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Publié le par Augustin J
J’ai l’immense honneur de vous présenter quelques-unes des plus belles lignes de Robert Brasillach sur la jeunesse fasciste. Celles-ci sont touchantes de beauté et de sincérité. Nation, race, camaraderie… Tout y est.
« Ainsi de ces divers éléments, se formait ce que nos adversaires appelaient le fascisme et que nous avions fini par nommer ainsi. Car ces mots étaient alors couramment employés, dans l’immédiate avant-guerre. Et les éléments de notre fascisme à nous n’étaient pas difficiles à énumérer. Nous savions, à travers l’univers, ce qu’étaient tant de jeunes qui, avec toutes les différences nationales, nous ressemblaient. Certains d’entre eux avaient souffert de la guerre enfants, d’autres de révolutions dans leurs pays, tous de la crise. Ils savaient ce qu’est leur nation, son passé, ils voulaient croire à son avenir. Ils voyaient miroiter sans arrêt devant eux le sentiment impérial. Ils voulaient une nation pure, une race pure. Ils aimaient souvent à vivre ensemble dans ces immenses réunions d’hommes où les mouvements rythmés des armées et des foules semblent les pulsations d’un vaste cœur. Ils ne croyaient pas aux promesses du libéralisme, à l’égalité des hommes, à la volonté du peuple. Mais ils croyaient que du chercheur indépendant, au chef d’industrie, au poète, au savant ou au manœuvre, une nation est »une », exactement comme est »une » l’équipe sportive. Ils ne croyaient pas à la justice qui s’épanche dans les paroles, mais ils appelaient la justice qui règne par la force. Et ils savaient que de cette force pourra naître la joie.
Car l’extravagance des adversaires du fascisme se trouve avant tout dans cette méconnaissance totale de la joie fasciste. Joie qu’on peut critiquer, joie qu’on peut même déclarer abominable et infernale, si cela vous chante, mais joie. Le jeune fasciste, appuyé sur sa race et sa nation, fier de son corps vigoureux, de son esprit lucide, méprisant des biens épais de ce monde, le jeune fasciste dans son camp, au milieu des camarades de la paix qui peuvent être les camarades de la guerre, le jeune fasciste qui chante, qui marche, qui travaille, qui rêve, il est tout d’abord un être joyeux. Avant de la juger, il faut d’abord savoir qu’elle existe, et que le sarcasme ne l’entamera pas. Je ne sais pas si, comme l’a dit Mussolini, »Le vingtième siècle sera le siècle du fascisme, » mais je sais que rien n’empêchera la joie fasciste d’avoir été, et d’avoir tendu les esprits par le sentiment et par la raison.
Le fascisme n’était pas pour nous, cependant, une doctrine politique, il n’était pas davantage une doctrine économique. Il n’était pas l’imitation de l’étranger, et nos confrontations avec les fascismes étrangers ne faisaient que mieux nous convaincre des originalités nationales, donc la nôtre. Mais le fascisme, c’est un esprit. C’est un esprit anticonformiste d’abord, antibourgeois, et l’irrespect y avait sa part. C’est un esprit opposé aux préjugés, à ceux de la classe comme à tout autre. C’est l’esprit même de l’amitié, dont nous aurions voulu qu’il s’élevât jusqu’à l’amitié nationale. »
— Notre avant-guerre. Robert Brasillach.

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