François-Bergoglio redoute le constat sédévacantiste

Publié le 16 août 2024 par Florian Rouanet

Le traditionalisme mou ne fait plus craindre personne chez les tenants de la non-Église dite conciliaire.
Il devient inutile de valider « Vatican II », ou encore d’être « semi tradi », rallié à tel ou tel degrés. L’avenir appartient déjà à ceux qui tranchent d’autant plus, et avec cela, les Clercs qui assumeront leur rôle plein et entier, fait d’Ordre ET de Juridiction.

En effet, il est impossible de pratiquer dans l’Eglise, son pouvoir religieux et sacramentel d’Ordre, si l’on est légitime et non assujetti à des forces extérieures. Par nos évêques, nous avons une autorité légitime actuellement, dotée d’une juridiction nommée universelle, notamment chez le Père Dom Adrien Gréa.

Nous avons d’ailleurs lu récemment avec grande joie et haute satisfaction les enseignements de ce style, par la voix de Mgr Roy.

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Et ce n’est pas la première fois que Bergoglio parle de la remise en question de sa légitimité, ou encore de celle de Vatican II, puisqu’il disait que le sédévacantisme « pousse comme des champignons » (sic) et qu’entretemps, son « Dicastère », a prétendu excommunier Mgr Viganò.

Il annonce le fait, en disant que ce ne sont que des extrémistes minoritaires (faible tactique de protection !), alors que cela a bien l’air de le déranger, car on ne parle jamais de quelque chose qui n’existe pas et qui n’est pas amené à prendre de l’ampleur.

De plus, il a quand même signalé la référence sédévacantiste classique, que Mgr Viganò lui-même n’a toujours pas osé, en évoquant la vacance effective du Siège de Pierre depuis 1958, trépas de Pie XII.

Cette réaction démontre aussi qu’il y a de véritables dossiers d’investigation entre les murs du Vatican 2.0 sur desdits groupements et que ceux-ci souhaiteraient peut-être bénéficier du soutien des États pour régler ledit problème.

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Bergoglio s’entretenant tout récemment en espagnol sur une chaîne asiatique, interviewé par un « prêtre » en soutane, s’exprime à propos desdites « résistances » qu’il subit de la part des groupes sédévacantistes :

« Les résistances, comme il se produit en ce moment, ne sont pas seulement contre ma personne, elle sont contre l’Église. Par exemple, il y a un groupe – peu de gens – qui reconnaît seulement jusqu’à Pie XII, les papes d’après plus. Ils comptent très peu de gens, très peu de gens ; de petits groupes, (…) 32 groupes sédévacantistes, qui sont des petits groupes, et qui, avec le temps vont s’intégrer ».

Jorje Bergoglio ici confond peut être avec la FSSPX concernant ladite intégration, ou bien il espère que les guérardiens et semi-guérardiens, dans le temps, lâchent le morceau et se rallient à leur Bon « Pape materialiter« , ce qui n’est pas impossible pour certains d’entre-eux, comme l’abbé Lucien, lequel a déjà basculés (ancien thésard, Cassiciacum).