-
Pierre Poujade n’est pas spécialement une figure admirée par la droite traditionnelle française (centrée plus aisément sur le Maréchal Pétain), néanmoins, il ne représente pas non plus à “merveille” l’héritage des néo-républiques précédentes – à l’instar de l’inénarrable Ve république – à cause du populisme qu’il professait, entre autres.
-*-
Vous constaterez avec délectation – selon le goût et les couleurs ! – que ce discours « archi-nauséabond » résonne durement dans les oreilles postmodernes. Poujade le “bon thomiste” malgré lui ! El hijo Tristan Mendès-France (issu de cette famille partisane du commerce esclavagiste triangulaire et anti-Africains) se retrouve en position astrale sur Mars entre deux tonneaux de bière :
Réalisé sous la direction de Franck Buleux (Cahier de Synthèse National) :
À la fin des années 1950, la France assiste, désemparée, aux prémices de la société libérale moderne. Le mode de vie importé dix ans plus tôt d’Amérique commence à faire des ravages. Les repères traditionnels sont attaqués, l’exode rural bat son plein et « les petits commerçants et artisans » sont dans la ligne de mire des banquiers qui préfèrent favoriser, à terme, le développement des grandes surfaces. De plus, notre Empire colonial commence à se déliter dans le sang.
Face à cette situation, un homme se lève. Il est papetier dans le Lot et, très vite, des foules immenses viendront l’écouter. En 1956, il fera élire plus de 50 députés à l’Assemblée. Cet homme, c’est Pierre Poujade. Bien qu’éphémère, son mouvement est rentré dans l’Histoire.
Réagissez à cet article !