• Sortie du livre « Catholique et fasciste toujours » de Louis Le Carpentier

  • Louis Le Carpentier est un jeune auteur proche du mouvement Deus Vult et de la pensée de Jean-Jacques Stormay (en plus simplement énoncée). Le livre est une petite somme de conférences et d’articles traitant de sujets divers (langage et pensée, temporel et spirituel, démocratie et organicité, clérico-fascisme, amitié politique, etc.), qui peuvent se lire facilement et séparément.
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    4ème de couvertures :
    « Nous sommes catholique, et nous sommes fasciste. Mais surtout, nous sommes catholique et fasciste. Le « et » est ici le plus important. Car, si nous concevons l’ordre naturel et l’ordre surnaturel comme deux ordres réellement distincts, nous ne les comprenons cependant pas comme deux ordres séparés. De sorte que notre fascisme n’a d’autre raison suffisante que notre catholicisme. Tout se tient, car le réel est un ; notre pensée prend la forme d’un système, car le réel est lui-même systématique.

    Aussi, c’est parce que nous croyons que l’Idée s’identifie objectivement au réel que nous tenons la réflexion ontologique pour vraie ; c’est parce que nous admettons la réflexion ontologique que nous croyons en la possibilité d’une vision naturelle de l’essence divine ; c’est parce que nous croyons en la possibilité d’une telle vision que nous sommes catholique, et que nous estimons la valeur de l’ordre naturel, contre tout modernisme et tout surnaturalisme ; c’est parce que nous estimons la valeur de l’ordre naturel que nous considérons la poursuite du Bien commun politique comme une nécessité ; c’est parce que nous considérons la poursuite du Bien commun comme une nécessité que nous sommes fasciste, et que nous nous opposons à toute forme de démocratie et au personnalisme ; enfin, c’est parce que nous sommes fasciste que nous admettons une forme de violence naturelle et bonne, et que nous croyons conjointement en la nécessité — tout en demeurant réaliste — de poursuivre un idéal.

    Un idéal supérieur pour lequel « il faudra que des centaines, des milliers d’hommes vivent […], consentant pour lui, à l’avance, tous les sacrifices, toutes les humiliations, tous les héroïsmes. L’heure vient où, pour sauver le monde, il faudra la poignée de héros et de saints qui feront la Reconquête » (Léon Degrelle).

    Puisse ce travail contribuer — à son humble niveau — à la Reconquête des intelligences, qui est la première de toutes. »

    Prix : 13€50
    Broché : 168 pages
    Éditeur : Reconquista Press
    Préfacier : Florian Rouanet

    COMMANDE DE L’OUVRAGE
    Trouvable également dans les librairies nationalistes : Librairie française, Nouvelle librairie, Boutique patriote, etc.

    Quelques extraits :

    « Il [le fascisme] est politiquement proeuropéen, en ce sens qu’il est partisan d’une Grande Europe, d’une Europe des Nations unifiée – d’un Empire au sens large du terme, – fondée sur les valeurs de la civilisation gréco-romaine, de la race blanche et de la religion catholique. »

    « C’est un fait : il y eut des catholiques antifascistes, et des fascistes anticatholiques. Et si les seconds furent en grand nombre anticatholiques, ce fut précisément parce que les premiers étaient, pour beaucoup, a priori hostiles au fascisme. »

    « Les principaux mouvements politiques du XXème siècle, dont la doctrine correspond à celle du fascisme – évoquée ci-dessus –, sont le fascisme italien, le phalangisme espagnol, le rexisme belge, et le légionnarisme roumain. »

    « Il faut bien dire qu’un homme privé d’Idéal ne tend vers rien. Et qu’un homme qui ne tend vers rien ne fait rien ; devient une lavette »

    Commentaire complémentaire de Jean Alain pour Deus Vult France, 1 juillet 2019 :

    « Le fasciste du 21ième siècle est permaculteur, boxeur, distribue des patates de cabosseur puis va en récolter dans son jardin. Il est une symbiose de catholicisme médiéval, de national socialisme, de national syndicalisme. Élitiste, méritocratique, autoritariste, la discipline règle tout sa vie. Il combat pour le Seigneur Jésus Christ, l’Europe et sa patrie charnelle. Son nationalisme est clanique, localiste, régionaliste, national et européiste mais toujours gardant le Bien Commun en tête. Il rejette toute forme de décadence, vomit la pornographie et toute autre forme d’addiction vicieuse. Droit, juste, généreux, raciste, déterminé, il n’abandonne jamais, se relève après chaque mauvais coup, va à la castagne quand il s’agit d’une cause noble et supérieure à sa petite personne. Par humilité il accepte parfois de ne pas riposter quand l’objet est futile et vain. Toujours joyeux et rigolard, jamais dépressif et indifférent, il dénote avec la jeunesse hédoniste de son époque. Il est un bon compagnon de lutte, de vie, de travail. Dur à la tâche, sa volonté est d’acier. Jamais désespéré, car il sait qu’il a déjà gagné, il chante le chapelet en l’honneur de la Sainte Vierge, cultive son intellect en lisant beaucoup et de tout. La prière fait intégralement partie de sa vie, il remercie le Bon Dieu en toute chose. Sa semaine commence le dimanche avec la Sainte Messe et s’enchaîne entre séances de sport, travail honnête, camaraderie et temps de famille. Le militantisme est aussi un de ses passe-temps, il a toujours des stickers en poche, des affiches dans le coffre, des médailles miraculeuses à distribuer. Chaque opposant politique est l’occasion d’une heureuse confrontation. Cheveux ras, toujours propre sur lui, musclé, son identité ancrée dans son cœur et parfois encrée sur son corps, il passe rarement inaperçu, ne laisse personne indifférent dans cette époque dont les principaux fléaux sont l’ignorance et l’indifférence ! Véritable chevalier des temps modernes, ses héros et modèles vont des disciples du Christ aux protagonistes de la croisade des fascismes en passant par les grands rois chrétiens, les soldats vendéens et les Cristeros ! Rejetant le métissage et son esprit, il souhaite transmettre la race que le Bon Dieu lui a donnée, est fidèle toute sa vie : à sa femme, ses amis, son clan, sa nation, sa doctrine et son Dieu. Il formera également ses nombreux enfants à être meilleurs que lui, à marcher dans ce chemin de combat et de sacrifice. Il quittera ce bas monde en tant que combattant, en aimant et implorant Dieu, sa Sainte Mère et toute la cour céleste. Sa vision est immortelle. Deus Vult ! »

    Commentaire sur la préface par David Veysseyre, rédacteur aux Écrits de Paris (rivarolien), missive du 18 juin 2019 :

    « Voilà une préface roborative (…), je ne puis qu’adhérer à ce que tu proposes, je suis peu ou prou en communauté d’esprit avec ce qui est promu et défendu dans cet ouvrage. Il faut théoriser un nouveau fascisme, un fascisme adapté aux problématiques de notre temps, un fascisme qui peut aussi inclure l’humanisme au niveau éducatif, le Saint-Empire au niveau géopolitique (le Gibelin Evola le recommandait également), le catholicisme traditionnel au plan religieux, en sus des thèmes traditionnels comme le corporatisme en économie ou au plan anthropologique la restauration d’une homogénéité culturelle et ethnique sans verser dans la zoologie non plus. (…) J’indique dans l’EdP de l’été dernier tout ce qu’il faut savoir pour acquérir une bonne culture générale. Elle est à la vie, devenir meilleur chaque jour en atteignant à une meilleure intelligence du monde par la connaissance et la science, ensuite progresser moralement par la philosophie (raison), la théologie (raison et foi) et les sacrements prodigués par l’Église (grâce) et enfin le bon goût et l’esthétique tout en conjurant bien entendu l’affèterie et la vile sophistication (je parle d’élégance virile). »


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  • 9 commentaires




    Bonjour. Excusez moi de poser des questions, qui seront pour vous, un peu bête mais je découvre cette idée de catholicisme et de fascisme et il y a quelque chose de très intéressant. D'où mes questions : 1. Qu'est-ce que le fascisme exactement (au delà de l'utilisation de ce mot par le politiquement correct) 2. Qu'est-ce qu'il apporte exactement au catholicisme ? 3. Qu'est-ce qu'il apporte de plus par rapport à la chrétienté médiévale ? Merci d'avance si vous avez le temps de répondre. Bonne journée Jean


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    Bonsoir Jean, 1. Le mot est tiré de faisceau, c'était le nom des groupements mussoliniens constitués en "faisceau d'énergie" (ensemble d'éléments liés ensemble), dont le "isme" implique simplement la doctrine (ensemble d'idée). Au sens étroit il s'agit du gouvernement du Ventennio en Italie, mais au sens large d'une doctrine à la fois nationale et universelle qui, dans l'ordre naturel, peut parfaitement s'accorder avec les maximes chrétiennes. 2. Le catholicisme suffit par lui-même, donc la question est mal formulée, contrairement aux deux autres points. Cela dit, le courant fasciste est intéressant pour les catholiques en ce qu'il a été remettre au goût du jour les principes d'autorités tirés de l'ordre naturel. 3. Disons que la chrétienté "médiévale" n'existe plus. Plus sérieusement, le fascisme allie le meilleur de l'antique et du médiéval pour mieux l'actualiser pour notre temps. Aussi, c'est la solution qui était manquante à l'Ancien Régime (royauté capétienne notamment) pour se rénover en interne et perdurer face aux menaces auxquelles il faisait face. Ai-je répondu à vos attentes, et en avez vous d'autres ? Bien cordialement.


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    Bonjour Monsieur Rouanet, merci beaucoup pour vos réponses. Je me permets encore deux questions : 1. Il peut y avoir un bon fascisme et un mauvais fascisme ? Si le bien suprême est la Royauté Sociale de Jésus- Christ ou si il y a une tendance païenne ou autre ? 2. Et comment se choisit le chef ? Il faut presque un homme providentiel. 3. J'ai commandé le livre de Monsieur Carpentier. Quel autre livre me conseilleriez vous pour comprendre la doctrine ? Merci et bonne journée Jean


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    Bonjour Jean, 1. Plus largement, tout ce qui est bon est ce qui s'accorde avec la droite Raison, donc certains penseurs étiquetés « fascistes » peuvent tout à fait se tromper sur certaines conclusions politiques comme religieuses. Nous estimons là que le fascisme contient nombre de vérités nécessaires dans son incarnation historique, et dont il eût fallu profiter. 2. Les circonstances historiques et les qualités du chef procèderont d'elle-même. En attendant il faut se former une élite, et de la masse, sortira des éléments viables pour une reconquête de la Cité. 3. C'est qu'il faille acquérir une bonne culture générale, dans ce qui me vient à l'esprit dans l'immédiat et strictement au autour du thème je vous conseillerais : La doctrine du fascisme de Benito Mussolini (60 pages), Qu'est-ce que le fascisme ? de Maurice Bardèche (réédition disponible chez Kontre Kulture), Doctrines du nationalisme de Jacques Ploncard d'Assac (en PDF gratuit, sinon seulement d'occasion et assez cher), Serviam (une anthologie de Reconquista Press sur Adrien Arcand)... N'hésitez pas à continuer si jamais il vous vient d'autres demandes, mais surtout commencez à vous plonger dans ces références mon cher !


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    Pardon c'était trois questions....


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    "Nous sommes catholiques" plutôt que "nous sommes catholique" non ? (sur la 4eme de couverture)


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    Non, le « nous » est ici un « nous de modestie », employé par l’auteur pour parler de lui-même. L’accord se fait au singulier dans ce cas (https://fr.wiktionary.org/wiki/nous_de_modestie). Un peu comme dans le « Nous » impersonnel des Papes.


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    […] La vitrine se donne pour vocation d’être l’endroit où l’«on pourra s’exprimer avec la clarté de n’importe quelle pensée et de toute, à droite, à gauche, ailleurs, où l’on posera plus de questions qu’on n’en résoudra » (Dominique de Roux). Voici donc un court article poussant à la réflexion de tout un chacun tout en faisant la promotion de l’ouvrage de notre jeune ami Louis Le Carpentier. [Recension de France Nationaliste]. […]


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    […] Compte-rendu. […]


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