• Saint Paul, citoyen romain et apôtre auprès des païens européens



    Nos humanités latines et bibliques

  • L’incident où saint Paul se réfère à sa citoyenneté romaine se trouve dans les Actes des Apôtres, chapitre 22. Paul est sur le point d’être flagellé par les soldats romains lorsqu’il demande s’il est permis de flageller un citoyen romain sans procès. Lorsque les soldats apprennent qu’il est citoyen romain, ils se retirent. Cela fera écho au « Je suis romain » de Charles Maurras !

    Actes des Apôtres, chapitre 22, verset 25-29 selon la traduction biblique d’Augustin Crampon :

    « Comme on l’étendait pour le battre, Paul dit au centenier qui était là : Vous est-il permis de fouetter un citoyen romain, et qui n’est pas même condamné ? A ces mots, le centenier alla en informer le tribun, en disant : Que vas-tu faire ? Car cet homme est citoyen romain. Le tribun s’approcha et lui dit : Dis-moi, es-tu romain ? Il dit : Oui. Le tribun répondit : J’ai acquis cette citoyenneté pour une grande somme. Paul dit : Mais moi, je suis né citoyen. Aussitôt ceux qui allaient le fouetter se retirèrent de lui, et le tribun eut peur, en apprenant qu’il était citoyen romain, et qu’il l’avait lié. »

    Voici maintenant, quelques passages des Actes des Apôtres dans la traduction d’Augustin Crampon où la conversion des païens est évoquée :

    Actes 10:1-48 – Pierre reçoit une vision de Dieu lui montrant qu’il ne doit pas considérer impur ce que Dieu a déclaré pur, ce qui prépare sa rencontre avec Corneille, un centenier romain, et sa famille. Pierre réalise alors que Dieu accorde également la repentance aux païens. L’après Évangile permettra de découvrir cette mention d’un nouveau romain converti, très bon pour notre apostolat pro-européen, après les exemples post-mortem mais frais du Christ (avant Résurrection) du centurion romain et et du « lancier » saint Longin. L’apostolat des premiers chrétiens entrent ainsi dans le cadre de Nos humanités latines !

    2. Actes 11:1-18 – Pierre explique son expérience à Jérusalem, défendant sa décision d’entrer en contact avec des païens et de leur prêcher l’Évangile.

    3. Actes 13:46-47 – Paul et Barnabé déclarent aux Juifs à Antioche que, puisque ces derniers rejettent l’Évangile, ils se tourneront vers les païens : « C’est à vous premièrement que la parole de Dieu devait être annoncée ; mais, puisque vous la rejetez, et que vous vous jugez vous-mêmes indignes de la vie éternelle, voici, nous nous tournons vers les païens. »

    Grâce aux controverses de saint Paul, le 1er Pape qu’est saint Pierre – et dont à la charge fut effective suite à la Pentecôte, ainsi la descente du Saint-Esprit en son âme – a pu trancher la question difficile desdits judaïsant dans l’Eglise et pour tous les chrétiens.

    En effet, pour des adeptes de la loi juive, la conversion des païens représentait une complexité considérable. La loi juive leur avait été enseignée depuis leur enfance, et elle comprenait des prescriptions strictes concernant l’association avec les non-Juifs et leur manière de vivre.
    La pensée de partager la foi avec des païens était donc contraire à leur éducation religieuse et culturelle. De plus, les païens étaient souvent perçus comme impurs et éloignés de Dieu, ce qui rendait difficile pour les anciens Juifs de considérer leur conversion comme possible ou souhaitable.
    La compréhension que Dieu accorde également la repentance aux païens a donc été un changement radical arrivant avec le christianisme, d’où la controverse entre un saint Pierre temporairement judaïsant face à la charité apostolique de saint Paul, d’une certaine façon assez décisionniste !

    Selon les Écritures, Paul a été emprisonné à plusieurs reprises pour sa foi et son ministère, mais il a été libéré à plusieurs reprises avant d’être finalement exécuté, vraisemblablement, sous l’empereur Néron à Rome et non sous Jules César. « Saul » a été exécuté par décapitation, conformément à la tradition chrétienne, autour de l’an 67 ou 68 après J.-C., à Rome, capitale de l’Empire romain.

    Visionnez le film « Paul de Tarse » sur saint Paul apôtre :


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  • 3 commentaires




    […] A contrario, combien de fidèles osent dire, pontifiant, qu’il ne sert à rien de lutter, puisque Dieu a dit qu’il gagnerait à la fin ?! Mais le pire étant encore que ces sales bons à rien totaux, essayent de convaincre les autres. C’est ce qui est mauvais et  dangereux puisque cela flatte la fainéantise, l’oisiveté et la léthargie, haut vice possible chez l’homme : ils sont à des années lumières de l’action/apostolat du Christ, de Ses apôtres et de Ses saint…. […]


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