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Hier, il y avait une manifestation pour défendre la liberté d’instruction.
L’instruction à la maison ainsi que les écoles hors contrats sont menacées (car pas assez LGBT dans leurs papiers), cela touche nombre de familles chrétiennes, mais aussi musulmanes, et pas seulement.
C’est sur tous les fronts que la liberté a vocation à être réduite à peau de chagrin par les adeptes de la Grande Réinitialisation. Les propos antitrumpistes des mass-médias sur le fait de systématiquement vouloir « déprogrammer » les électeurs populistes devraient nous alerter sur le langage informatique utilisé (machinisation des hommes).
C’est ce que le « grand rabbin » talmudique Jacques Attali nommait le droit de ne pas choisir (oxymore tyrannique et orwellien) dans son « Dictionnaire du XXe siècle » au mot liberté…
Ces gens ont la folie des grandeurs, même Iznogoud est assez plaisant en comparaison, et ils ne nous laisseront probablement pas d’autres choix que de lutter à mort (ce qui sera source d’énormes conflits et déstabilisations) ou de finir dans un univers concentrationnaire, développé prochainement sous un aspect médical et digital. .
Il aura fallu la présence d’un virus qui « ne constitue même pas une menace existentielle » (Klaus Shwab, Great Reset) pour que les peuples d’Europe passent progressivement à un mode de société de type néo-soviétique, à l’Ouest !
On remarquera de nouveau que cette « loi éducative » n’a rien de sanitaire, cela relève davantage de « l’hygiène maçonnique » que vantait l’idéologue Vincent Peillon sous François Hollande. Ensuite, l’idiote confondante Marlène Sciappa part carrément en croisade contre les diplômes, jugés discriminants (égalité nivelée par le bas, jusqu’au 5e sous-sol)…
Nous ne nous remettrons jamais de la mort cérébrale des écoles jésuites qui avaient fait naître notre plus haut niveau éducatif et civilisationnel (Humanités, Chrétienté, courants philosophiques, gentilhomme, etc.). Il faudra, dans la mesure du possible, réactiver des programmes similaires en cas de renaissance politique afin de refaire des générations saines et cadrées.
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École obligatoire : une société brutalisée (Journal d’École)
Un débat confus, des ministres déroulant mécaniquement les mêmes réponses, recourant aux magouilles de couloir pour tenter de sauver leur projet de loi, des députés du parti majoritaire au garde-à-vous : dans une ambiance surréaliste, 78 députés (sur un total de 577 !) tirent un trait sur une liberté fondamentale – la liberté d’instruction – que des siècles d’histoire, quel que soit le régime politique, n’avaient jamais remise en question.
Aussi bien en commission qu’en séance plénière, le gouvernement et sa majorité, multipliant les contrevérités, ont été incapables d’avancer le moindre argument sérieux qui aurait permis de justifier une loi dont les conséquences sont potentiellement déstabilisatrices pour toute la société. Pire même que ce qui était attendu : alors que les préoccupations islamophobes, étayées par une rhétorique identitaire s’exprimaient au grand jour (ce n’est pas nouveau), insidieusement et bien imprudemment le débat se déplaçait sur un terrain mouvant, celui du droit de l’état contre le droit des familles. Partant d’une interprétation spécieuse et malhonnête de l’instruction en famille qui ferait des parents les propriétaires de leurs enfants, on en arrive ainsi à donner à l’état un droit de regard prioritaire sur tout ce qui touche à l’éducation des enfants. Non seulement avec la scolarisation obligatoire à 3 ans mais également avec une prétention de plus en plus insistante au fil des semaines, une ahurissante volonté de contrôle des « 1000 premiers jours »… Du berceau jusqu’au SNU à 16 ans, en passant par l’école obligatoire, toutes les premières années de la vie, une large partie de l’éducation se trouveraient placées sous le regard d’un état conforté dans sa volonté de surveillance par une loi brutale et punitive.
De fait, passée sous silence par les promoteurs de la loi, la coercition est bien le moteur de l’obligation scolaire : lorsqu’elle rentrera en application, la France sera le seul pays au monde où le refus de scolariser un enfant de 3 ans conduira les parents en prison. La brutalité érigée en valeur de la république… On peut toujours se gargariser de mots mais le droit de l’état, c’est d’abord le droit d’une administration qui n’est pas par principe plus légitime qu’un autre. Quand tous les textes internationaux reconnaissent que la responsabilité des enfants est confiée « par priorité » aux parents, cela ne signifie évidemment pas que les parents disposent de tous les droits sur les enfants ni que les enfants appartiennent aux parents mais plus simplement que les relations entre parents et enfants sont d’une autre nature que celles qui relient une administration aux administrés, un état aux citoyens. La formation des citoyens n’autorise pas à brutaliser la société. D’ailleurs, dans l’histoire, les états qui ont négligé cette évidence n’ont pas été les plus exemplaires…
Avec la suppression de la liberté d’instruction – une mesure parmi les 70 articles d’un texte aux relents totalitaires – la loi ouvre les portes de quelque chose de réellement nouveau, dont on ne perçoit peut-être pas toute la dimension, et qui fait peur. Une loi bâclée, voulue par un seul homme dans une déclaration sortie de nulle part (le 2 octobre), rédigée dans la précipitation, discutée selon une procédure d’urgence dont la crise sanitaire fait ressortir toute l’absurdité, adoptée par une minorité de députés godillots promue majorité par le miracle du mode de scrutin : la loi censée conforter les valeurs de la république donne une nouvelle fois l’image d’un régime politique ankylosé dans ses fantasmes, incapable d’accepter les différences.
L’état seul éducateur : l’irrésistible dérive totalitaire de l’Education nationale
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La République et l’école hors-contrat : “C’est la guerre!” (Nous sommes partout) :
dans NSP Express/RésisterA la rentrée 2021, le gouvernement Macron, à la solde des Loges, intensifiera encore, au nom de la lutte contre les séparatismes, la lutte contre l’enseignement hors-contrat et l’enseignement à la maison.
Depuis 250 ans, la république combat l’Église avec une hargne et un acharnement jamais démentis. La lutte n’a jamais été aussi dure et les pertes sont innombrables, la plus grande étant celle de l’instruction des enfants. La Gueuse avait livré en 1792 les enfants à des hordes de sans-culotte analphabètes et sans Dieu, pompeusement nommés « instituteurs » : il fallait former de « bons citoyens ». Depuis, les choses ont empiré, et la mainmise républicaine est de plus en plus forte : à la rentrée 2021, il sera interdit de faire l’école à la maison pour des raisons philosophiques ou religieuses, et les bambins seront traînés de force dans les écoles de la république dès l’âge de trois ans. Nul n’échappera au lavage de cerveau maçonnique. Comme l’avait rappelé le Frère Vincent Peillon, en son temps ministre de la Déséducation nationale : « Les enfants appartiennent à la république. »
Libérer l’école?
Paul Bert, anticlérical forcené, estimait que : « Libérer l’école, c’est achever la plus belle des conquêtes de la Révolution française. », comprendre « libérer l’école de l’influence néfaste de l’Église » naturellement. Mais qui libérera nos enfants de l’influence néfaste de la république ? Qui empêchera une bande de pédagogos laïcards de prendre nos enfants en otage pour les livrer à la prison du Temple ? Le conventionnel franc-maçon ( Loge Le Phoenix, GODF) Lepeletier de Saint-Fargeau affirmait en 1794 : “Les enfants sont la propriétés de l’Etat, les parents ne sont que les dépositaires. Ils seront enfermés dans des maisons d’éducation nationale.” “Enfermés”, le mot est effrayant, “enfermés” hors de leur famille, loin de l’autorité de leur père et de l’amour de leur mère, pour leur laver le cerveau dans le creuset républicain.
Comme le rappelait le pape Pie XI dans son encyclique Divini illius Magistri : « La famille reçoit immédiatement du créateur la mission et conséquemment le droit de donner l’éducation à l’enfant. » Nier ce droit, c’est nier l’existence de Dieu, c’est « aller contre la justice » (Saint Thomas d’Aquin). Arracher les enfants à leur famille, c’est détruire celle-ci, “déconstruire” comme ils disent, et créer le chaos d’où naîtra le nouvel homme que la franc-maçonnerie veut égal à Dieu. Les enfants “prima materia”, plongés dans le “creuset” alchimique de la république, seront détruits, œuvre au rouge, puis œuvre au noir, pour en sortir, non pas changés en or fin grâce à la Grâce divine, mais transformés en parfait républicains. Ordo ab chaos, devise maçonnique et talmudique.
L’éducation républicaine est uniquement de ce monde, elle ne vise que la réussite sociale, ne propose rien de spirituel et maintient l’enfant au rang de consommateur abêti. Toutes les matières – si utiles et si respectables soient-elles – lui sont enseignées à l’aune de la république pour faire de lui un « citoyen » et non un homme ou une femme. Niant la prééminence des droits naturels, la république exige même des parents des certificats de bonne conduite avec un programme directement venu des États-Unis, le PFSP (Programme de Soutien aux familles et à la Parentalité) affirmant : « On ne naît pas parent, on le devient ». Il s’agit d’un programme d’acquisition et de renforcement des compétences parentales opérationnel dans 35 pays du monde. Le programme s’adresse à toutes les « familles » y compris les homoparentales afin de leur apprendre à élever leurs enfants. Pour la république, les parents sont donc incapables d’élever leurs enfants correctement.
Comme l’a dit E. Macron : « c’est la guerre ! ». Ne nous trompons pas, il ne s’agit pas d’une guerre contre un hypothétique virus échappé d’un pangolin chinois, mais de la guerre toujours ouverte, toujours meurtrière entre la famille et l’Église. La Cité de Dieu est attaquée de toutes parts par la cité révolutionnaire et le dernier bastion à tomber sera l’école hors-contrat, si rien n’est fait. Les catholiques doivent compter leurs forces, fourbir leurs armes et lutter de toutes leurs forces contre le vol de leurs enfants par la république car, quoi qu’ils fassent, son influence pernicieuse les touchera au cœur même de leur éducation si celle-ci n’est pas menée selon l’ordre naturel des choses et sous le regard bienveillant de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Nous appelons tous les catholiques – même ceux qui n’ont pas d’enfants – à soutenir les écoles hors-contrat : offrez votre aide, participez aux kermesses, aidez financièrement si vous le pouvez. C’est la guerre !
« Cette sale vermine vendéenne doit crever ! » 1793-1794.
« Nous allons la grand réinitialiser. » 2020-2030.
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