• Quand le père Le Pen eut de très bonnes déclarations (européanité et universalité)

  • C’est déjà ce qu’évoquait le site de Reconquête française à propos de son texte sur le nationalisme :

    Voici un ancien  texte de M. Le Pen,  pas mal du tout, surtout pour un homme comme lui qui, fondamentalement, est resté un homme de la IVe République que l’échiquier démocratique de notre temps a qualifié hâtivement « d’extrême droite ». Pour exemple, ce texte rappelle en bonne partie ce que l’on peut trouver dans le «Doctrines du nationalisme» de Jacques Ploncard d’Assac.
    Le nationalisme par Jean-Marie Le Pen

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    Et c’est également le cas dans une autre déclaration, encore moins connue, qu’à relevée, le même site cité plus haut :

    Dans cette déclaration, l’homme politique français le plus connu du milieu qualifié «d’extrême droite», a dit de bons mots, des mots justes, avec lesquelles nous ne pouvons qu’être parfaitement d’accord. En première partie, en célébrant l’anniversaire de la victoire du 30 mars 1939 par le général Francisco Franco, et en seconde partie, en traitant d’une bonne notion de l’homme, à la fois particulière (ou identitaire) et universelle :

    «La victoire de Franco ne fut possible que par le rassemblement unitaire de toutes les forces nationales d’Espagne. C’est là un exemple qu’il faut suivre pour assurer le succès de ces mêmes forces de l’Europe de demain dont le sort ne doit plus dépendre de la décision des deux grandes puissances américaine et soviétique. Il faut que cesse la domination des idéologies internationalistes, communisme, socialisme ou libéralisme capitaliste, et que se fasse entendre enfin la voir nationale, grâce aux droites européennes. Nos adversaires pensaient que les idées nationalistes nous interdisaient de nous entendre. C’est ignorer qu’être national, ce n’est pas seulement être patriote, mais se rattacher aux valeurs communes de l’ordre national : patrie, amour de la famille, et aux valeurs qui prennent leur source dans le ciel. Cela, c’est l’héritage commun que toutes les nations d’Europe ont entre elles, une Europe qui, siècle par siècle, a écrit les pages les plus illustres de l’histoire de l’humanité. (…)
    «Être européen ce n’est pas être contre les patries; plus on est bon Espagnol, bon Italien ou bon Français, plus on est bon Européen.»
    Jean-Marie Le Pen – 2 avril 1989 – Troisième Congrès du Frente Nacional de Blas Piñar.

    Force est de constater que le Menhir a dénoncé ici, les vilaines philosophies du socialo-communisme et du libéralisme sans taper, ni sur le nationalisme ni sur le fascisme, bien au contraire, ce qui est révélateur. Tout en faisant l’éloge des faisceaux de combats et de l’unification nationale. Il définit bien ce qui incarne notre civilisation européenne, chrétienne et blanche, et recommande l’existence des nations non reniées pour asseoir la vraie Europe, nationale et unifiée. Plus que de « droite nationale » ou « Européenne » nous aurions préféré le terme de nationalisme, ou de national-catholicisme, mais ce n’est qu’un « point de détail » n’est-ce pas… ?

    Pour information, Blas Piñar est en quelque sorte le Jean-Marie Le Pen espagnol. Un combattant pour la lutte nationale, mais dans le cadre démocratique, donc du système.

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    Certaines de ses déclarations sont fortes intéressantes, d’autant plus que le grand public a pu parfois les entendre. Mais cela ne doit pas nous faire oublier bien sûr que, le personnage Le Pen a trahit, à partir du moment où il crut définitivement aux principes démocratiques, là où il se contentait au départ d’user du régime républicain-libéral comme d’un simple moyen.


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    […] Jean-Marie Le Pen – 2 avril 1989 – Troisième Congrès du Frente Nacional de Blas Piñar. […]


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    […] les plus anciens qui leurs étaient parfois supérieurs (nous vous invitons à lire ceux-là : Révolution du général Franco, Nationalisme de Jacque Ploncard d’Assac (Revue Militant), etc.) […]


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    […] Quand le père Le Pen eut de très bonnes déclarations (européanité et universalité) – Intégr… […]


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