• « La relation franco-britannique » avec John Laughland et l’impérialisme – Stratpol



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  • Entretien avec John Laughland : 1000 ans de relations 00:30 Une ligne dans le sable 03:20 Renoncement franco-britannique 04:20 Virage britannique pro US 08:00 Quel avenir pour la relation franco-britannique ? 09:20.

    Stratpol.

    L’entretien susmentionné est tout à fait intéressant, car il retrace les nombreuses alliances militaires passées et les points communs sur nos situations respectives (Française et Britanniques). D’autant qu’en Angleterre, le Brexit mou qui est désormais acté, ainsi que le rapprochement progressif avec l’hydre étasunienne, mettra la grande île encore plus à part.

    Dans leur histoire nationale, avant le protestantisme, la Grande-Bretagne eu de longues épreuves à cause de l’anglicanisme, sorte de gallicanisme hardcore, où il s’agissait pour le Roy de fonder sa propre « Église » contre le Pape. Les gallicans en France, quant à eux, avaient simplement exagéré le socle de l’église nationale contre la hiérarchie universelle (à l’instar des schismatiques orientaux, dits orthodoxes).

    Après avoir été le pays le plus colonisateur, aujourd’hui, nos voisins britanniques croulent sous le poids de l’immigration massive et islamique, bien plus encore que nous, et malgré que leur culture soit d’essence communautariste. L’alliance franco-anglaise lors de la Seconde Guerre mondiale (maintenue par le Maréchal Pétain de 1940 à 1944) n’est pas sans conséquence et se paye, davantage à cause de cette calamité de Winston Churchill, homme lige des Rothschild, entre autres.

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    Un point conflictuel toutefois, car, pour apporter la contradiction à l’intervenant, c’est une inexactitude de dire que les souverainetés anglaise et française ont rythmé à elles seules le cœur de l’Europe, contre le principe impérial allemand.

    Déjà, l’Allemagne, elle aussi a une histoire très ancienne, plus fédérale et impériale. Or c’est ce qu’il nous faut avoir derechef : une Europe confédérale rénovée et sous directive germanique. Jouer la carte de l’État-nation contre l’Empire ou la carte de l’Empire contre les État-nations serait une idiotie, car ces organes politiques concrets peuvent très bien s’articuler comme on articulait jadis le royaume avec ses provinces.

    En outre, inversement, les pays germaniques (Allemagne, Autiriche, etc.) se sont souvent trouvés au côté des Anglais dans la lutte contre l’hégémonie de la France sur l’Europe et sur la chrétienté : de Bouvines à Höchstädt en passant par Waterloo. Ce n’est pas comme si les alliances avaient toujours été unilatérales.

    De surcroît, sans les Germains, il n’y aurait pas eu de France telle que nous la connaissons puisque ses fondateurs sont francs et que les peuples francs étaient germaniques. Ensuite, le Saint Empire romain germanique ce n’est pas queue-dalle dans notre histoire : c’est « seulement » là que le successeur officiel de l’Empire romain d’Occident était nommé comme tel par la Papauté d’époque (Regnum et Sacerdotium).

    Et enfin, si les souverainismes français et anglais ont eu le mérite de faire naître l’état d’une société politique aboutie, ce sont aussi ceux qui ont détruit l’unité de l’Europe impériale allemande à l’ère des États-nations modernes (sous Napoléon 1er notamment). Il ne faudrait donc pas en faire une gloire incommensurable non plus, surtout au regard de l’état dans lequel nous sommes.


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  • 1 commentaire




    Je ne comprends pas ce que veut dire « ce sont aussi ceux [les souverainsismes français et anglais] qui ont détruit l’unité de l’Europe impériale allemande à l’ère des États-nations modernes (sous Napoléon 1er notamment) ». Les victoires de Napoléon Ier ont achevé le « Saint Empire romain germanique » qui n'était pas un empire allemand, mais une république corrompue et mondialiste ; ce fut la chute de ce faux empire ni saint, ni romain ni germanique qui permit l'unité allemande, dont la conséquence fut l'hégémonie allemande ; les mondialistes avec raison voient un précurseur dans cet empire fondé en 962 par Othon Ier et ruiné sous Napoléon. Le souverainisme français a sous François Ier combattu le mondialisme de l'empire Habsbourg – et ce fut la meilleure chose à faire. Enfin, tout autant que je réprouve ce nationalisme dévoyé à la Pierre Hillard qui justifie jusqu'aux insanités de la politique étrangère de la Troisième République, je réprouve aussi cette trahison que fut le parti dit « dévot », massacreur de protestants (on peut ne pas aimer la théologie calviniste sans faire la guerre civile, j'espère !) et traître à la nation au profit d'une dynastie mondialiste.


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