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Publié le par Florian Rouanet
Le marcionisme fait référence à Marcion, lui qui croyait pouvoir opérer une scission totale entre Ancien et Nouveau testament. Hélas, il est de bon ton chez les religieux contemporains de « l’antisémitisme » de tomber dans ce panneau. Le Maître du Logos, comme sa seigneurie de Lesquen, par exemple. Le second groupe qui a du mal avec cette réalité sont les identitaires européens (Jean Yves Le Gallou), ils ne comprennent pas que même si les européens ont été certes les plus inventifs, certaines découvertes ont pu venir d’Orient, et avant de venir d’Orient il faut surtout remarquer que ces vérités ont été avant tout universelles. Ce en quoi elles doivent s’appliquer partout et de la même manière. Ce qui n’a pas empêché le christianisme, toutefois, de relever essentiellement d’un esprit hellénique. Mais voilà un passage qui, somme toute, une fois lut à l’endroit expédie l’erreur sur la planète Mars, bientôt colonisée par Jacques Cheminade :
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« Isaac préfigurait Jésus-Christ ; Rebecca, l’Église : leur union et leur amour, l’union et l’amour de l’Église et de Jésus-Christ. Isaac, fils unique d’Abraham n’épouse Rebecca qu’après avoir été immolé sur la montagne de Moriah : Jésus-Christ, fils unique de Dieu, n’épouse l’Église qu’après avoir été immolé sur la même montagne. Rebecca est amenée à Isaac par les chef des serviteurs, Eliézer, aidé de ses compagnons : l’Église est amenée au Christ par le chef des Apôtres, Pierre, aidé de ses collègues. Eliézer reçoit l’ordre d’aller la chercher dans la parenté temporelle d’Isaac, avant de se tourner ailleurs : Pierre et les siens reçoivent l’ordre de s’adresser d’abord à la maison d’Israël, avant de s’en aller dans la voie des nations. Lorsque le mariage d’Isaac et de Rebecca se fait, la mère d’Isaac, Sara, était morte : lorsque s’accomplit l’union de Jésus-Christ et de son Église, la Synagogue, mère du Christ selon le temps, ne vivait plus. L’amour d’Isaac pour sa nouvelle épouse ne lui fait point oublier la perte de Sara ; il en conserve toujours un douloureux souvenir : l’amour du Christ pour l’Église ne lui fait point oublier la perte de la Synagogue ; après avoir pleuré sur elle, il lui garde toujours une place dans son cœur. »
Abbé Rohrbacher, Histoire de l’Église catholique, tome 1, Librairie ecclésiastique de Briday, Lyon, 1872, p 91.☧
Merci au kameraden Louis Darquier pour le document et la PLS par la généalogie prophétique et christique.

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