Manifeste d’un mondialisme programmé d’avance

Publié le 12 février 2025 par Florian Rouanet

Ou le globalisme dégénéré/destructeur et son hégémonie perverse

Préambule :

Ces révélations concernant Les Onze Sages du Projet de Constitution Mondiale, jettent une lumière crue sur l’ambition séculaire d’un gouvernement universel, à la sauce maçonnique.

Dans cette lignée, l’ouvrage The City of Man (1941), ou La Cité de l’Homme, demeure un texte clef, préfigurant l’idéologie des cercles dits mondialistes ou globalistes actuels.

Sommaire :

I. Un manifeste oublié mais fondamental
II. La Cité de l’Homme : aux origines de l’universalisme politique abstrait
III. Entre démocratie universelle & oligarchie « occulte »
IV. Héritages & prolongements contemporains

I. Un manifeste oublié mais fondamental

En 1940, parut aux États-Unis The City of Man. A Declaration on World Democracy, manifeste rédigé par 17 intellectuels des « hautes sphères » et d’inspiration mondialiste. Publié à New York chez Viking Press et simultanément au Canada par MacMillan, ce petit ouvrage connut quatre éditions en cinq mois, témoignant de l’intérêt qu’il suscita dans certains cercles « avisés ».
Pourtant, il disparut ensuite rapidement de la circulation, à l’instar d’autres documents-clés dont le contenu devait demeurer inaccessible au grand public.

II. La Cité de l’Homme : aux origines de l’universalisme politique abstrait

Signé par des universitaires, membres du Council on Foreign Relations (CFR) et d’autres cénacles influents, The City of Man plaidait pour une démocratie mondiale. Ses 17 co-auteurs, parmi lesquels Thomas Mann, Reinhold Niebuhr et Alvin Johnson, « érudits » en sophistique, portaient une vision où la « souveraineté nationale » devait céder le pas à une « gouvernance globale » totale et écrasante.

Cette déclaration, rédigée en des termes idéalistes, servit en réalité de pierre angulaire aux projets d’unification supra-nationale, à l’instar de ladite Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.

III. Entre démocratie universelle & oligarchie « occulte »

Loin d’être un manifeste démocratique dans son sens premier, The City of Man procédait d’un schéma où le pouvoir devait être concentré entre les mains d’élites savamment triées sur le volet.
L’illusion d’une gouvernance du peuple masquait une centralisation du pouvoir, par le gros argent corrupteur, entre quelques instances dirigeantes, reliées aux grands cartels bancaires et aux loges maçonniques influentes.

Si ledit projet de Koudenhove-Kalergi demeure connu et controversé, The City of Man et Le Projet de Constitution Mondiale offrent quant à eux, des bases autrement plus « tangibles » concernant l’élaboration d’un ordre supranational fondé sur des principes maçonniques, machinistes et ultra-technocratiques.

IV. Héritages & prolongements contemporains

À quatre-vingts ans de distance, les initiatives de Davos et du Forum Économique Mondial de Klaus Schwab poursuivent à l’échelle du continent européen l’œuvre amorcée par The City of Man.
Le concept d’une gouvernance mondiale transhumaniste, pilotée par des oligarchies financières et cosmopolites, se réalise progressivement sous nos yeux.
Loin d’être un accident de l’histoire, ce dessein s’inscrit dans une continuité historique ininterrompue, pour le pire !

Les éditions Saint-Remi, en exhumant ces textes méconnus, permettent aujourd’hui de comprendre une partie des racines idéologiques du projet mondialiste et libéralo-marxiste contemporain. Cette lecture s’impose comme un antidote à la cécité politique qui frappe encore trop d’esprits.

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Aparté – La cité de l’homme (Déclaration de la démocratie mondiale, 1941) :

« Comme nos lecteurs le verront, « The City of Man » et « Projet de Constitution Mondiale» sont deux documents mondialistes importants qui méritaient d’être connus, à une époque où ils ont complètement disparu de la circulation, inconnus du grand public toujours tenu soigneusement dans l’ignorance des choses importantes, tandis que le Forum Économique de Davos de Klaus Schwab, homme des Super-Loges Internationales d’Illuminés, poursuit à quatre-vingt ans de distance l’œuvre de ces deux Grandes Feuilles de Route Mondialistes… »

Les onze sages du Projet de constitution mondiale

Comme nos lecteurs le verront, « The City of Man » et « Projet de Constitution Mondiale » sont deux documents mondialistes importants qui méritaient d’être connus, à une époque où ils ont complètement disparu de la circulation, inconnus du grand public toujours tenu soigneusement dans l’ignorance des choses importantes, tandis que le Forum Économique de Davos de Klaus Schwab, homme des Super-Loges Internationales d’Illuminés, poursuit à quatre-vingt ans de distance l’œuvre de ces deux Grandes Feuilles de Route Mondialistes…

Les 17 rédacteurs du livre mondialiste de la cité de l’homme

Voici les noms de ces 17 signataires, apôtres inconditionnels de la sacro-sainte Démocratie, prétendu gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple… :

Herbert Agar – Frank Aydelotte – Giuseppe Antonio Borgese – Hermann Broch – Van Wyck Brooks – Ada Louise Comstock – William Yandell Elliott – Dorothy Canfield Fisher – Christiann Gauss – Oscar Jaszi – Alvin Johnson – Hans Kohn – Thomas Mann – Lewis Mumford – William Allan Neilson – Reinhold Niebuhr et Gaetano Salvemini.

ESR.

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