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Nous pourrions reprocher aisément à la bourgeoisie tradi d’avoir focalisé toutes ses attentions sur Mgr Lefebvre et sur rien d’autre depuis les années 1980, voire de l’idolâtrer, et ce, jusqu’à aujourd’hui, comme s’il était une sorte de dieu grec indépassable (cette manie de le surnommer « Monseigneur », presque en deux mots : Mon Seigneur… !), mais toujours est-il que sa réaction à Vatican II représente toute une époque et que nous l’admirons entre autres pour cela.
Nombre de gens se sont convertis à la foi catholique grâce à ses divines homélies, et ce, bien après son trépas encore. Son œuvre dépasse ainsi son tombeau. Nous faisons d’ailleurs partie de ces fidèles là. Nous emporterons volontiers son souvenir dans notre mémoire et notre tombe à notre tour, car ses sermons étaient bels et biens guidés par la Grâce, et ce vieil évêque, fort touchant, a su toucher le cœur des Hommes, malgré ses indécisions, notamment par rapport à la vacance du Saint-Siège.
En effet, en cette année, il s’agit du trentenaire de la commémoration de ce grand français et de ce grand évêque. « L’évêque qui s’est levé », selon la formule consacrée, répétons-nous, mérite toutefois que nous l’honorons et que nous prions pour lui en ces temps de commémoration qui doivent dépasser sa structure originelle (Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X).
Les derniers jours de Mgr Lefebvre ont été exposés par l’abbé Simoulin. Cela eut été mieux, et nous aurions gagné du temps, si Mgr Lefebvre avait eu toutes les lucidités en son époque, néanmoins nous ne réécrirons pas l’histoire. En union de prière !
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