• La raison du Sémite est toujours la meilleure (fable)



    Les fabliaux du socialisme-national

  • Le loup et l’agneau revisité par Johann de la Fontaine.
    Une deuxième fable inspirée de la lettre « de l’insolence des juifs » de l’évêque Agobard à l’empereur Louis le pieux.
    La raison du Sémite est toujours la meilleure :
    Nous l’allons montrer tout à l’heure.
    Un Gogoy travaillait dur
    À faire une banque sans usure.
    Un Youpin crochu survient, qui cherchait pourriture,
    Et que le gain en ces lieux attirait.
    – Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?
    Dit cette engeance du pourcentage :
    Tu seras châtié pour cette niaise bonté.
    – Sire, répond le Goy, que Votre Majesté
    Ne se mette pas en colère ;
    Mais plutôt qu’elle considère
    Que je me vas travaillant
    Au bien des gens,
    Plus de vingt points au-dessous d’Elle ;
    Et que par conséquent, en aucune façon,
    Je ne puis troubler son pognon.
    – Tu le troubles, reprit cette bête cruelle,
    Et on t’as accusé d’être un antisémite l’an passé.
    – Comment le saurais-tu, tu viens juste d’emménager ?
    Reprit le Goy ; Et je commence à peine mon affaire.
    – Si ce n’est toi, c’est donc ton frère.
    – Je n’en ai point. – C’est donc quelqu’un des tiens:
    Car me haïr vous n’éviterez guère,
    Vous, Gaulois, Romains et autres Chrétiens.
    Mon dieu l’a dit : il faut que je me venge.”
    Là-dessus, il empoisonne son puits,
    Court auprès du roi et l’accuse.
    Le Gentil, empoisonné, est excommunié, sans autre forme de procès.
    Le Sémite l’achète et le castre…
    Puis le vend aux Sarrasins. Pour cent piastres.

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