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Notre propos :
Détention :
Cela faisait quelques temps que nous n’avons pas évoqué le cas de Johan Livernette, et nous nous devons de le faire, ne serait-ce que par esprit de solidarité.
Aux dernières nouvelles (grâce à Bruno Saglio des Éditions Saint-Rémi), nous savons que la peine de prison ferme contre Johan Livernette a été maintenue, mais réduite à 12 mois, au lieu de 18 mois. Cela continue donc malgré le fait que son avocate Me Romieu ait brillamment plaidé, montrant la disproportion totale entre les faits reprochés et la peine imposée, ce dont le procureur a convenu… Elle a montré le témoignage d’une voisine qui avait vu la plaignante tomber à terre volontairement sans avoir été frappée.
Aussi, son avocate a rappelé que Johan a une maladie cardiaque grave (lui permettant d’obtenir une allocation handicapé), qu’il peut mourir à tout moment : soit une maladie incompatible avec l’incarcération. Il a été hospitalisé 2 jours dernièrement, mais rien n’y fait.
L’avocat de la partie civile, très copain avec la plaignante, a passé son temps à plaider contre les « livres complotistes » de l’accusé, qui n’ont rien à voir avec les faits reprochés.
Les 3 femmes qui ont porté le jugement ont donc maintenu. Il y avait de nombreux cas jugés avant Johan, des Magrébins, vraies racailles pour le coup, qui eux n’ont reçu aucune peine de prison !
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La personne :
Sa bibliographie est très branchée conspiration, il n’est pas exagéré de le noter. Il n’y va pas avec le dos de la cuillère, il en résulterait que, quasi exclusivement, la franc-maçonnerie, assistée des Juifs évidemment, dirige le Vatican et elle est également à l’origine de Vatican II. Or, un mal profond est toujours plus complexe à analyser, et le mal ne saurait progresser si les gens de bien ne se laissaient pas subvertir, ne serait-ce que par l’erreur grossière – mais attirante par sa facilité – du modernisme.
Néanmoins, il y a plusieurs catégories et échelles de conspirationnistes. Les pires nous donnent des boutons parmi les guignols vulgaires, demi-ploucs et semi-illettrés prenant les autres pour des abrutis avec un aplomb invraisemblable et brochant sur le tout, en singeant les intellectuels tout en voyant des aliens en titane gouverner un Nouvel Ordre Mondial supra-nazi.
Johan Livernette est différent quand même, il écrit déjà correctement, ce qui n’est pas le cas des voyous susmentionnés, et ce qui nous dispose déjà favorablement à son endroit. Il aurait quelques lettres même, son écriture est à la fois mâle et limpide, ce qui témoigne d’un esprit pleinement en possession de ses facultés. Il n’est pas sot du tout et on sent une personne vraiment intelligente et douée pour l’étude, il aurait pu aller très loin, si ce pays de cancres disposait encore d’un enseignement primaire et secondaire digne de ce nom.
Si ce brave homme avait vécu au Moyen Âge ou du temps de la Renaissance, il aurait été probablement parmi les érudits d’université, un membre d’élite catholique, pourfendeur des ennemis de la Foi. On entrevoit chez lui à la fois un écrivain et une personne entière, animée par une idée du bien, un cœur peu souillé et relativement sain.
Lors de notre dernière conférence en duo, notons que M. Pierre Sidos (APS), qui avait assisté à l’événement, en est reparti avec de très bons souvenirs. Le vieux chef du nationalisme français, faisant le lien entre l’entre-deux-guerres et nous (le XXIe siècle), avait trouvé que ce brave Livernette était brillant et très studieux.
Nonobstant la grossièreté de ses thèses et le zèle du nouveau converti, il y a chez lui un désir de vérité, un tropisme scientifique : il étaie tout ce qu’il allègue sur des documents ; ce qui pèche, c’est la valeur de certains documents, lesquels mériteraient ce qu’on appelle en philologie une critique interne et externe. Cela n’empêche pas qu’il faille le soutenir et qu’il mérite d’être lu et suivi en tout cas, malgré encore une fois, l’outrance des thèses susdites défendues et professées.
De surcroît, Livernette a évolué pour le meilleur, il est clairement perfectible. Au départ, à Deus Vult (mouvement clérico-fasciste), nous le trouvions trop surnaturaliste. Depuis, il a bien corrigé le tir avec une juste appréhension des ordres naturel et surnaturel tels qu’ils sont, concrètement.
Il doit être seulement un peu impulsif (les impulsifs sont cependant plus appréciables que les calculateurs, préférons ici Achille à Ulysse !), ce qui lui a été peu ou prou fatal, eu égard à son infortune présente. Mais il n’a ni consommé ni vendu de viles substances (drogues) ; il n’a pas volé, escroqué, touché de gamins et violé, que je sache…
De nos jours, au milieu de la vacuité et de la nullité les plus grossières, ce sont des personnalités de cet acabit qui nous manquent au sein de la population française. Commandez donc ses ouvrages (Chiré), si d’aventure vous avez le loisir d’achever sa bibliographie en vous rompant à la lecture et sans surseoir provisoirement afin de nous en livrer un retour. 😉
Un peu de sociologie :
De par sa biographie, Livernette est un original, il pratique des Bougnes de banlieue et s’est amené ainsi avec sa truste exotique, ce qui constitue un certain grief en milieu nationaliste.
Ce qu’il faut comprendre en revanche, c’est que dans cette société post-moderne dégénérée, les jeunes hommes blancs avec des talents et de la testostérone sont livrés à eux-mêmes. Ils sont sans repère, la transmission a été rompue, que ce soit dans la famille où à l’école. Ce principe d’humanité que l’on pourrait appeler la paideia n”est plus assurée et pour cause, l’école est composée quasi exclusivement de crasseux gauchistes et incultes. Elle est le reflet des voyous qui nous gouvernent – ces ruines finies.
Livernette est un homme très intelligent, cela se ressent immédiatement en le lisant, malgré un pet au casque, il voit vraiment des juifs et des francs-maçons partout, mais ça lui passera… Nous revenons tous de loin de nos jours… Peut être, est-il issu d’une de ces familles prolétaires du Midi, et qu’il a été élevé dans une banlieue pourrie avec que des crouilles autour de lui. C’est cette sous-prolétarisation mentale, intellectuelle et physique à laquelle les jeunes générations n’échappent plus. On observe donc ensuite une mutation anthropologique à ce niveau, ce qu’on appelle l’acculturation quand le jeune blanc grandit au milieu des rabzouzes. Le Blanc actuel n’ayant rien hérité, mais ayant un peu d’âme, de culture et de caractère va s’assimiler à quelque chose de supérieur qui va nourrir son inconscient et son esprit à défaut d’en avoir hérité de sa propre culture. Cette culture forte et enracinée existe encore cependant chez ses voisins, les musulmans en général et les nègres. C’est pourquoi tant de Blancs se racaillisent (assimilation inversée). Ils adoptent tous les codes anthropologiques de la racaille, mais on ne peut pas trop leur en vouloir.
Livernette, qui a grandi dans un contexte similaire, et ayant de la testostérone, s’est peu ou prou acculturé. Car on ne peut pas tout le temps vivre contre et dans la haine. Quand on est entouré de personnes appartement issu de divers horizons culturels, ça peut parfois mal se passer, mais ça se passe là plupart du temps bien, contrairement à ce qu’on pense. Livernette s’est donc fait des amis exotiques et comme il est entier et doit être fidèle, il les a gardés.
Ce qui a dû se passer ensuite, c’est sa conversion au catholicisme et partant un retour vers ce qui est enfin autochtone. Il n’a pas pour autant abandonné ses amis d’enfance et c’est tout à son honneur. Un phénomène hybride est donc né, comme il en existe de plus en plus, y compris chez les militants de droite radicale, car les métèques – sauf sur la question de l’enracinement – représentent une forme de tradition qui n’existe plus en Europe de l’Ouest.
Dans une Provence traditionnelle, notre auteur contre-révolutionnaire aurait été sans doute chevalier et troubadour, aujourd’hui une part de lui est pigiste conspi avec un passé à moitié bicot. Mais c’est un écrivain authentique et il n’a pas encore exploité toutes ses capacités.
Ce qui lui arrive est terrible, surtout avec sa santé débile. Le pauvre Livernette a été obligé d’arrêter la boxe à cause de sa maladie cardio-vasculaire. Ce qui a dû beaucoup le perturber, lui qui est très actif et nerveux. Il ne peut plus se dépenser… Quand il n’est plus possible de faire de sport et que l’on est sportif dans l’âme, c’est chose dure et gravissime.
Voilà…., pour tenter de cerner un maximum le cadre dans lequel nombre de jeunes blancs ont grandi – catégorie de laquelle je ne m’exclus pas – entre autres choses. Nous voulons bien évidemment témoigner à Johan Livernette tout notre soutien et toute notre bienveillance dans les épreuves qu’il a encore à surmonter.
Message du 27 juillet 2021 de Johan Livernette :
« Il n’y aura pas de vengeance. Parce que répondre par le mal ne fait qu’aggraver les choses. Les coups bas et les coups tordus, je les laisse à d’autres. Le temps et la patience éteignent les passions mauvaises et les rancœurs.
Il n’y aura pas de vengeance. Tenir parole est un devoir. Parce que la parole vaut l’homme sinon l’homme ne vaut rien. Certains lecteurs et soutiens m’avaient prédit le martyr. D’autres la prison ou l’exil. Ce sera peut-être les deux, loin de Toulon et de la Farléde. Cette période est une heure de vérité instructive qui laissera une trace indélébile. On voit qui est là et on ne l’oubliera pas.
Il n’y aura pas de vengeance. Car Dieu n’est pas simplement la cause première, mais il est aussi la cause finale. La priorité c’est lui, c’est faire sa volonté. »
Informations carcérales :
Johan Livernette a été transféré à la Maison d’arrêt de Draguignan.
Vous pouvez lui écrire à l’adresse suivante: Johan Livernette – n° écrou 4598 Maison d’Arrêt de Draguignan 3305 Avenue Fred Scaramoni 83300 Draguignan Cedex.
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