Des vertus de l’Holocausticon composé (Marc Rouanet)

Rédigé sous le nom de plume Pierre Pithou, en effet, l’auteur se révèle être mon défunt paternel comme je le mentionnais déjà, Marc Rouanet de son véritable nom (et non Marx Rouanet). 😉

Cet opuscule littéraire relève davantage de la satire que de l’histoire à proprement dite, et l’actualité d’époque relève pour nous de l’histoire désormais. En effet, le document fut publié une première fois en 1986 par les éditions La Vieille Taupe (milieu anarchisant), après avoir rencontré quelques soucis de publication, puis avoir été mis sur liste noire à la détention…
Ce qui n’est guère étonnant puisque le papier défendait la liberté d’expression de feu Robert Faurisson, homme dont on ne saurait prononcer le nom sans émettre quelques échappées de produits asphyxiants…
Au passage, un remerciement particulier doit être transmis à la sœur de Robert Faurisson, pour nous avoir signalé l’existence de cette petite production de génie.

Nous espérons d’avance que vous vous délecterez du maniement des mots et de la dérision radicale employés dans le contenu de ces pages d’influence humaniste dans sa culture et révisionniste dans son message de fond.
Soyons fier de cette réalisation, car il n’est pas évident d’écrire ainsi : dedans sont mélangés la farce et l’épopée, le comique, le tragique et l’épique, le noble et le rustre.
L’incipit communiqué risque d’exacerber la curiosité et fort heureusement cette production est désormais renaissante, à l’instar du Phœnix, grâce à sa réédition contre vent et marée.
Il s’agit d’une petite merveille dans un style propre s’inspirant typiquement de la tradition littéraire française de surcroît.

Ce qui nous rend heureux est de faire « revivre » Marc Rouanet,  en lui assurant une autre éternité. Il a eu celle de ses enfants, il va avoir maintenant la relative gloire procurée par ses œuvres, ce que nous appelions jadis les deux voies de l’outre-tombe : la descendance (l’éternité la plus prosaïque) et la gloire (l’éternité la plus noble chez les Indo-Européens) due soit à ses exploits guerriers, ses découvertes scientifiques ou ses œuvres artistiques. Puisse le présent livret, le rendre immortel dans la mémoire des hommes.

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PS. Le nom de plume est très certainement repris d’une personnalité historique que voici.

Nous pouvons commander l’ouvrage la diffusion grâce au catalogue d’Akribeia (diffuseur probe, méritant, laborieux et discret) depuis le mois de mai 2022 (adresse postale + du site).

« Tout baignait dans la paix des consciences quand survint un professeur – il s’agit de Robert Faurisson – qui demanda, pour la forme, une preuve de l’existence de l’alambic. »

« Les justiciers [« Les intégristes de l’Holocauste » (sic)] avaient-ils prévu, dès le début, qu’en fin de compte il leur faudrait rabattre sur la calomnie pour maintenir leur idée fixe ? »

Références et précisions supplémentaires :

Par rapport au titre savoureux qui augure le meilleur, pensons aux classiques grâce au suffixe “-con”, rappelant à notre mémoire le Satiricon de Pétrone, grand auteur latin du Ier siècle de note ère, qui fustigeait déjà tous ces parvenus, souvent Levantins, voulant singer les élites romaines, toutefois sans en tenir la culture, l’éducation, les ancêtres ,ainsi que le bon goût requis.

Il y a aussi le Criticón de Gracián (1648). C’est l’œuvre classique espagnole par excellence, encore plus que le Don Quichotte de Cervantes, cependant en bien moins accessible… L’auteur aragonais fut un grand jésuite et son nom complet était : Baltasar Gracián.
Il est souvent reconnu que cet ouvrage, après ceux de la Grèce, de Rome, de l’Italie du Quattrocento et de l’Espagne du Siècle d’or, est le dernier éclat de la Lumière de l’Europe méridionale. L’Espagne et l’Italie vont définitivement s’endormir ensuite, l’esprit va passer davantage en France jusqu’à la Révolution, en Grande-Bretagne ensuite et en Allemagne au XXe siècle jusqu’en 1945 in fine. Cette œuvre est un peu hermétique, mais obéit à une intrigue géniale : et Marc Rouanet a été quelque peu hermétique ici dans son écriture qui obéit également à un plan assez complexe. Il faut savoir lire au-delà.

Enfin, vous avez aussi le Géométricon de Jean-Pierre Petit, un ouvrage illustré assez satyrique, vulgarisant auprès du grand public, la géométrie euclidienne et non euclidienne au travers d’un personnage amusant qui se retrouve sur une petite boule et où aucune des formules de géométrie terrestres n’y marchent. De même, l’informatique du même auteur plonge dans les ordinateurs et les algorithmes. Précisément, le pseudonyme et le titre choisi y ressemblent étrangement.

Marc Rouanet (articles).