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Publié le par Augustin J
En exclusivité sur Intégralisme-Organique
Deux articles de Maurras qui dégomme de la féministe ! Ne nous remerciez pas ! Et bonnes fêtes de la Sainte Nativité à tous nos lecteurs !
Que pense Charles Maurras du féminisme ? C’est la question que je me suis posée il y a peu. Nous parlons bien sûr du féminisme d’époque, qui n’était encore que l’étincelle du grand feu d’enfer qui grille aujourd’hui la cervelle des dames. Je me suis alors plongé dans les tréfonds de ma poussiéreuse bibliothèque, afin de vous dégoter deux petits articles. Petits par la taille, ils le sont assurément, mais grands par leurs positions ; ils gagneraient à être mieux connus.
Le premier date de 1919, le second de 1923. Tous deux sont parus dans le célèbre journal Action Française et rédigés par la main du Maître.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Charles Maurras ne mâche pas ses mots.
I) Le féminisme, causes et effets
Lettre de M. Alphonse Séché : « Il est né des difficultés sociales ; il est la conséquence de l’attitude des hommes, sans que ceux-ci puissent être sérieusement incriminés, au surplus. Gagnant sa vie avec une difficulté croissante, l’homme a hésité à prendre femme : il a craint de fonder une famille. »
Réponse de M. Charles Maurras : « D’où, peut-être, suit-il que le meilleur moyen de faire face aux revendications féminines serait d’améliorer les lois et les mœurs générales. La raison conseille de voir en fait tout ce qui se produit, mais d’en calculer aussi les effets.
Voici un effet du féminisme : diminution croissante de la natalité, ce qui n’est guère compatible avec les besoins du pays. Autre effet : le travail de la femme ne tendra-t-il pas à favoriser la paresse de l’homme ? Et le cœur féminin ne sera-t-il pas de plus en plus exploité dans un avenir proche ? Ne l’est-il pas déjà, et beaucoup, depuis que les femmes gagnent leur vie plus librement et plus largement ?
Le “vagabondage spécial” n’a-t-il pas pris, de ce chef, des formes imprévues et qui iront croissant ? Il ne faut pas cesser de se redire avec Pascal : “Voilà ce que je vois et ce qui me trouble.” »
— Charles Maurras, Action Française, 16 janvier 1919.
Le malheur des temps
« Que la femme soit réduite à se débrouiller seule, qu’elle n’ait plus à compter que sur elle-même, que l’homme cesse d’être astreint à la nourrir, à la défendre et à l’honorer, ce n’est pas un progrès des mœurs, c’est une reculade, et profonde !
Mais que, d’autre part, ce recul soit un fait général, issu de circonstances irrésistibles ; qu’il y ait un excès de population féminine de plus de deux millions d’âmes — dû à la 1re guerre mondiale — ; que ce grand peuple doive assurer sa vie, que des carrières neuves en soient ouvertes aux femmes, c’est une autre conséquence d’un fait qu’il faut admettre comme tel ; aménageons le cadre social le mieux possible par rapport à ce fait, à la condition de n’en tirer aucune vanité.
Car ce surcroît de labeur contre nature imposé à la femme sera d’abord payé par elle, ensuite par la race et la société. »
— Charles Maurras, Action Française, 8 janvier 1923.
Commentaire
Il est intéressant de remarquer combien les deux dernières guerres mondiales ont pu servir la cause du féminisme. Le terreau principal du féminisme ne fut autre que les cadavres des hommes partis à la guerre pour sauver leurs femmes…
Aussi, glissant ma main entre les toiles tissées et les vieux cuirs nervurés de ma bibliothèque, je suis tombé sur un ouvrage assez ancien nommé L’Ecclésiastique, traduit en ancien français, avec une explication tirée des Saints Pères et des Auteurs Ecclésiastiques, et datant de M.DC.XCV — autrement dit (?) *.
Soit dit en passant, apprendre à lire les chiffres romains ne prend que très peu de temps et peut s’avérer fort utile !
Extrait du chapitre XXV
« (…) 34. Ne donnez point à l’eau d’ouverture, quelque petite qu’elle soit, ni permission de sortir à une méchante femme.
Le sage découvre ici l’origine de ce dérèglement si étrange qu’il vient de représenter dans l’esprit de la femme, parce qu’ayant été le premier instrument du démon, il a fait dans son âme une impression toute particulière de cette malignité du serpent dont il était revêtu lorsqu’il trompa Ève, et que, l’ayant fait tomber dans l’orgueil et la désobéissance, il la rendit la meurtrière d’elle-même, de son mari et de la race des hommes qui devaient naître d’elle dans tous les siècles. »
— L’Ecclésiastique
Tout est dit ici : le féminisme, qui se nourrit du cadavre et de l’échec des hommes, n’est qu’une malice du démon pour perdre les âmes dont vous, Messieurs, avez la responsabilité.
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Tu as trouvé (sans t’aider d’internet) : bravo camarade ! Saint Thomas d’Aquin, Hitler, César, Charlemagne, Saint Louis et j’en passe sont fiers de toi.
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Tu n’as pas trouvé : dans son amour infini, la vie que Dieu t’a donnée est faite d’une succession de jours ne servant qu’à t’améliorer et faire tes preuves.
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Tu n’as pas trouvé même en t’aidant d’internet : remigration.

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