Tipeee : https://fr.tipeee.com/florian-rouanet
💬 Rejoindre la communauté I.O. Telegram : https://t.me/francenatio— La Rédaction
🥊 𝔑𝔬𝔰 𝔞𝔯𝔱𝔦𝔠𝔩𝔢𝔰 𝔡𝔢 𝔩𝔞 𝔖𝔱𝔯𝔞ß𝔢
Articles récents :
À bas le “catholicisme libéral”, même grimé en conservateur : pitbull en politique, caniche au sanctuaire…
Le subconscient et les cinq clés tirées de la psychologie jungienne
Défense de l’Occident, ou l’Orient tentateur ? Henri Massis — Ego Non
Bonnard contre conservateurs mous et radicalistes de gôche
Par essence, la franc-maçonnerie nourrit une aversion tant pour le fascisme que pour le catholicisme
Contre les Pie VI et VII : de Pistoie à l’adite « petite Église », deux viles résistances historiques à l’unité pontificale
Du Pontife à la Sede Apostolica : étude sur la papauté physique divine et le Saint-Siège moral-juridique
Temps apostolique des Apôtres et Tradition : le rôle épiscopal mis en parallèle d’hier à nos jours dans la tempête antimoderniste
Qu’est-ce que la grâce divine et sa gratuité, clef de la vie chrétienne
Formons-nous et vivons en tant que reflet de ce que nous souhaitons collectivement, puis diffusons cette bonne parole vertueuse, catholique et française-européenne
Éloge de la Troisième Voie incisive : du temps de Notre Seigneur puis des squadristes italiens
Royaume visible et invisible : des frontières de chair et d’âme, de sang et de grâce
Prier, agir et bâtir : du cénacle aux pavés, contre l’inertie, avec discernement historique (Terre, peuple, chrétienté du MNC)
De la nature à la grâce, de la race à la foi : nationalisme, impérialisme germanique et christianisme – bal des « ismes »
Projet de “Pape alternatif” avec Lin II l’Invisible, ou la tentative infructueuse à Assise en 1994 — Magnus Lundberg & Homero Johas
Espace germano-italien vers l’Est : nationalismes et projets de la Grande Europe (Laval, Grasvelli, Daitz et von Ribbentrop)
Attaques de Libération contre Academia Christiana, révélant une crainte plus large : celle d’une jeunesse de droite nationale qui prie et pratique
12 commentaires
Réagissez à cet article !